The Witch Slay
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 Car il y a toujours un début à une fin...

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Owen Mansholther
Enquêteur Royal
Enquêteur Royal
Owen Mansholther


Car il y a toujours un début à une fin... Vide
MessageSujet: Car il y a toujours un début à une fin...   Car il y a toujours un début à une fin... Icon_minitimeDim 3 Avr 2011 - 21:33

Après avoir reçu la lettre d’Alicia de Sarrebourg, beaucoup de choses avaient changés dans la réflexion d’Owen. Apparemment les meurtres commis dans cette ville n’avaient pas pour but que le plaisir malsain de tuer, mais il y avait bel et bien quelqu’un qui pensait réaliser un rituel « magique » pour invoquer il ne savait quelle créature « démoniaque ». Bien entendu, le rituel lui-même n’intéressait que peu l’Enquêteur. Il s’agissait forcément de quelque chose d’absurde, d’une méthodologie particulière dont la connaissance exacte ne donnerait pas plus d’information sur l’identité de celui qui le suivait. Ce quelqu’un avait des connaissances de l’ « occulte » et essayait des les appliquer. Les résultats importaient peu mais arrêter ce fou était tout de même une priorité, non pas pour empêcher un quelconque acte magique, mais bel et bien pour arrêter la folie meurtrière qui embrasait Forbach, comme on le lui avait ordonné. Dans ce but, le Loup de la Reine avait rendez-vous avec Elisabeth d’Hasbauer. Il avait apprit la mort de son mari, le Vicomte d’Hasbauer, mais elle restait la dernière personne à interroger dans ce Château. Aurait-elle des informations ? Il n’en savait rien. A l’heure convenue, il frappa à la porte des appartements de la veuve. Ce fut un domestique qui vint ouvrir la porte au sieur Mansholther et qui l'introduisit dans le salon. Elisabeth attendait devant la fenêtre, comme si elle attendait encore que son mari rentre. Lorsque l'Enquêteur fut là, il la salua convenablement et elle l'invita poliment à s'assoir. Sur la table en face d'eux, du thé et des gâteaux, elle savait qu'il n'était pas venu en visite de courtoisie et que cette conversation allait lui déplaire. Mais qu'importe, certaines choses avaient besoin d'être dites.
"Que puis-je faire pour l'Enquêteur Royal ?"
« - J’apprécierais grandement vos réponses concernant plusieurs questions que je me pose. Comme vous le savez, l’Agent du Diable n’est toujours pas sous les verrous et l’insécurité à Forbach va grandissant. Néanmoins, je suis persuadé qu’avec votre témoignage, il serait bien probable que cette époque soit bientôt révolue. »
"Et bien soit je vous écoute. Si je peux contribuer à faire cesser ce fou meurtrier, il n'y a pas à hésiter"
« - Ma première question vous paraîtra peut-être saugrenue, mais avant que je vous la pose, sachez que je n’ai aucun lien avec l’Inquisition ou tout autre ordre religieux, et que, moi-même, je ne crois pas en l’existence des Sorcières ni même en leurs prétendus pouvoirs. Toutefois, croyez-vous aux Sorcières, Vicomtesse ? »
"A n'en pas doutez, elles existent. Pour preuve, qui aurait pu sortir l'Oracle de l'antre maléfique dans lequel il se terrait, hormis des êtres avec des pouvoirs qui dépassent l'entendement." Elisabeth restait calme, presque indifférente à la question de l'Enquêteur. Cette conversation ne semblait pas avoir un grand intérêt pour elle - en apparence.
« - Merci. Connaissiez-vous Laura de Montfort personnellement ? Aviez-vous eu des rapports avec elle, que ce soit amical ou d’autre nature ?
"Oui, je connaissais Laura de Montfort et nos rapports n'avaient rien d'amicaux. Principalement parce qu'elle était une amie d'Alicia de Sarrebourg. Je ne vous jouerais pas la scène de la Noble scandalisée par la question car signe de suspicion à son égard. Puisque cela doit être dit, je ne l'ai pas tuée." Elle n'en dit pas plus, attendant que, de par son questionnement, le Loup de la Reine ne lui en dise un peu plus sur ce qu'il savait.
