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 Mère Mattea

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Cassandra de Saint-Loup
Inquisiteur Général
Inquisiteur Général
Cassandra de Saint-Loup


Mère Mattea Vide
MessageSujet: Mère Mattea   Mère Mattea Icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 2:18

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Mère Mattea Inquis11

Mère Mattea Effigi11

Nom : Valdemar

Prénom : Cassandra, puis Mattea

Surnom : Le premier qui s'aviserait de lui en donner un en pâtirait.

Âge : 35 ans, mais elle en paraît bien plus.

Titre : Bourgeoise

Métier : Mère Supérieure du carmel thérésien de Rome.

Lieu de Résidence : Bien que son séjour à Forbach risque de se prolonger, elle est descendue dans une auberge.

Relations particulières :
Mattea est en relation avec le Vatican et a d'excellentes relations dans le monde religieux. Certes, son influence ne s'étend qu'au clergé, mais c'est un point qui n'est pas négligeable. À cela, on peut ajouter son amitié particulière avec les Chevaliers de Malte et plus particulièrement l'un d'entre eux, Amaël de Saint-Loup. Elle a toutefois tissé des liens plutôt forts avec bon nombre de Chevaliers de cet ordre. Ils savent qu'elle est leur alliée dans l'échiquier géant sur lequel ils évoluent tous.
Bien qu'elle ne s'en souvienne pas, Mattea avait également une excellente relation avec sa sœur, Viviane. Leur complicité n'avait d'égal que leur ressemblance frappante et marquante.

Sentiments vis-à-vis des Sorcières : Haine. Mettre plus que ces simples lettres serait enlever de sa puissance au mot.

Objectif éventuel de développement :
Commençons par le plus évident : le but de Mattea est de retrouver sa mémoire, en l'arrachant de force aux sorcières s'il le faut. Elle aimerait également se venger de ces dernières. Et quitter les ordres. Néanmoins, je trouve que les pistes de développement les plus intéressantes apparaissent au cours du jeu.

Signe distinctif : Mattea est une femme dure et intransigeante.

Description physique :
Mattea est une jeune femme qui aurait dû être belle. Chevelure de feu – tous les signes indiquaient qu'elle serait une sorcière – yeux verts et peau nacrée, elle avait de quoi séduire. Seulement, la rancœur a transformé son corps. Il est dit d'une femme qu'elle est belle lorsqu'elle sourit. Mattea ne sourit jamais sincèrement. Elle montre les dents, plutôt. Elle n'est pas la jeune femme épanouie qu'elle aurait dû devenir. Certes, elle a conservé ses cheveux roux et ses yeux verts, mais la froideur qui se lit sur son visage la vieillit terriblement. Alors qu'elle n'a que trente-six ans, les gens lui en donnent quarante. Si elle prenait la peine de se départir de sa réserve et de son hostilité, elle serait certainement attrayante. Seulement, ce n'est jamais le cas.
En revanche, Mattea a été très attentive à se maintenir en bonne forme physique. Marche quotidienne, assouplissement et endurance : tels sont les seuls exercices auxquels Mattea peut se livrer sans scandale dans un couvent. De ce fait, elle a conservé sa forme et sa taille.
Mattea ne se souvient pas des tissus fins et élégants qu'elle a porté durant sa jeunesse. Elle ne connaît que la toile et le jute durant son noviciat, puis le coton et la laine après ses vœux. Même devenue Mère Supérieure, elle est attentive à conserver une certaine simplicité. Mais depuis qu'elle est l'envoyée de Rome, elle se permet de délaisser l'uniforme pour revêtir des frasques confortables de voyageur, parfois masculines, une grande croix bien placée en évidence sur sa poitrine, pour que son statut n'échappe à personne.

Description psychologique :
Mattea est une personne sans compromis. Elle est entière et se lance à corps perdu dans ce qu'elle entreprend, ce qui lui a valu – et lui vaut – une certaine admiration. Mais dans le fond, c'est une femme sans passé. Et même si elle s'est donné les armes pour assurer son avenir, elle vit particulièrement mal ce voile sur sa jeunesse.
Une fois que Mattea a une idée, il est bien difficile de l'en détourner. Si sa rigueur est appréciée par le Vatican, son côté intraitable, voire borné, l'a toujours éloignée du travail en équipe. Elle campe fermement ses positions et n'envisage pas la capitulation. Elle est de ces femmes à la trempe d'acier, qui même quand elles ont tout perdu, ont encore un regard de vainqueur.
Les failles sont rares dans l'armure dont Mattea s'est entourée. Elle a toutefois énormément de mal à encaisser des attaques sur son passé, qu'elle ignore. De même, l'idée de ne pas avoir eu le choix la torture beaucoup. Entrer dans les ordres était la seule façon qu'elle avait pour s'en sortir. Elle sait qu'elle n'aurait pas pu faire autre chose, mais elle trouve que les conséquences sont bien lourdes à porter. Partager le toit d'un homme ne lui aurait pas déplu...
Une chose est sûre : elle a suffisamment progressé dans la hiérarchie pour ne plus être celle à qui on impose sa volonté, mais bien celle qui impose sa volonté.

