The Witch Slay
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David Geisler
Sergent
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David Geisler


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MessageSujet: Toutes les erreurs se payent   Toutes les erreurs se payent Icon_minitimeMer 28 Déc 2011 - 18:16

Radié de l’Inquisition.


La sentence tomba telle un couperet, telle le froid cinglant en cette journée de novembre. David mit quelques secondes à réaliser. Le sens de ces paroles avaient du mal à remonter jusqu’à son cerveau embrumé, trop choqué pour réfléchir à quoi que ce soit.
Il fixa de ses yeux ronds le magistrat qui venait de prononcer la sentence et dont la voix résonnait encore légèrement en cette petite salle de l’hôtel de justice.

Il n’en revenait pas. Radié de l’Inquisition?! Et puis quoi encore? Il avait cru que Sébastien Garin, en tant que dirigeant des troupes inquisitoriales, avait le pouvoir de lui sauver la mise sans conditions. D’ailleurs, Sarah Geisler s’était employée à le défendre. Même David n’avait pas accepté la rédition sans se battre. Le jour où les femmes de Saint-Loup l’avaient surpris dans sa chambre de la collégiale en compagnie d’Aphrodite, à la fin de l’été, il avait certes battu en retraite, désespéré par l’attitude amorphe de Narcissa. Mais ce découragement n’avait pas duré. La vieille bique de Cassandra essayait d’éloigner Aphrodite de lui et il était de son devoir de protéger l’ancienne nonne.

Il se leva, le sang bouillonnant dans ses veines et les poings serrés. A croire que la noblesse des Saint-Loup avait eu raison de dix-sept années de bons et loyaux services dans l’Inquisition de la part de Sarah Geisler. Tous ces juges étaient véreux… David entendit vaguement le magistrat qui, en voyant son geste de mécontentement, lui asséna qu’il devait plutôt s’estimer heureux de ne pas avoir écopé de surcroît d’une amende pécuniaire. Ces paroles le rendirent fou.

Il jeta un regard autour de lui. Malgré ce petit procès de roturier, de nombreuses personnes étaient présentes et notamment sur le banc de l’accusation. Il reconnut la crinière blonde de Laetitia Gaumont. Le visage fermé, secrètement triomphant, d’Elena Mirova. Les deux cousines d’Océane Wenkell, accompagnées de celle-ci. Et une multitude d’autres donzelles d’à peu près le même âge… Jamais il n’aurait cru que ses agissements puissent lui retomber dessus de la sorte. Il n’était même pas noble; il aurait dû jouir d’une totale liberté en ce qui concernait ses relations affectives. C’était le cas pour tous ses camarades Inquisiteurs et cela paraissait normal. De la même façon, Gabriel Touchedieu n’avait par exemple jamais été inquiété de ses exactions –enfin, sauf vers la fin.
Mais voilà, une tique du nom de Cassandra de Saint-Loup avait décidé de lui sucer le sang et lui faire payer les conséquences d’une histoire qui ne la concernait même pas.

Le désarroi l’envahit un instant. L’Inquisition, c’était toute sa vie. Il y avait grandi, fait ses premières expériences, y avait trouvé des amis proches. Sa mère en faisait partie, il en faisait partie, et depuis l’annonce d’Anaël, elle avait juré de s’engager dans une dernière croisade contre les sorcières. Si on lui retirait l'Inquisition... David n'avait plus rien.

Les différentes personnes présentes commençaient déjà à sortir de la salle en commentant le jugement. Il jeta un regard féroce au banc de l’accusation. Puis se dirigea vers Cassandra de Saint-Loup au moment où celle-ci se trouvait légèrement à l’écart des autres.

Depuis toujours, il redoutait une part de la Veuve –cette part autoritaire, d’un rang social plus élevé que lui, appartenant à un monde très dissemblable. Il se méfiait de cette femme de caractère, dont les représailles pouvaient être terribles et qui parvenait toujours à ses fins. Mais jamais il ne l’aurait crue capable de l’enfoncer à ce point. Au début il avait même cru, naïvement, qu’elle l’avait menacé de ce procès juste pour l’intimider, et ne passerait pas vraiment à l’action… Il s’était lamentablement trompé. L’amitié avec Sarah Geisler, les vacances que David était venu passer en Rodez; tout cela semblait ne jamais avoir existé aux yeux de l’impitoyable Cassandra.
Son geste n’était rien de moins qu’une trahison personnelle. En l’attaquant ainsi, la Veuve avait fait disparaître toute l’affection que David lui avait un jour porté.
Sarah Geisler avait toujours été occupée à la tête de l’Inquisition et, son unique parent se travestissant, David n’avait jamais eu de véritable mère à part entière et à plein temps. Cassandra avait cependant toujours été là en temps qu’élément complémentaire. Elle était à la fois une tante, une marraine, une amie. C’était elle qui avait aidé Sarah Geisler. Elle qui avait accueilli David à Rodez, lui avait conté l’histoire de la famille, enseigné des anecdotes instructives, conseillé dans certains choix et soutenu dans l’Inquisition. Chaque fois que David était dans le doute, il se demandait comment Cassandra réagirait face au même problème, afin de s’inspirer de ses réactions et de sa capacité à tout résoudre. Ici ou ailleurs, elle avait été une sorte de modèle, chaque jour depuis des années.
Alors à l’instant présent, tel une porte qui claque, tout ce qui en lui avait aimé ou fait confiance à la Veuve se referma. A la place s’installa la rancœur, tenace, née de l’incompréhension.

