The Witch Slay
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Car il y a toujours un mensonge... [Rosbruck]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Owen Mansholther
Enquêteur Royal
Enquêteur Royal
Owen Mansholther


Car il y a toujours un mensonge... [Rosbruck] Vide
MessageSujet: Car il y a toujours un mensonge... [Rosbruck]   Car il y a toujours un mensonge... [Rosbruck] Icon_minitimeDim 5 Déc 2010 - 3:02

les interrogatoires se sont succédé à Rosbruck. Des gens somme toute agréables mais qui n’avaient pas grand-chose à apporter à l’enquête… L’intrigue se résumait à un groupe relativement fermé de personnes, ce qui n’était pas plus mal. Pour tirer l’avantage de sa position, Owen devait maintenant passer à la partie suivante de son enquête. Il fit mander la Comtesse. Certes, ce n’était pas très galant, mais les obligations judiciaires faisaient souvent passer la galanterie au second plan des priorités. Il donna quelques ordres pour la faire introduire dans le petit salon dans lequel il attendant, devant un feu de cheminée chaleureusement actif. Il avait fait en sorte pour qu’elle ne puisse manquer l’un des tableaux de son fils. S’il avait vu juste elle reconnaitrait sa griffe, forcément.

« - Heureux de vous revoir à nouveau, Madame la Comtesse. »
« - Je doute qu'il faille nous en réjouir. Si je suis ici c'est que vous n'avez pas terminé votre enquête, que le meurtrier est donc toujours dehors à menacer les habitants de mon comté. Je doute d'autant plus du bon heur de cet entretien que si je suis ici sous le sceau du secret, c'est que vous vous jouez de l'assassin, chose qui est encore moins bonne pour les gens de Forbach. »
« - Pensiez-vous donc qu’il aurait mieux valu que je m’en aille, livrant Forbach à l’Agent du Diable et à lui seul ? »
« - En aucun cas. Céder à l'oppresseur est une aliénation de son essence, un reniement de sa Liberté. Je ne vous juge pas car, que vous restiez ou non, vous alliez être responsable de beaucoup de sang. Je dis simplement que l'heure est grave. »
« - C’est le lourd fardeau de l’homme de Justice. Défendre des vies passe souvent par le sacrifice de certaines… Mais vous l’avez parfaitement deviné, notre rencontre doit rester secrète, car si elle ne le reste pas, vous pourriez également avoir du sang sur les mains Comtesse. »
« - Certes. »
« - Voyez-vous ce tableau, Comtesse ? »Il indiqua la toile qui reposait, évidente, contre le mur. « J’aime beaucoup la patte de l’artiste. Mais qu’importe, reconnaissez-vous le lieu qui y est dépeint ? »
- L'Étang de Diefenbach. Le coucher de soleil y est aussi sublime que l'eau est sombre. La Comtesse se souvint de cet après-midi où elle y était restée seule abîmée dans la contemplation de son avenir alors qu'elle venait d'apprendre qu'elle était enceinte du Comte de Loewenstein...Le style pictural me rappelle en effet vaguement quelque chose... Mais pourquoi ce lieu vous intéresse-t-il ?
« - Que pouvez-vous me dire de ce lieu ? J’ai entendu mille récits plus abracadabrants les uns que les autres. Certains me disent qu’il est source de bonheur et de fortune, d’autres que c’est une malédiction, d’autres que c’est un lieu pour les amoureux… Qu’est-il pour vous, cet étang ? »
- Un Étang. Fort agréable à regarder, je l'avoue, mais que voulez-vous qu'il représente de plus pour moi ?