« - Je ne sous-entendais rien de tel Vicomtesse. C’est une question habituelle, qui permet notamment de déterminer la suite de l’entretien. Après tout, nul intérêt de demander des informations plus précises sur la victime à une personne qui ne la connait que de nom. Peu de gens sont prêts à tuer quelqu’un seulement parce qu’ils ne l’apprécient pas, encore moins s’il s’agit simplement parce qu’elle fréquentait une personne que vous détestez. Pourrais-je connaître la raison de vos rapports orageux avec la Comtesse ? »
"Et bien je dirais que nos caractères sont trop incompatibles pour qu'il puisse y avoir une entente durable entre nous. Elle n'a su que semer la division et la mort dans tout ce qu'elle a entrepris. Sous couvert d'innovation, elle a fait passer sa personne avant tout, ce qui ne correspond certainement pas à ma vision des choses !"
« - Qu’entendez-vous par « Elle a semé la division et la mort » ? »
Avait-elle parlé trop vite au point d'en dire trop ? Non, c'était loin d'être le genre de la Vicomtesse.
"Je suis désolée, mais nous rentrons dans détails trop personnels pour que je puisse répondre à cette question. Elle n'irait pas jusqu'à dire que cela n'avait rien à voir avec l'enquête, mais il n'avait pas à connaître l'origine de la haine qu'il y avait entre les deux femmes.
« - Bien, j’en prends bonne note. Avez-vous entendu parler de la particularité des cadavres que nous avons retrouvés ? »
"Et bien, j'ai plutôt entendu dire des choses. Les rumeurs vont vite, mais elles se défont de la réalité au fur et à mesure que les gens en parlent. Aussi je ne peux être certaine de la version qui correspond à la vérité. Mais si cela est nécessaire, je suis prête à l'entendre."
« - L’ensemble des cadavres présentaient la caractéristique d’avoir des yeux entièrement blancs, sans pupille. Certains prétendent que les yeux sont la fenêtre de l’âme et que s’ils sont devenus entièrement blancs, c’est que l’âme a quitté le corps. Qu’en pensez-vous ? »
« Je dois dire que l'imagination n'a pas de limite et lorsqu'on croit en Dieu on est forcé de reconnaître que cela reste une possibilité. Toute fois, je pense que l'on devrait, dans un premier temps, essayer de voir pour une explication plus terre à terre, ne vous en déplaise. Peut-être du poison ? Les gens de cette ville ont tellement en tête les sorcières et les Inquisiteurs qu'ils en oublient parfois ce qui viendrait à l'esprit de quelqu’un qui ne baigne pas dans tout cela. C'est en ça que votre présence est bénéfique à cette enquête."
« - Nous sommes profondément d’accord Vicomtesse, je ne faisais que vous demander votre avis sur cette question. J’ai moi-même peu de croyances de ce genre, mais je peux vous affirmer que ces corps n’ont pas été empoisonnés. Mais comme vous le suggérez, il y a probablement une explication plus terre à terre et elle sera mise à jour avant, ou après, l’arrestation du coupable. »Il marqua une petite pause et reprit :
« - Que pensez-vous du Conti Maestriani ? »
Elle reposa lentement sa tasse.
"Et bien, c'est un homme de pouvoir, c'est son seul but dans la vie. Pour sauver la ville, il a vaincu l'Oracle, en tuant mon Mari. Aussi, je le considère comme responsable de sa mort, même s'il ose dire qu'il a fait cela pour le bien de Forbach. S'il avait vraiment pensé au bien de la ville avant sa personne, ce serait lui qui serait mort ce jour là ! Au lieu de cela, la mort du Vicomte lui a permis d'assoir son pouvoir. Pour répondre à votre question de façon plus explicite, au cas où n'auriez pas saisi le sens que je donnais à mes paroles : je n'aime pas le Régent, car il ne peut prétendre au titre de Comte !"