"J’espère que vous êtes satisfaite. Mais ça ne se passera pas ainsi, croyez-moi. Je n’oublierai jamais ce que vous avez fait."



[HRP: toutes les personnes intéréssées peuvent répondre à la suite de ce topic^^ sorry pour les personnes que j'ai PNJiser sans leur demander, j'ai fait ce qui me semblait le plus logique. Si vous n'etes pas d'accord, aucun souci dites-le moi et j'éditerai =) ]
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Océane Castelli
Mort(e)
Mort(e)



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MessageSujet: Re: Toutes les erreurs se payent   Toutes les erreurs se payent Icon_minitimeSam 14 Jan 2012 - 0:35

La Sainte Vierge lava le linge de son fils, dont l’eau du baquet se déversa sur le village. Une eau si fine, que les gouttes volèrent dans tous les sens, pour déposer des odeurs de mousse et de champignons. Les feuilles mortes collaient aux bottes. Les manteaux ressemblaient à de vieilles éponges. Ses bagages étaient lourds, et les couinements de son moyen de transport couvrirent à peine les contestations des plaignants, s’échappant des fenêtres. Océane observa une dernière fois le vieux bâtiment qui tint en haleine, pendant une semaine, les Forbachois ; ici, témoignèrent, objectèrent, argumentèrent, les acteurs du procès du fils du Second de l’Inquisition, accusé d’atteinte à la pudeur, profanation et infraction d'un lieu consacré, débauche et actes contraires aux bonnes mœurs. Elle chercha une corde dans la roulotte, caressa la tête de ses chats et sursauta en entendant les malédictions sur ce témoin mystérieux en lettre, qui permit à l’avocat de David d’éviter une diabolisation, et donc une peine de cinq années de bagne.

- Et ben qu’est-ce qu’on devrait dire de son avocat ?

Un Inquisiteur, la quarantaine passée, très séduisant par un sens du spectacle assez, curieux. Pour prouver que les femmes étaient dotées de charmes sataniques –car Dieu, lui n’aurait pas fait ça, non – sous le nom de tétons, il mit par-dessus sa chemise une fausse paire de seins avec les tétons les plus pointus, qu’elle n’avait jamais vu. Il argumenta en bougeant cette poitrine et tout l’auditoire fut hypnotisé par la vue des tétons, tous roses et qui parfois crachaient du lait. Hop ! Un jet sur les notes de Cassandra de Saint-Loup. Hop ! Sur son décolleté estimé outrageant, fait pour séduire les magistrats. Hop ! Dans la bouche des pères de famille, et tout le monde applaudit. À la fin, personne ne put savoir si tous les mâles de la création n’avaient aucune résistance sur la vue de tétons, ou si le lait maternel avait un don pour amuser les foules. Cela étant, David eut la chance d’avoir une excellente répartie, qui permit d’avoir une partie de la foule pour lui, en prouvant que la théorie des nichons dirigeait le monde ; et Océane ne s’était jamais aussi bien sentie en tant que femme, depuis cette révélation. Il avait de l’esprit, il savait faire rire et cela ruina, pas moins de trois témoignages. Puis, l’avocat toisa Cassandra de Saint-Loup, et sautilla jusqu’aux magistrats en tendant une lettre, qu’on donna à un jeune homme qui la lut. Et bien !

- Si vous saviez, cette lettre ! La personne a tôt fait d’être anonyme. Déclara-t-elle dans le vide, avant de sauter dans une flaque, et d’harnacher sa dernière valise au toit.