« - A vous de me le dire. »
« - Je ne vois pas où vous voulez en venir ? Vous voulez que je vous parle des légendes folkloriques concernant les sorcières qui viennent s'y baigner la nuit ? Je pense que nous avons malheureusement plus profond à brasser que ces eaux boueuses non ? »
« - Des sorcières ? De plus en plus intéressant… Croyez-vous aux Sorcières, Comtesse ? »
« - Oui inspecteur. Vous trouvez ça puéril ? Ca vous amuse ? Alors j'en suis heureuse ! Elles auront fait rire au moins une personne sur cette planète. Car j'avoue qu'elles avaient plutôt initié la tendance inverse... »
« - M’amuser ? Me faire rire ? Vous extrapolez bien vite Comtesse. Je ne crois pas aux Sorcières. Une vaste supercherie s’il en est une, mais rondement bien ficelée, je vous l’accorde. Vous n’avez toutefois pas répondu à ma question. »
« - Pouvez-vous la reformuler s'il-vous-plaît ? »
Il la regarda fixement, quelques instants.
« - Croyez-vous aux Sorcières ? »
« - Il me semble avoir répondu. »
« - Soyez plus explicite alors. »
« - Oui inspecteur... Moi, Alicia Maetriani, crois profondément en l'existance des sorcières de Forbach. C'est assez explicite ou bien une déclaration sur l'honneur vous siérait-elle davantage ? »
« - Ne faites pas dans le sarcasme Comtesse, ce ton vous va si mal… Pourquoi croyez-vous aux Sorcières ? »
« - Ne jouez pas à l'inspecteur retors, ce masque risquerait de trop bien vous aller... Si je crois aux sorcières c'est parce qu’elles m'ont donné suffisamment de preuves de leur existence. Entre sources envoûtées, fantômes déchaînés et messe de minuit sur le Parvis invoquant un démon, nier leur existence se résumerait pour moi à renier ma Liberté, aliéner mon essence, et tout ce que j'ai cité auparavant. »
« - Renier votre Liberté et aliéner votre essence… Des paroles bien étranges pour un simple témoin de ces terribles évènements… Les Sorcières vous auraient-elles donc affectée profondément ? »
« - Ce sont des sorcières qui ont tué ma sœur, j'en suis certaine. C'est également une sorcière qui a tué mon mari, je le sais. Alors oui, mon sang et mon coeur ont été éclaboussés et maculés, profondément. »
« - Vous devez les haïr pour la peine qu’elles ont du vous causer… »
« - Je parle avec mon cœur et dois vous sembler bien cruelle et peu subtile. Je tiens à corriger ce dernier adjectif à vos yeux. J'ai bien dit "ce sont DES sorcières qui ont tué ma sœur". Je ne pense pas qu'elles soient toutes monstrueuses, mais oui, celles qui m'ont volé mes proches, je les hais. Incommensurablement. »
« - Vous faites une différence… Intéressant. Bien peu de gens se moque d’une telle distinction… Pourquoi penser ainsi à contre-courant ? »
« - Je ne sais si c'est à contre-courant mais il me semble plus judicieux de prendre chaque être isolément dans toute sa complexité. Vous ne raisonnez pas comme ça en tant qu'enquêteur ? »
« - Parfaitement… Et, en tant qu’individu, vous êtes tout à fait singulière Comtesse. »
« - Pléonasmique... »
« - Néologique. L’individu n’a de singulier que ce qui le distingue de la masse, ce qui est bien différent de ce qui en fait un individu. Mais passons. Pensez-vous que Laura était une sorcière ? »
« - Si elle l'avait été elle ne me l'aurait pas dit. Tout comme si je l'étais je ne le dirais à personne. Les sorcières doivent se protéger et donc mentir ou cacher. Non, je ne pense pas que Laura était une sorcière. »
« - Si elle ne l’aurait dit à personne, sur quels faits vous basez-vous pour affirmer votre réponse ? »
« - Un pur ressenti personnel. Si je vous avais dit que je la pensais sorcière vous m'auriez demandé comment l'affirmer. Si je ne vous avais rien dit de plus vous m'auriez demandé de "répondre à la question" alors je vous donne la réponse qui salira le moins l'image que vous avez d'elle. »