« - Avez-vous envisagé la possibilité que votre mari ait décidé de lui-même de se sacrifier pour sauver votre fille de la puissance de l’Oracle ? Après tout, de ce que j’en ai pu apprendre, c’était elle qui était possédée lorsque le Conti l’a arrêtée, il aurait pu la tuer pour atteindre l’Oracle non ? »
"Certes, je sais cela, c'était dans la nature d'Adrien que d'être prêt à se sacrifier pour sa fille. Mais Lorenzo Maestriani ne l'a pas fait ce sacrifice ? Ne me répondez pas qu'il n'avait rien à voir avec ma famille, si vous pouviez sauver de nombreuses vies en sacrifiant la vôtre, ne le feriez-vous pas ?"
« - Certainement. Mais, en parlant du sacrifice de votre mari, savez-vous ce qu’il s’est passé lorsque Lorenzo s’est débarrassé de l’Oracle ? »
Elle savait que la conversation serait pénible mais pas à ce point. Tout cela faisait remonter trop de souvenir, de tristes souvenirs.
"Et bien, Lorenzo a capturé l'Oracle, c'est à dire ma fille, puis l'a fermement attachée. Ensuite Adrien a pointé une arme vers l'Oracle qui se sentant menacé a pris possession du corps du Vicomte et, sortant de l'ombre où il s'était tapi, Lorenzo a  tué mon époux. J'ignore les détails exacts et il se peut que j'ai romancé certaines données, voir comblé certains manques de l'histoire avec une logique qui m'est propre."
« - Ainsi donc, personne, à part Lorenzo, ne sait réellement ce qu’il s’est passé à ce moment-là n’est-ce pas ? Votre description des faits est purement votre point de vue sur la scène, issue de votre logique, si j’ai bien saisi l’ensemble de vos propos. »
"Exactement, il n'y a que Lorenzo. Pas même ma fille ne peut vous éclairer, car inconsciente à ce moment."
Owen sembla réfléchir un instant.
« - Je suppose que le corps d’Adrien vous a été remis par après. Avez-vous remarqué quelque chose de particulier ? Vous êtes bien la dernière à l’avoir vu avant de l’avoir mis en terre, n’est-ce pas ? »
"Et oui, je suis effectivement la dernière personne à l'avoir vu avant qu'on ne le mette en terre." Une larme perla au coin de son œil qu'elle essaya vainement de retenir."Je vous prie de m'excuser mais les souvenirs que vous me demandez d'évoquer sont loin d'être des plus heureux. Aussi, c'est bien moi qui ait été la dernière personne à la voir. Cependant les hommes de Lorenzo avaient déjà préparé le corps... si mes souvenirs ne me trahissent pas."
« - Je vous en prie, ne vous excusez pas, j’ai conscience de ce que je vous demande et c’est à moi de me faire pardonner pour cela, mais ayez la certitude que c’est nécessaire. Je veillerai à ce que l’on en termine au plus vite pour vous soulager rapidement. Aviez-vous quelque chose à redire sur la façon dont les hommes de Lorenzo avaient préparé le corps ? Vous êtes vous rendue compte de quoique ce soit d’étrange ? »
"Prenez le temps nécessaire, que l'entretien se termine n'atténuera en rien la douleur. Et, bien, je dois dire que non. Il ne restait plus qu'à l'habiller et le peigner un peu... " Sa gorge s'était serrée, l'empêchant de continuer sa phrase."il avait l’air paisible des personnes endormies.
« - Bien, je vous remercie. Je vais mettre fin à cet entretien, douloureux pour vous. Vos réponses ont été plus que satisfaisantes Vicomtesse. Permettez-moi de vous adresser mes condoléances pour votre mari, même si sa mort remonte à plus d’une dizaine d’année, je sais combien le chagrin de la perte d’un être cher peut être éternel. »
"Je vous remercie Monsieur."Elle se leva le temps pour le Loup de la Reine de sortir, puis repartie à la fenêtre. En ce jour, elle avait d'autre inquiétude que de venger la mort d'Adrien, même si cela viendrait en temps voulu, elle en restait persuadée ! Owen était reparti avec un léger sourire aux lèvres, les choses seraient bientôt terminées.
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