Le mystérieux témoin expliqua comment David découvrit, lors de la rafle de 1640, la véritable nature de son premier amour, Marion, et la façon dont il choisit la justice de Dieu, à l’amour trahi et perverti ; puis comment quelques années plus tard, il arrêta et tua l’Agent du Diable.
L’anonyme dévoila la fierté de David, par son souhait de cacher toutes ses faiblesses comme ses plus grandes forces, par pudeur et de peur d’être rejeté. Ses voyages à Rodez lui ont donné une éducation différente, montrée à de rares personnes. Sa maladresse envers les femmes ne peut être présente que par l’absence d’un père, qui consacrait chaque minute de sa vie à servir Forbach et ses habitants, garantissant une paix de plus de dix années. David a été contraint d’apprendre par lui-même, mais n’a jamais fait preuve de violence envers une femme, même quand l’une d’entres-elles osaient le gifler. Il n’y a jamais eu de viols, ni de violences. S’il quitte aussi facilement une femme, ce n’est pas parce qu’il en a tiré tout le plaisir possible, mais que sa situation financière ne pouvait guère assurer l’entretient d’un foyer. S’attacher donc à une amie reviendrait à la faire souffrir plus que de raison. Ainsi, il fut avec Mademoiselle Aphrodite de la Roseraie, car il sut qu’elle n’avait pas le pouvoir, ni le désir de le prendre pour époux, et que leur relation –bien que scandaleuse- n’ira pas plus loin qu’une complicité partagée en de nombreux points. Pour preuve, l’avez-vous vu le défendre ?


- Pas en mon souvenir. Répondit vaguement Océane en donnant un coup sur la mule pour faire avancer la roulotte.

Et puis, le lieu consacré et saint ne fut que sa chambre à coucher !

- Pas pour rien qu’il termina qu’avec une radiation de l’Inquisition. Il a eu de la chance.

Elle donna un autre coup et dirigea Mevda vers le chemin qui mena à Strasbourg. Bientôt Wenkell laissera place à Castelli.
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Cassandra de Saint-Loup
Inquisiteur Général
Inquisiteur Général
Cassandra de Saint-Loup


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MessageSujet: Re: Toutes les erreurs se payent   Toutes les erreurs se payent Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 1:37

Le verdict n'avait pas surpris Cassandra. En fait, elle pouvait même dire qu'elle l'avait prévu et dessiné. Et on pouvait même estimer qu'il s'en sortait à bon compte. Il y avait eu plusieurs témoignages, dont certains particulièrement pénibles pour la Veuve qui se serait passée de ces enfantillages. Elle aurait dû réclamer le huis-clos pour le procès, mais elle avait eu peur que cela aille trop loin. Le public toutefois, avait pris fait et cause pour l'accusé, sans surprise. Cassandra n'avait de cesse de s'étonner du nombre de lettres anonymes qu'elle avait reçues. Elle n'aurait pas cru le petit Geisler si... séducteur. Sans doute ne voyait-elle que l'enfant, pas le jeune homme. Elle pensait au petit David qui courait dans la cour du Château des Comtes de Saint-Loup. La Veuve l'avait pris sous son aile sans hésiter. Plusieurs fois, elle lui avait proposé de le recommander dans une étude d'avocats, dans un séminaire élitiste, dans un salon littéraire parisien.

Et même là, en plein procès, Cassandra estimait qu'elle participait à l'éducation du petit Geisler. Il avait toujours été une sorte d'électron libre incapable de percevoir les limites du monde qui l'entourait et, pire encore, ses propres limites. C'était sans doute lié au manque d'une figure paternelle alors qu'il était un homme, mais cela n'excusait pas tout. Le gamin était une véritable tête brûlée qu'il fallait remettre en place. En outre, le procès n'était pas un la conséquence d'un événement isolé. Cassandra avait souvent dû recadrer David Geisler. D'abord, elle l'avait remis verbalement en place, puis réprimandé publiquement, puis elle l'avait gratifié d'une mise à pied, puis... il n'avait jamais modifié son attitude. C'était à se demander s'il existait un moyen de mettre du plomb dans sa cervelle. Alors oui, après tout ce qu'elle avait tenté, Cassandra avait été jusqu'au procès, sans laisser paraître un seul instant de pitié ou une seule hésitation. Contre cet enfant qu'elle avait aimé, un peu comme s'il avait été à elle – mais ça elle ne l'aurait pas avoué, même sous la torture.

Une dernière chose était importante à avouer. Le procès avait surtout eu lieu parce que Narcissa avait été blessée et que ça, pour le cœur de mère de Cassandra, c'était intolérable. En touchant sa fille, David atteignait ce qu'elle chérissait par-dessus tout. Et oui, elle le reconnaissait, elle ne s'était plus contrôlée en découvrant la souffrance sur les traits de son enfant. Elle avait réagi au quart de tour, sans prendre le temps de tout mesurer. Elle n'avait pas reculé car elle estimait que le procès ferait mûrir David et parce qu'elle tenait toujours parole, mais à le voir seul contre ses juges, elle avait le cœur serré.