Mère Mattea Vita_a11

Orage et nuit. Obscurité au cours de laquelle...
La petite Cassandra naît. La pluie bat la porte de la maison Valdemar. Cassandra est destinée à devenir sorcière. Ses cheveux roux sont une marque de sorcellerie, mais loin de s'en horrifier, ses parents en sont ravis. C'est que, sorciers de leur état, Anthelme et Iris Valdemar placent énormément d'espoir en ce premier enfant qui leur naît. Les augures sont excellents : la tribu d'Olrun compte une nouvelle future Apprentie.
Les premières années de Cassandra sont paisibles. Issue de la bourgeoisie, elle échappe à la dureté de l'apprentissage noble et à la misère du peuple. Elle apprend à lire et à compter, sous l'œil attentif de sa mère et celui bienveillant de son père. La volonté de Cassandra ne met pas longtemps à être remarquée. Loin de s'en inquiéter, le couple Valdemar encourage l'énergie de la petite. Les temps sont heureux et les jours sont aisés : aucune ombre ne ternit le tableau.
Le commerce familial est basé sur les draps. Valdemar est synonyme de qualité. Les produits d'Anthelme sont raffinés et toute la région se les arrache. Cassandra grandit entourée de chiffres et de symboles, rapidement mise dans le secret de ses sorciers de parents. Dès sa petite enfance, elle est fière de savoir qu'un jour, elle rejoindra les rangs de la puissante tribu d'Olrun.
Lorsqu'elle a quatre ans, une petite sœur lui naît. La gamine tombe rapidement sous le charme du bébé. Bébé qui est aussi roux qu'elle, mais qui porte le nom de Viviane. Il ne faut pas attendre longtemps : dès que Viviane sait marcher, les deux sœurs deviennent inséparables. Toujours fourrées à deux, elles sont les reines incontestées de leur univers.
Le temps passe sans démentir leur connivence. Les deux sœurs partagent de moins en moins de jeux, car Cassandra est plus âgée et doit se consacrer à d'autres activités, mais leur lien reste fort. En fait, toutes les connaissances de la famille s'accordent à dire qu'on dirait des jumelles. Pourtant, il y a plusieurs différences notables : le nez de Viviane est plus fin, la taille de Cassandra est plus souple, la peau de l'une est plus claire, le maintien de l'autre est plus gracieux.
Et enfin, Cassandra a dix ans : l'âge d'entrer dans la Tribu d'Olrun. Elle devient Apprentie, sous la tutelle de l'Aguerrie Mélanie. Petit à petit, elle doit s'éloigner de Viviane et passer son temps avec son Aguerrie. Cassandra est initiée aux arcanes de la sorcellerie. Elle reçoit son premier grimoire et commence à s'exercer pour maîtriser sa force intérieure. Et c'est assez naturellement qu'à seize ans, elle passe du statut d'Apprentie au statut d'Initiée.
Plusieurs années passent avant que la réalité ne rattrape Cassandra. Lorsqu'elle échoue une première fois à l'évaluation pour passer Confirmée, ses parents ne s'inquiètent pas outre mesure, même si Cassandra souffre terriblement. Elle n'avait pas prévu qu'elle pourrait être... une médiocre sorcière. Anthelme et Iris ne sont guère troublés : leur fille est jeune et elle a tous les atouts en main. Il ne peut s'agir que d'une erreur de parcours. Lorsque, six mois plus tard, elle échoue à nouveau, un affreux doute s'insinue dans le cœur du couple Valdemar. Comment se fait-il que leur fille soit incapable de réussir ce qu'eux-mêmes ont passé avec succès ? Cassandra, du fond de son puit de honte, perçoit parfaitement la déception de ses parents. Elle est mortifiée par son propre échec. Elle s'éloigne de son Aguerrie, dont elle sent le mépris. Il faut toute la persuasion de sa mère pour la convaincre que oui, ils l'aiment encore. C'est alors que Cassandra échoue une troisième fois. Elle n'ose pas aller vers Viviane. Pourtant, lorsque celle-ci entre à son tour dans la tribu d'Olrun, Cassandra sent que la situation lui échappe.

