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 Car il faut toujours un début...[Bureau de Lorenzo]

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Owen Mansholther
Enquêteur Royal
Enquêteur Royal
Owen Mansholther


Car il faut toujours un début...[Bureau de Lorenzo] Vide
MessageSujet: Car il faut toujours un début...[Bureau de Lorenzo]   Car il faut toujours un début...[Bureau de Lorenzo] Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 23:40

[Forme de topic autorisée pour l'unique et bonne raison que Lorenzo et Owen sont interprétés par le même joueur. Alicia]

Lorenzo Maestriani, l’administrateur du Comté de Forbach était son second interrogatoire. Non seulement pour obtenir quelques informations complémentaires sur Laura de Montfort, mais également pour s’assurer qu’il n’y aurait qu’une pleine coopération de l’ensemble de la population et de forces de la Justice de la ville de Forbach. Owen avait beau être l’Enquêteur du Roi, il y avait parfois quelques problèmes dont il ne pouvait s’occuper seul. Lorsqu’il passa la porte du bureau du Conti qu’un serviteur lui avait indiquée, tout commença enfin.

« - Monsieur Maestriani, je vous remercie de m’accorder un peu de votre temps. »
« - Je n’ai rien à refuser au Roi, et je souhaite ardemment que cette histoire de meurtre soit résolue au plus vite. »
« - C’est évident. Je suppose que je n’ai pas besoin de me présenter non plus.»
« - Penser autrement aurait pu me faire douter des rumeurs concernant votre perspicacité légendaire, Monsieur Mansholther. »
« - Un jugement un peu hâtif, mais néanmoins correct sur ce point. »

Owen s’installa dans un fauteuil que lui indiqua le Conti et reprit.

« - Avant de réellement commencer, j’aimerais m’assurer que vos hommes obéiront aux éventuelles directives que je serai peut-être amené à leur donner. Bien entendu, tout cela se limitant au cadre de l’enquête. »
« - Bien entendu. Je donnerais les ordres nécessaires pour que votre autorité soit aussi légitime qu’elle doit l’être. »
« - C’est parfait. Connaissiez-vous Laura de Montfort ? »
« - Très peu, de nom et de vue dirais-je. Nous avons peut-être fait quelques mondanités au détour d’un diner ou d’une discussion fortuite, mais rien de plus. »
« - Pourriez-vous m’indiquer les personnes de qui elle était proche ? Des amis peut-être, un mari ou un amant ? »
« - Pour autant que je le sache, Mademoiselle de Montfort n’était amoureuse de personne. Peut-être un amant secret, mais je ne saurai vous confirmer ou non son existence. »
« - Cela va de soit. Des proches ? De la famille peut-être ? »
« - Lorsque j’ai appris sa mort, j’ai effectuée quelques recherches, pour savoir qui prévenir. Il ne reste plus qu’une tante, qui vit dans le Duché de Bourgogne je crois. Quant à des connaissances… Je crois me rappeler l’avoir vu discuter en compagnie de ma femme, Alicia Maestriani, et de la couturière du Fil Blanc, Louisa Zimmerman, mais pour cette dernière, je pense qu’il ne s’agit que d’une relation de commerce. »
« - Vous connaissez Madame Zimmerman ? »
« - Un peu. Nous avons établi une relation commerciale d’un commun accord entre sa boutique et ses talents avec le Château. »
« - Bien. Pour en revenir à Mademoiselle de Montfort, auriez-vous une idée des personnes qui auraient pu commettre ce meurtre ? Avait-elle des ennemis ? Des personnes qui auraient pu désirer ou tirer profit de sa mort ? »
« - Laura était très appréciée au Château. Je ne vois pas qui pourrait lui en vouloir. Peut-être un amant éconduit ? Elle était très belle et je ne serai pas étonné d’apprendre qu’elle ait repoussé plusieurs avances. »
« - Le crime passionnel est une possibilité, mais je n’en négligerais aucune. »
« - Vous avez déjà une piste ? On m’a dit que les yeux du cadavre étaient devenus tout blanc. »
« - L’enquête débute à peine Monsieur Maestriani, soyez assuré que je veillerai à vous informer en temps voulu de mes avancées si cela s’avère nécessaire.
« - Je ne m’inquiète que de la sécurité au sein de mon Comté. »
« - Cela va de soit. J’ai une autre question pour vous. »
« - Je vous écoute. »
« - Avez-vous tué Laura de Montfort ? »
« - Je vous demande pardon ? »
« - Vous m’avez très bien compris. Avez-vous tué Laura de Montfort ? »
« - Dois-je comprendre que vous me considérez comme un suspect Monsieur Mansholther ? »
« - Toutes les pistes sont envisagées, mais vous n’avez toujours pas répondu à ma question. »
« - Non je n’ai pas tué Laura de Montfort. Pourquoi l’aurais-je fait ? »
« - Je l’ignore, avez-vous une réponse à cette question ? »
« - C’est insensé ! Je la connais à peine, comment aurais-je pu avoir une raison de la tuer ? »
« - Simple possibilité. Vous dites vous-même qu’elle était très belle et qu’elle a éconduit un nombre important d’amoureux transis. Peut-être avez-vous mal supporté son refus. »
« - Vous vous perdez en spéculation mon ami. »
« - Je ne suis pas votre ami Monsieur Maestriani. Et je connais votre passé sulfureux. Voilà pourquoi je n’élimine aucune piste. »
« - J’ignore ce que vous avez appris à mon sujet, mais apparemment vous vous basez déjà sur des ragots et des rumeurs. »
« - Je vous assure, monsieur, que ce n’est pas mon genre. Aimez-vous votre femme ? »
« - Oui, bien sûr, mais quel est le lien ? »
« - Je m’occupe de poser les questions ici Monsieur Maestriani, si vous le voulez bien. »
« - Dans le cadre de votre enquête oui, mais je ne vous laisserez pas abuser de votre droit. »
« - Auriez-vous quelque chose à cacher, Monsieur ? »
« - Loin de là, je doute simplement du rapport entre vos questions et votre enquête. »
« - Ne doutez pas Monsieur, il y en a un, même si vous n’arrivez pas à le faire pour le moment. »
« - Je supporte très mal votre arrogance Monsieur Mansholther. »
« - C’est l’autre nom que certains donnent à la franchise. Mais soit. Nous en avons terminé. Pour le moment. »
« - J’espère que vous aurez des questions plus pertinentes la prochaine fois, je suis sceptique quand aux réelles raisons de votre réussite policière. »
« - Mes questions sont toujours pertinentes, vous l’apprendrez bien vite. »

Owen se leva.

« - Au revoir Monsieur Maestriani. »
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