« - Pourquoi le fait qu’elle soit une sorcière devrait salir l’image que j’ai de cette femme ? »
« - Êtes-vous catholique Inspecteur ? »
« - Non. »
« - C'est ce qui me semblait en effet. Vous n'auriez même pas posé cette question autrement. Connaissez-vous la définition de "sorcière" ? »
« - Je serai ravi de l’entendre. »
« - Ce sont des filles du diable. L'Église catholique l'a dit. Est-ce l'image qu'on donne d'une amie morte ? »
« - Je ne crois ni à Dieu, ni au Diable. Une fille du diable ne peut donc exister pour moi. Mais qu’importe je comprends votre point de vue. Néanmoins, les victimes ne sont pas toujours d’un blanc immaculé et il arrive qu’elles soient la propre cause de leur mort. Maintenant, je veux bien croire que ce ne soit pas le cas de Laura. Connaissez-vous des Sorcières ? »
« - Non. »
« - Savez-vous mentir Comtesse ? »
« - La réponse est dans la question. Une comtesse sait mentir. »
« - Devez-vous mentir ? »
« - Bien entendu, sinon je ne saurais le faire. Mais comme vous l'aurez probablement compris, c'est une seconde nature pour un forbachois. »
« - Oui, la vérité est une denrée rare dans cette ville, une sorte de substantifique moelle qu’il est bien difficile d’extirper de son solide os. Mais pourquoi mentez-vous ? »
« - Mon bien-être et celui de mes proches. »
« - Pouvez-vous être plus explicite ? »
« - Non, désolée. »
« - Feriez-vous preuve de mauvaise foi ou me mentiriez-vous ? »
« - Je pense que je serais capable des deux. »
« - C’est évident… Vous sentez-vous menacée Comtesse pour vous protéger ainsi ? »
« - Je suis une femme de pouvoir. Je suis menacée. »
« - Avez-vous seulement encore un pouvoir ici Comtesse ? Il me semble que le Conti en a pris la moindre miette qui vous était due. »
« - Ne me sous-estimez pas Inspecteur. Si je suis là où je suis, marié à qui je suis marié, c'est que j'ai du pouvoir et que je compte en avoir plus encore. »
« - Allons, allons. Vous n’estimez plus votre mari, donc je doute que c’est réciproque, surtout pour un homme comme lui. Votre fils aîné aurait du reprendre les rennes du pouvoir à votre place, n’est-ce pas ? Vous méprisez le Conti car il vous a retiré le pouvoir que vous attendiez alors que vous comptiez y accéder grâce à lui, le temps que jeunesse se passe et que votre fils soit en âge de diriger, me trompe-je ? »
« - Tout n'est pas juste, notamment les raisons de mon mépris pour le Conti, mais globalement vous avez saisi l'affaire. »
« - Alors dites moi, quel pouvoir vous reste-t-il ? »
« - Vous en seriez étonné. Et probablement devriez-vous dèslors ouvrir une nouvelle enquête, alors restons-en là. Sachez qu'il m'en reste suffisamment pour dicter ma loi comme j'ai toujours su le faire : silencieusement. »
« - Quelle nouvelle enquête devrais-je ouvrir ? Eclairez-moi. »
« - Non, désolée. »
« - Quel dommage, moi qui m’attendait à des grands étonnements, me voilà déçu. Mais qu’importe. Il n’y a point de surprise. Il ne vous reste aucun pouvoir politique et, hormis les politiciens, il n’y a que les Sorcières pour manœuvrer dans l’ombre et silencieusement, n’est-ce pas ? Depuis quand êtes-vous une Sorcière, Comtesse ? Depuis très longtemps j’imagine… Sinon vous n’auriez pas autant confiance en votre pouvoir… »
« - Vous me décevez. »
« - Et vous me fascinez… Décidément, vous êtes pleine de surprises… Je me demande comment personne n’a pu le voir depuis tout ce temps… Peut-être le sol de Forbach est… »Il marqua une pause, semblant réfléchir un instant, cherchait-il ses mots ? « parsemé de nombreux cadavres, plus qu’on ne pourrait le penser. »