Orage et nuit. Obscurité au cours de laquelle...
Cassandra rate pour la quatrième fois son initiation. Elle a maintenant 20 ans. La pluie bat les arbres de la clairière où elle a encore été recalée. Pourtant, elle est déjà parvenue à faire entrer les gens en léthargie. C'est juste que... elle ne contrôle absolument pas son pouvoir. Or, c'est précisément ce qui est demandé à la sorcière de ce niveau. Le monde s'effondre autour de Cassandra. Elle n'a plus aucune excuse, hormis celui de ne pas avoir le don ou le talent de sorcellerie. Elle ne peut plus supporter le regard des autres sorcières. Elle est incapable d'encaisser la pitié des autres. La compassion !
C'est à ce moment-là que le cœur de Cassandra bascule. Elle a trop enduré pour pardonner. Elle a trop souffert pour s'obstiner. La vérité est qu'elle ne supporte pas son propre échec. Elle hait toutes les sorcières pour avoir réussi là où elle a raté. Le bras-de-fer qui s'engage en elle durera quelques mois : mois durant lesquels elle délaisse Olrun et tente de comprendre comment fonctionne le processus de malédiction, en consultant les grimoires d'autres sorcières pour son apprentissage. Elle est immédiatement percée à jour par la Grande Prêtresse, qui l'isole et lui demande ce qu'il se passe. Cassandra lui crache toute sa haine au visage. L'entrevue se termine très mal : Cassandra est maîtrisée et ramenée chez elle, avec interdiction d'en sortir.
Seule l'influence d'Anthelme et d'Iris permet de faire lever l'interdiction. Cassandra refuse de parler à qui que ce soit. C'est dans un véritable mutisme qu'elle s'enfonce. Son silence fait vraiment peur car il est total et inconditionnel. La seule personne qui semble échapper à la colère de Cassandra, c'est Viviane. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle lui parle. Discuter avec celle qui est promise à un brillant avenir dans la tribu d'Olrun lui est bien trop douloureux. Si Cassandra n'en veut pas à Viviane, elle n'est toutefois pas capable de passer au-dessus de ses ressentiments pour parler avec sa sœur.

Orage et nuit. Obscurité au cours de laquelle...
Cassandra explose. La pluie bat les rues de Forbach. Ses trois semaines de mutisme lui pèsent trop. Elle décide de quitter la tribu et c'est forte de cette décision qu'elle descend manger, geste qu'elle n'a plus accompli depuis précisément trois semaines. Finalement, elle ne mange pas. Elle jette avec froideur qu'elle méprise la sorcellerie et quitte Olrun. La réaction qu'elle déclenche l'étonne au plus haut point. Viviane fond en larmes, Iris s'écrie que c'est une très mauvaise idée et Anthelme pâlit à en faire peur. Ils n'ont pas le temps de tenter de la dissuader qu'elle s'enfuit en courant. Sa seule idée : aller trouver la Grande Prêtresse, lui vomir sa haine au visage et en finir avec toutes les histoires de sorcellerie. Seulement, rien, mais alors absolument rien, ne se déroule comme prévu. La Grande Prêtresse l'écoute jusqu'au bout et appelle ses trois prêtres. Avant d'avoir eu le temps de comprendre ce qui lui arrive, Cassandra se retrouve ligotée et placée au centre d'un pentacle. Dans l'extrême confusion qui règne dans son esprit, elle entend les voix désespérées des siens, puis les formules des Prêtres, puis les mélopées de la Grande Prêtresse... Elle tente de se dégager, mais tout effort est vain.

Orage et nuit. Obscurité au cours de laquelle...
Elle est seule. La pluie bat ses tempes. Elle ne sait pas ce qu'elle fait là. Elle n'a aucune idée de l'endroit où elle se rendait. Elle est incapable de dire son propre nom. Ses vêtements sont déchirés, comme si elle avait été jetée à terre par un cheval. Il pleut et elle est transie de froid. L'orage ne lui fait pas peur, mais elle sait qu'elle ne devrait pas être là.
Hagarde, elle ne sait pas quoi faire. Une ville est proche et un panneau de bois indique sobrement Forbach. Mais elle est sur les routes. Elle sait que c'est dangereux, qu'elle devrait être armée ou escortée. Alors, quand elle entend le galop d'un cheval, elle commence à courir, parce qu'elle a peur, parce qu'elle est désorientée, parce qu'elle a tout perdu. L'inévitable a lieu : elle chute, le cheval la rattrape et le cavalier en descend. C'est une cavalière, en fait. Enveloppée dans un manteau de luxe, une capuche rabattue sur la tête, des gants aux mains, la femme descend souplement de sa monture. Elle s'approche avec inquiétude et lui lance un regard de compassion, mêlé d'incompréhension. Lorsque la cavalière parle, sa voix lui évoque quelque chose, mais elle est incapable de dire quoi. L'inconnue s'étonne qu'une fille de riche traîne ainsi, seule et sans défense, sur les grandes routes. Elle comprend que ce qui reste de ses vêtements porte la marque d'une riche famille. Que s'est-il passé, demande la cavalière. Ont-ils été attaqués ? Est-elle la seule survivante d'une embuscade ? A-t-elle été violentée ? Quel est son nom ? Elle est sur le point de se mettre à pleurer quand elle se rend compte qu'elle ne peut vraiment pas répondre à ses questions. La cavalière comprend rapidement qu'elle a perdu la mémoire. Sa phrase lui fait l'effet d'un coup de couteau : Vous avez tout oublié, n'est-ce pas ? Et c'est vrai.
La cavalière a un geste très maternel : elle la prend dans ses bras un bref instant, en dépit de la pluie qui imbibe leurs vêtements. Puis, elle lui propose de la suivre. Elle prend la route opposée à Forbach et l'amène dans le carmel le plus proche. Elle se fait ouvrir au nom de la charité, explique en deux mots ce qui est arrivé et s'arrange avec la Mère Supérieure pendant que les sœurs s'occupent de l'amnésique, dans une autre pièce. La cavalière promet qu'elle va s'assurer qu'il ne reste pas un membre de sa famille en vie, et que, s'il est avéré que l'amnésique est seule au monde, elle versera jusqu'à sa mort au couvent de quoi nourrir la jeune fille retrouvée et de quoi lui permettre de monter dans la hiérarchie. Elle défend fermement le haut statut probable de l'amnésique : ses vêtements et le camée qu'elle porte autour du cou en sont la meilleure preuve. Elle insiste sur le fait qu'elle ne veut pas être connue et qu'il ne sert à rien de percer son identité. Une fois les arrangements pris, la cavalière part saluer sa nouvelle pupille et lui souhaite bonne chance. Puis, elle quitte le carmel sans se retourner.
Elle n'apprendra jamais le nom de la cavalière. Les religieuses diront qu'elle appartient à la catégorie des bienfaiteurs de l'ombre, ceux qui veulent rester dans l'anonymat mais qui n'oublieront jamais leurs protégés. Elle sera amnésique, mais pas idiote. Quand on lui propose de se choisir un nom, elle sait déjà ce qu'elle va répondre. Elle sait parfaitement ce que sont les ordres et sa stupeur a eu le temps de s'estomper. Elle a pris sa décision. Pour tous, elle sera Mattea. Le prénom est catholique et romain, la rapprochant déjà du but qu'elle vient de se fixer.
Au loin, Iris Valdemar tourne bride, le cœur déchiré. Elle ne reverra jamais sa fille, elle le sait. Et la vie religieuse est ce qu'elle a trouvé de moins pire pour son enfant chéri. La pluie se mêle aux larmes sur son visage. Adieu, Cassandra...

Orage et nuit. Obscurité au cours de laquelle...
Mattea prononce ses vœux. La pluie bat le clocher du carmel. La volonté de Mattea lui permettra d'aller loin. Les vœux ne sont que la première étape. Malgré ce qu'il lui en coûte, elle les prononce sans faiblir. Et elle s'y tiendra. Après tout, elle croit en Dieu, même si elle sait que l'idéal monastique n'est vraiment pas fait pour elle. Elle progresse dans la hiérarchie du carmel thérésien à grands pas. Sa jeunesse est un réel obstacle, mais elle parvient à la faire oublier. De même, elle parvient, véritable tour de force, à rendre son amnésie taboue et à empêcher, par sa volonté seule, les autres sœurs de lui en parler.
Mattea tente tout pour se souvenir. Prière, situations où elle se laisse à moitié mourir de faim en espérant un flash qui n'arrive pas, tout y passe. Au cours d'une séance de guérison intérieure durant laquelle elle tente à tout prix de se souvenir de son passé, le prêtre, qui est exorciste, réalise qu'elle est empreinte de sorcellerie. Comme il sait l'avenir auquel elle est promise, pour en avoir parlé avec la Mère Supérieure, il attend d'être seul avec elle et lui explique qu'il y a un voile de sorcellerie très puissant sur elle. Il lui propose de le lui enlever, découvre que le camée qu'elle porte toujours autour du cou est empli de sorcellerie, mais échoue dans son exorcisme et meurt quelque jours plus tard. Mattea n'osera jamais en reparler autour d'elle, de peur de freiner sa progression dans les ordres. Toutefois, elle cessera de porter le camée autour du cou. Une fois le choc passé, elle tente de comprendre. Et si le voile de sorcellerie posé sur elle l'empêchait de se souvenir ? Si c'était précisément l'objectif du sortilège ? Les questions valsent dans son esprit, sans la convaincre vraiment. Qu'aurait-elle bien pu faire pour s'attirer la haine de sorcières ?
L'ascension de Mattea est fulgurante, parce qu'elle obtient une mutation à Rome, où elle part rejoindre la branche mère de son ordre, les Carmélites. Là, elle passe encore quelques années à suivre les dures règles du carmel. Elle n'a pas encore trente ans et bien qu'elle le brigue, le poste de Mère Supérieure lui est encore inaccessible.
Mattea est ravie d'apprendre qu'elle est chargée des communications entre son ordre et le Vatican, car la vie au carmel lui pèse de plus en plus. À présent, elle ne rends des comptes qu'à la Mère Supérieure en personne. Elle évite désormais les exorcistes avec soin, mais elle a peur d'être un jour désignée du doigt. Même si elle sait que sa protectrice est décédée et qu'elle ne la verra jamais, elle tente de retrouver la personne du camée ensorcelé. Sa haine pour les sorcières se décuple à ce moment-là. Ce camée est tout ce qu'il lui reste pour comprendre d'où elle vient et pourquoi les sorcières l'ont réduite au silence.
C'est au cours de ses sorties régulières du carmel, dans les couloirs du Vatican, entre deux entrevues, qu'elle rencontre les Chevaliers de Malte. Sa première rencontre avec eux se déroule dans un ambiance de surprise et d'étonnement. Ils sont impressionnés par cette femme à la volonté de fer. Au départ, elle est sceptique face à ces hommes qui semblent apprécier sa compagnie pour ce qu'elle est. Mais très vite, elle parvient à se ménager des heures pour aller prier avec eux. Puis, pour aller discuter avec eux. Leurs rencontres sont souvent les mêmes : au moment où Mattea doit aller remettre son rapport hebdomadaire, quelques Chevaliers s'arrangent pour la devancer et retenir l'examinateur, lui permettant d'aller dans la chapelle, puis dans une confortable salle d'attente, où elle peut discuter à son aise et en tout bien tout honneur avec d'autres Chevaliers. Ces rencontres redonnent du sens à la vie de Mattea. Elle qui a passé toutes les années au carmel à tenter de se souvenir, elle se sent libérée. Elle découvre une véritable amitié. De toute façon, Mattea est vertueuse et n'a jamais trahi ses vœux. Elle découvre, à travers les récits de ses amis, les pays étrangers, elle fait les voyages qu'elle ne fera jamais, elle s'échappe virtuellement de son cadre de vie. Parmi tous les Chevaliers, il en est un qu'elle apprécie particulièrement. Amaël de Saint-Loup et Mattea s'entendent comme larrons en foire.
Vient le jour où les Chevaliers de Malte sont mis dans une situation délicate, dont ils sont sauvés par Mattea. En retour, ils lui assurent la position de Mère Supérieure. Elle devra encore attendre trois ans avant que la précédente décède et qu'elle en prenne effectivement les fonctions. Et le piège se referme sur Mattea. Obligée de transmettre sa charge de communication à une autre sœur, elle ne voit plus les Chevaliers de Malte. Très vite, elle comprend son erreur : elle n'aurait jamais dû demander la position de Mère Supérieure. Mais elle n'est pas une femme de regrets et utilise sa position sans complexe pour faire appeler Amaël de Saint-Loup. Elle fera d'une pierre deux coups. Aussi, Amaël n'est qu'à moitié surpris quand elle lui dit qu'elle veut participer à la Chasse aux Sorcières. Il est un des rares qui sait pourquoi Mattea accorde tant d'importance aux affaires de sorcellerie. De leurs discussions, il est ressorti qu'elle est vraisemblablement sous l'emprise de sorcellerie très puissante. Alors il l'aide sans hésiter. À sa demande, l'Ordre des Chevaliers de Malte propose au Vatican d'envoyer Mère Mattea sur le terrain.