« - Oui je vous fascine, probablement une fascination due à un sort ! Allez je vais prendre mon balais et m'envoler à califourchon après avoir replacé ma pustule sur mon nez. Vous me décevez beaucoup. Nous cherchons un assassin et vous m'accusez de sorcellerie ? Moi ?! Vous êtes puéril. Révisez l'Histoire de France et apprenez que des femmes ont eu du pouvoir sans magie ! Vous m'insultez. Je devrais vous renvoyer d'où vous venez, peut-être alors comprendriez vous l'importance de mon pouvoir politique... Mais bien que vous veniez de perdre toute crédibilité à mes yeux, vous êtes le seul qualifié pour résoudre cette enquête. Considérez que je suis une sorcière si vous voulez mais avancez Seigneurs ! »
« - Votre fils faisait bien moins grand cas d’une telle accusation. Mais quand bien même, il m’a appris bien des choses sur vous, comme le fait que vous ne vous déplacez pas en balai, Comtesse. »
« - Oui, nous préférons les plumeaux, c’est tellement plus pratique à ranger... »
« - Comtesse… Comtesse… Comptez-vous nier l’évidence ? Allons, je ne suis pas un Inquisiteur, cela ne m’intéresse pas. Mais j’ai besoin de tous les éléments. Vous n’êtes pas sans savoir que dissimuler des informations à un Enquêteur Royal est passible de peine, n’est-ce pas ? »
« - Vous savez ce qui est le plus condamnable ? C’est que vous puissiez être certain d’une chose que même mes plus proches amis n’auraient pas découverte. Vous vous surestimez Inspecteur. Repensez les arguments qui vous ont mené à votre conclusion. Ils sont faibles. Vous-même ne pouvez y croire sincèrement… »
« - Les arguments ? J’ai plusieurs aveux. Dont l’un émanant d’un de vos fils, qui, à ce que j’ai entendu, n’est pas celui qui vous aime le moins. Mais je vais vous dire ce que je crois. Je ne fais peut-être pas partie de l’Inquisition, mais j’ai le pouvoir de vous livrer à eux directement, maintenant si cela me chante. Je suis certain qu’ils pourraient obtenir des aveux d’une manière bien moins agréable et non sans conséquences. Je vous propose de le faire librement et de repartir de la même manière, mais je ne vous tendrais pas la main très longtemps. »
« - Avez-vous consommé une substance psychotrope ? »
« - Bien. Vous avez fait votre choix. Vous êtes en état d’arrestation. »Il prit la direction de la porte du petit salon, prêt à interpeler le cocher. « - Puisse l’Inquisition avoir pitié de vous. »
« - Je vais vous dire, vous vous sentez si plein de pouvoir que vous devez probablement être un sorcier ! Allez ! Je prends mon balais et vais de ce pas en avertir mon mari. Vous repenserez un peu plus sérieusement à l’étendue de mon pouvoir dans votre bain de flammes… »
« - Vous ne sortirez pas d’ici. N’avez-vous donc point entendu ? Vous allez vous asseoir tranquillement en attendant vos nouveaux geôliers, et si vous ne le faite pas, j’utiliserai la manière forte. Me suis-je bien fait comprendre ? »Il demanda au majordome qui passait dans le coin de faire mander le cocher.
« - Vous pensez que mon mari laissera sa femme se faire accuser de sorcellerie injustement et salir sa propre réputation ? Mais je suis pressée de voir la réaction des inquisiteurs à l’instant où je leur dirai que vous n’êtes pas catholique. Vous n’avez aucune voix à rien en matière d’hérésie. Tandis que moi, Comtesse assistant depuis toujours à la messe, ils ne pourront que me croire lorsque je leur dirai que c’est vous-mêmes qui avez écrit la lettre de l’Agent du Diable afin de trouver une solution de repli face à cette obscure enquête. Car après tout, vos entretiens ici sont restés secrets, nulle preuve donc, que vous n’avez pas cessé d’investiguer. »
Owen dégaina son mousquet.