Orage et nuit. Obscurité au cours de laquelle...
Elle quitte le Vatican. La pluie bat les routes boueuses. Mais elle goûte sa liberté retrouvée. Amaël a été parfait jusqu'au bout : elle est envoyée à Forbach, la ville près de laquelle commencent ses souvenirs. Mattea connaît son ordre de mission par cœur, elle tient précieusement la missive papale contre sa poitrine. Elle sait qu'elle devra se soumettre, malgré son haut statut, aux instances en place à Forbach. Cela ne la gêne pas. Elle sait qu'elle devra se faire discrète. Elle sait qu'elle devra tuer. Elle ne l'a jamais fait mais n'a pas peur de le faire. Elle accomplira sa mission. Elle lèvera le voile sur son passé. Il se trouvera bien une sorcière pour avouer sous torture un moyen de retrouver ses souvenirs...

Orage et nuit. Obscurité au cours de laquelle...
Mère Mattea arrive à Forbach. La pluie bat à ses oreilles. Forbach, c'est à la fois un accomplissement et un point de départ.

APRÈS L'ELLIPSE


Les souhaits de Mattea deviennent réalité juste après le Muguet. Ses liens avec Viviane sont redevenus ce qu'ils étaient avant. Si sa sœur s'en souvient parfaitement, Mattea n'en a pas vraiment conscience. Elle sait juste qu'elle n'aurait jamais cru s'entendre aussi bien avec quelqu'un. Et de temps en temps, elle revoit l'image des deux fillettes rousses qui courent comme des lapins. C'est le seul vestige de sa petite enfance, et elle le chérit du plus profond de son cœur. Mattea redécouvre la maison familiale avec une pointe d'émotion, mais ce qu'elle espère secrètement ne se produit pas : aucun souvenir ne s'impose à elle. Toutefois, le personnel de la grande maison bourgeoise la reconnaît, ce qui finit de lui faire retrouver la saveur des années oubliées.

Les jours passent, les rapports au Vatican sont réguliers et précis. Elle y recommande Frère Ethan et le fait nommer Père à Cluny. Puis, quand elle est en ordre avec ses devoirs, Mattea ouvre les hostilités. C'est qu'elle a une guerre personnelle à mener contre Alicia de Sarrebourg, qui a annoncé publiquement ses fiançailles. Les aveux de Touchedieu n'ont aucune valeur, elle le sait parfaitement. Elle pourrait faire usage de son blanc-seing pour faire emprisonner la sorcière, mais elle estime que ce serait injuste. En outre, elle veut lui faire lever le voile qui pèse sur ses souvenirs. Après une confrontation directe où Mattea provoque la sorcière, elle la poursuit sans relâche, mais découvre qu'elle n'appartient pas à Olrun. Profondément déçue que Gabriel Touchedieu se soit trompé en la désignant comme d'Olrun, Mattea laisse quelques jours de répit à Alicia. Après tout, elle manque encore de preuves...

Partie chercher une parole de réconfort chez Viviane, elle apprend avec tristesse que cette dernière est absente. Néanmoins, elle est introduite dans la demeure : après tout, elle est la sœur de la maîtresse de maison. Demeurée seule, Mattea fouine, sans aucune mauvaise intention, simplement celle de redécouvrir son ancienne maison. Avisant la poussière accumulée sur la lourde étoffe recouvrant une petite table basse, elle veut secouer la pièce de tissu afin de la dépoussiérer, mais elle suspend son geste en la soulevant... la petite table s'avère être un coffre. Consciente qu'elle devrait reposer l'étoffe et quitter la pièce, Mattea ne résiste pas à sa curiosité et ouvre le petit coffre, persuadée d'y trouver des lettres jaunies par le temps. Perplexe, elle se retrouve face à deux grimoires. Aussitôt, elle craint le pire. Viviane ne serait tout de même pas... une sorcière ? Elle touche timidement le grimoire, et soudain, une myriade de souvenirs lui reviennent. Mille images l'assaillent, mais elle ne parvient pas à tout enregistrer. Elle se revoit, gamine appliquée écrivant fièrement des graphies incompréhensibles dans le grimoire tout neuf, presque vierge. Et elle comprend tout. Elle a envie de hurler comme une bête blessée. Seigneur, elle ne peut pas être une ancienne sorcière, pas elle ! Elle revoit Viviane, elle revoit son père, elle revoit sa mère. Elle revoit les larges tuniques blanches sans visage. Elle revoit la Tribu, dont le nom ne revient pas dans les souvenirs, comme s'il était protégé pour toujours, mais dont elle sait par l'Inquisition qu'elle se nomme Olrun. Et soudain, les deux gamines qui courent de son rêve parlent intelligiblement : Mystère tendre... Olrun.
Et Mattea pleure comme elle n'a jamais pleuré.

Sur ces entrefaites, Viviane arrive. Elle croit que Mattea a retrouvé la mémoire, craint un nouveau rituel et la supplie de cacher qu'elle se souvient de tout. Mattea nie : elle ne se souvient pas vraiment. Elle a seulement compris, parce que le souvenir lié au grimoire était suffisamment explicite. Viviane lui donne les clefs qui lui manquent en quelques mots, puis s'excuse de ne pouvoir en dire plus, parce que sinon, un nouveau rituel devrait lui être appliqué. Et Mattea accepte de rester dans l'ignorance. Pour protéger sa sœur, et pour se protéger de la souffrance qu'elle devine dans son passé.

Mais elle sait, maintenant. Elle n'a plus besoin de chasser les sorcières. Toutefois, elle reprend son grimoire. Elle en veut toujours aux sorcières de lui avoir volé son passé, mais elle comprend pourquoi et, Viviane aidant, elle décide d'en rester là. Comme dans un ensemble orchestré, le Vatican la rappelle à Rome, deux jours plus tard. Elle quitte Forbach en promettant à Sarah Geisler, à qui elle n'a pas osé avouer qu'elle était une ancienne sorcière, mais à qui elle a confié être amnésique, de lui écrire au moins une fois par semaine. Elles tiendront promesse. À cette correspondance s'ajoute celle qu'elle entretient avec Viviane, forcément, et aussi le tout récent Père Ethan. Les trois lettres sont différentes, mais elles permettent à Mattea d'assumer le choc de son retour à Rome. Rien n'y a changé, mais Mattea n'est plus la même femme. Elle a un nom et un passé. Et elle ne supporte pas d'être enfermée dans le carmel, même au titre de Supérieure. Elle commence par renoncer à sa position. Elle désigne celle qui va lui succéder, et se retire des affaires.

Son éternel ami, Amaël de Saint-Loup, choisit cet instant pour venir la voir. La nouvelle est tombée comme un couperet, la veille, ébranlant tous les vieux piliers du Vatican, parce que l'ambitieuse Mattea se retire de la vie publique. Amaël sait qu'il ne reverra plus Mattea dans les couloirs du Pape, mais il sait surtout qu'elle est à la croisée des chemins. Une décision s'impose. Il sait que c'est une question de jours, que Mattea va briser ses vœux et quitter Rome. Et ce jour-là, il veut être avec elle. Quand il la retrouve, il sait ce qu'il va lui proposer. Il a eu les huit mois de sa mission à Forbach pour mesurer l'ampleur de son affection, non, de son amour pour elle. Elle lui a terriblement manqué, et il n'entend pas la laisser s'éloigner. Il ne la laisse pas parler de son avenir, il lui en propose un : après tout, il vient d'une noble famille, il a des terres et de l'argent, suffisamment pour vivre à grand train. Oui, il lui propose ni plus ni moins que le mariage.