« - Vous n’avez peut-être pas tort, au fond du compte. Mais qui croira-t-on ? Un Enquêteur Royal ou une morte ? »
« - Ca devient soudainement plus intéressant ! »Alicia se leva d’un bond prise d’une puissante vague d’adrénaline. Elle était prête à user de tout son savoir faire tant l’inspecteur l’exaspérait. « - Alors ! Je suis forcément une sorcière puisque je ne crains pas le plomb de votre pistolet, c’est bien ça ?! Un peu de cran Mansholbidule ! »
« - Du cran ? Vous pensez sérieusement que je n’en ai pas ? »Il s’approcha d’elle, l’arme à la main. « - La seule chose qui retient mon doigt actuellement c’est l’idée de devoir salir ce petit salon qui n’est pas le mien. Mais je n’hésiterai pas si nécessaire. Alors, soit vous parlez, soit Forbach accueillera dans le deuil la nouvelle de la mort de sa Comtesse. »
« - Vous bluffez… »À la porte le majordome et le cocher observaient la menace stupéfaits. « - Dégagez ! »
« - Oh… Vous pensez que je bluffe ? »Il tira légèrement à côté de la Comtesse, le coup terminant dans le fauteuil où elle était assise. Il rengaina rapidement son mousquet avant de sortir l’autre. « - Tant pis, je rembourserai la reprise de ce fauteuil. Croyez-moi, j’ai bien mieux à faire que de bluffer, et la prochaine balle ne sera pas pour le mobilier. »
« - Vous avez tiré !!!? Mais vous êtes un grand malade ! »
« - Simplement déterminé. Allez-vous répondre ou faudra-t-il me contenter des aveux que j’ai obtenus et de la rigidité de votre cadavre froid ? »
« - Vous ne semblez pas comprendre »Alicia avança vers lui. « Je n’ai pas peur de ça. »Elle arrivait à quelques centimètres de lui. « Ma vie est faite, mon œuvre terminée. Je ne crains pas la mort. D’autant plus si cette dernière vous punit. Car aujourd’hui il y eut des témoins et que pour le meurtre d’une Comtesse catholique, vous risquez la potence. Alors sachez que les morts ne parlent pas, mais qu’ils ne peuvent pas non plus écouter les réponses… »
« - Un meurtre ? Quel meurtre ? Vous avez renvoyé vos témoins. Il n’y a là qu’une légitime défense. Mais si votre sort ne vous intéresse pas, peut-être sériez-vous plus concernée par celui de votre fils aîné. »
« Vous êtes un vrai bourrin… Après Adal et moi-même, c’est au tour d’Amaël ? Mais vous êtes à pleurer ou railler, je ne sais pas bien… À présent posez ce pistolet ! Et reprenez avec des questions raisonnables ! Je ne suis pas contre vous, mais je suis pour moi. »
« - Je n’ai rien contre Adal, c’est un brave garçon. Contre vous et votre aîné, là c’est une autre histoire, surtout si vous vous obstinez dans le déni et le mensonge. »
« - Ecoutez, les témoins ne sont pas partis sans rien voir. Ils ont très bien vu et statueront sur tout sauf une légitime défense. Sortez de vos fantasmes. Je ne peux vous dire que je suis une sorcière sous l’unique prétexte que c’est ce que vous voulez ! »
Owen soupira.
« - Partez. Mais lorsque Forbach comptera ses morts de la main de l’Aasassin, c’est vous qui porterez le poids de leur mort car vous avez fait montre d’un orgueil sans limite. Nous nous reverrons surement à ce moment-là, lorsque le sang aura vaincu votre égo. Au revoir, Comtesse.»
Sur ces mots, il rangea son mousquet et sorti du salon.
« - Non Inspecteur. C’est votre orgueil et votre pugnacité qui viennent de condamner des innocents. »
Revenir en haut Aller en bas
https://witchslay.forumsrpg.com/autres-habitants-f51/owen-josh-l
 

Car il y a toujours un mensonge... [Rosbruck]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Witch Slay :: Sur les Pavés - Ville :: Les Quartiers Résidentiels-