Mattea accepte, et ce n'est pas par dépit, ni par intérêt. Elle a également réalisé à quel point elle tenait à lui, et ce mariage est la meilleure chose qui lui arrive. Elle n'aurait jamais espéré attirer son attention, et c'est avec sincérité qu'elle lui sourit en acceptant. Un vrai sourire, comme elle n'en a plus fait depuis... plus de vingt ans. C'est le dégel.
Elle attend quelques jours encore avant de quitter les ordres et d'annoncer fièrement avoir retrouvé son passé. De Mère Mattea, religieuse amnésique forcée d'entrer dans les ordre, elle redevient Cassandra Valdemar.

Quasiment au lendemain des noces, qui sont un terrible centre de commérages, car les deux mariés sont très vieux, mais auquel assistent Viviane et Père Ethan, ainsi que les Chevaliers de Malte quasiment au grand complet, le père d'Amaël décède. Voilà Amaël propulsé Comte de Rodez. Cassandra le seconde de son mieux : elle a l'habitude des intrigues et l'adaptation n'est guère longue. Elle est heureuse : lentement, l'amour efface les vingt années de rancœur et de souffrance. Elle connaît la rédemption qu'elle n'aurait jamais cru connaître. Elle ne se départit pas de son caractère, mais elle apprend à sourire de nouveau.

Très rapidement – un peu trop pour les mauvaise langues – leur naît une petite fille. Son prénom est un long combat. Amaël souhaite appeler sa fille du nom des femmes de la Maison de Rodez, et Cassandra souhaite lui donner un nom de fleur, comme celui de sa propre mère. C'est une façon pour elle de rendre hommage à celle dont elle ne garde aucun souvenir. Finalement, c'est elle qui l'emporte, et la petite prend le nom de Narcissa.

Narcissa grandit en paix, choyée par son père, sa mère et l'ensemble du château. Elle a beaucoup reçu : les mèches rousses de sa mère, les yeux volontaires de son père, le sang des Comtes de Rodez, la grâce des Françaises. Mais très vite, Cassandra retrouve en Narcissa des pans entiers de la personnalité de Viviane. Elle devine, non elle pressent que sa fille aura les mêmes dispositions à la sorcellerie que sa sœur. C'est une question de potentiel et d'affinités, mais Cassandra sait que si Narcissa entre en contact avec les sorcières, elle lui échappera.

Pourtant, le temps passe, paisible, heureux. Amaël et Cassandra n'ont pas d'autre enfant – et ce n'est pas faute d'essayer – mais la situation leur convient. Amaël voudrait prévoir des fiançailles pour sa fille unique, question de lui assurer un avenir, mais Cassandra est intraitable sur ce point : sa fille ne vivra pas la même situation qu'elle. Elle veut que Narcissa ait le choix. L'argument le plus fort en sa faveur est qu'elle est très jeune. Aussi, Narcissa, malgré sa position, reste libre de tout engagement, pourvue d'une dot terriblement attractive...

Viviane vient passer plusieurs jours au moins une fois par année, et Cassandra invite régulièrement le petit de Sarah Geisler, pour lui faire voir du monde et l'arracher à la brume de Forbach. Elle déplore toujours les refus de son amie, mais elle la sait débordée de travail. De même, elle propose régulièrement à Père Ethan de venir, mais ses invitation sont toujours poliment déclinées. Elle ne s'en formalise pas : les lettres sont suffisamment soutenues pour combler l'absence de ses amis. Lors d'un de ses passages, et de manière plutôt inattendue, Viviane lui parle des sorcières du Lys. Et d'Alicia Maestriani. Cassandra écoute, et se souvient qu'elle a haï cette femme. Le sentiment a changé, mais la situation lui laisse un goût d'inachevé. Une fois de plus, elle propose à Viviane de s'installer avec elle à Rodez. Elle a peur qu'un jour, l'Inquisition découvre que sa sœur est une sorcière. Elle ne veut pas perdre Viviane. Mais sa sœur est aussi butée qu'elle, et refuse de quitter sa ville natale.

L'année des onze ans de Narcissa, Amaël décède, des suites d'une maladie qui le terrasse en quelques jours à peine. Sa mort est foudroyante, comme celle de la moitié de la ville. Une épidémie dévaste le comté, mais Cassandra et Narcissa en ressortent sans même une toux. Cassandra pensera toujours que c'était dû au hasard, et Narcissa ne lui dira jamais que sa tante Viviane a dessiné d'étranges dessins sur les murs de sa chambre. Cassandra se remet difficilement de la mort de son mari. Elle s'était habituée à être heureuse, à l'amour apaisant et profond d'Amaël. Elle se souvient alors de la douleur et de la souffrance. Et elle le pleure de tout son cœur.

Le dur jeu des alliances familiales reprend le dessus. Cassandra n'a pas de garçon, et c'est la primogéniture masculine qui règne à Rodez, comme partout en France. La femme ne porte pas le titre, mais comme pour la plupart des veuves, Cassandra continue à être appelée la Comtesse. Toutefois, les gens parlent plus d'elle comme étant la Veuve. Elle porte bien le noir, mais rester à Rodez lui pèse. Amaël lui manque, pourtant, elle est décidée à ne pas s'apitoyer sur son sort. Le plus jeune frère d'Amaël, avec lequel elle avait des affinités, a pris le titre de Comte et continue de la traiter avec égards. Narcissa et Cassandra ont été priées de « continuer à considérer la demeure des Comtes de Rodez comme la leur ».

Et enfin, deux ans après le décès d'Amaël, il y a cette lettre de Sarah Geisler. Forbach est sur le déclin. Deux générations d'inquisiteurs s'affrontent : ceux de l'époque de Mère Mattea, et le sang neuf. Il faut calmer le jeu, et Sarah Geisler lui demande de l'aide. Cassandra pèse longuement le pour et le contre. Elle pense à Viviane, forcément, qu'elle aimerait revoir plus régulièrement. Mais elle voudrait protéger sa fille, et quel meilleur environnement que celui du comté de Rodez ? Amaël leur a laissé une fortune suffisante pour vivre confortablement jusqu'à la fin de leurs jours, mais elle craint pour sa fille. Rentrer à Forbach... Chasser la sorcière, défendre Viviane et venir en aide à Sarah. Cassandra reste chrétienne, malgré le positionnement de Viviane. Viviane est une exception, et sa Tribu jouit de cette exception, mais le Lys n'a pas à être épargné...

Quand Cassandra décide de retourner à Forbach, c'est l'incompréhension du côté de Rodez. La Veuve quitte le château pour aller dans une obscure ville de Lorraine ! Le frère d'Amaël la supplie de lui laisser Narcissa pour qu'il la marie à un bon parti, mais Cassandra refuse fermement et promet de revenir avant les seize ans de Narcissa. Le fait que Forbach soit sa ville natale sauve les apparences : il en impensable de laisser entendre que la Comtesse part chasser la sorcière. Forbach est prévenue, et une partie des domestiques de Rodez sont choisis pour accompagner Cassandra et Narcissa.

Et la Veuve arrive à Forbach. Le retour est étrange : discret mais impossible à ignorer. Elle reprend du service dans l'Inquisition, appuyant son amie et surprise de retrouver le petit David aussi arrogant, car elle ne l'a pas vu depuis plusieurs années. Elle protège également Viviane, mais elle surveille étroitement sa fille, dont elle sait qu'à la première occasion, elle se tournera vers Olrun. Enfin, c'est le drame : Viviane vient la trouver en expliquant, presque gênée, que sa fille veut devenir une sorcière et qu'elle pourrait la former. Mais elle voudrait son accord, parce qu'elle ne veut pas perdre sa confiance. Cassandra refuse fermement, persuadée qu'il s'agit d'une lubie. Sous le nez de l'Inquisition, elle ne peut permettre pareille folie. Seulement, la demande de Narcissa ne faiblit pas et le Pape finit par remercier tous les inquisiteurs. Alors seulement, Cassandra cède. Théoriquement, il n'y a plus aucun danger...

Forbach serait peut-être bien le lieu où elle n'aurait jamais dû retourner.

Mère Mattea Lusor310

Comment avez-vous entendu parler de The Witch Slay ? La toute première fois, très certainement par un Top-site (ou alors From Hell), ensuite, j'ai vu les mises à jour sur les Tables d'Olaria, ce qui m'a donné envie d'y jouer.

Qu'est ce qui vous a le plus plu sur ce forum ? Mon premier coup de cœur a eu lieu lorsque j'ai vu la vidéo d'introduction. Ensuite, l'allure générale, le contexte travaillé et la certitude d'y retrouver des joueurs de qualité ont fait le reste !

Disponibilité : Variable, mais vous pouvez compter sur une présence régulière.


Dernière édition par Cassandra de Saint-Loup le Mer 8 Sep 2010 - 23:39, édité 1 fois
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Alicia Loewenstein
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MessageSujet: Re: Mère Mattea   Mère Mattea Icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 12:49

Bon on sent qu'il y a le niveau !

L'ancrage contextuel est très appréciable, c'est bien écrit, il y a de l'idée jusque dans le détail, de la cavalière mystérieuse qui s'avère être la mère au voile de magie reconnu par l'exorciste, j'adore...

Fiche Validée !

Bienvenue parmi nous ! cheers
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Gabriel Touchedieu
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MessageSujet: Re: Mère Mattea   Mère Mattea Icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 13:06

Bienvenue Mémé! cheers
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MessageSujet: Re: Mère Mattea   Mère Mattea Icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 15:25

Merci Razz
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MessageSujet: Re: Mère Mattea   Mère Mattea Icon_minitimeMer 8 Sep 2010 - 23:41

Fiche éditée.
Vous pouvez regarder dans la partie "APRÈS L'ELLIPSE".
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MessageSujet: Re: Mère Mattea   Mère Mattea Icon_minitime

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