Rien toutefois dans son attitude ne permettait de le deviner. La Veuve était restée égale à elle-même, forte et inébranlable, terrible accusatrice. Elle n'avait pas pris la parole au cours du procès, mais elle en était clairement l'instigatrice. Cassandra mit un moment à réaliser que tous les juges partaient et que la tribune se vidait. D'un geste las, elle ramassa ses notes et se releva, pour se retrouver face à David Geisler. Sans surprise, il lui cracha tout son venin à la figure, et Cassandra se contenta de le considérer froidement. Elle aurait voulu pouvoir... faire un geste, mais c'était impossible dans leur situation. La Veuve avait encore à l'esprit la douleur de Narcissa. Et David venait de recevoir un coup d'autant plus violent qu'il était inattendu. Alors, elle ne répliqua rien. Quand l'eau aurait coulé sous les ponts, elle lui écrirait. Ou alors, elle irait lui parler. Oui, c'était ça. Un jour...

La personne suivante sur son chemin était Sarah Geisler. Sans surprise, leur amitié avait énormément souffert du procès. Un gouffre d'incompréhension s'était ouvert sous leurs pieds. Alors que Cassandra s'était attendue à une colère noire et un rejet total de la part de Sarah, elle n'avait découvert qu'une tristesse résignée. Cela l'avait d'autant plus mortifiée. La Veuve ne pouvait s'empêcher de songer que si la même chose avait dû arriver à Narcissa, elle aurait maudit mille fois la responsable. Mais Sarah était d'un caractère très différent du sien, c'était vrai. Aussi Cassandra ne savait pas tellement à quoi s'attendre quand le Second de l'Inquisition se posa tranquillement devant elle. Et avec une sérénité que Cassandra enviait, Sarah annonça calmement, devant son fils :

- Dans deux semaines, je réintègre David à l'Inquisition. Bonne journée, Cassandra.
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Elena Mirova
Aguerri(e)
Aguerri(e)
Elena Mirova


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MessageSujet: Re: Toutes les erreurs se payent   Toutes les erreurs se payent Icon_minitimeJeu 9 Fév 2012 - 15:40

Il y avait eu un message laissé, il y avait quelques temps sur le procès d'un certain Geisler. A la vue de ce papier Elena c'était d'abord mortifié et elle avait relu maintes fois celui-ci avant de l'arracher à ce qui le tenait. Elle c'était longtemps posée la question de sa présence. Elle ne faisait pas vraiment partit de ces trophées mais cette injure qu'il avait fait subir à sa famille devait être punie. Aussi, elle parlerait. Elle n'était pas une de ces couardes qui préférait ne pas s'attirer les foudres de ce jeune pédant.

Ce roturier avait su chercher les plus belles fleurs de Forbach à en croire l'affiliation des femmes présentes sur le banc d'accusation. C'était autant consternant que malsain, ce comportement qui habitait ce fanfaron méritait punition. Et enfin la justice dont la jeune noble lui avait parlé plus avant faisait office. Une justice clémente! Il était simplement radié de l'Inquisition. Mais cela lui faisait perdre toute sa couverture et c'était bien assez pour lui faire mordre la poussière. Il aurait pu subir bien pire. Tout le monde ici s'en rendait compte, sauf lui évidemment. Ce petit merdeux ne savait définitivement pas où était sa place et qu'elle était sa chance. Ce procès l'humiliait, mais ne le condamnait pas à mort, sentence purement plausible si on avait prouvé une possession démoniaque. Au moins, pour le coup il aurait compris ce que c'était que d'être acculée de démon. Il aurait compris comment sorcières et sorciers vivaient cette persécution constante de méprise. Non, il n'étaient pas des démons. Ni même des saints. Il avait juste un peu plus de possibilités et de connaissances que le commun des mortels et c'était plus une malédiction pour beaucoup qu'une bénédiction.

Lorsqu'elle était passé à la barre, Elena était resté très peu prolifique en détails et avait été droit au but. Il l'avait agressé et menacé et avait souillé le nom de sa famille. Elle n'alla pas plus loin que la courte vérité. Pas besoin d'en rajouté. Cela ne laverait pas l'affront commis, mais cela permettait à Elena de se sentir un peu sereine. Sa punition ne faisait que commencé. Une fois que la salle se désemplissait, David jeta un œil noir dans la direction des accusatrices. Elle resta insensible à celui-ci. Peu importait, que pourrait-il faire maintenant? Qu'il tente de se venger et elle se permettrait de mettre fin à sa vie sans autre forme de procès. Il n'était qu'un vers qui gisait dans les putréfactions des ruelles moisies de Forbach, personne ne s’inquiéterait plus de lui hormis peut-être son père. Mais il serait plus simple à tuer si il n'y avait pas l'inquisition derrière lui.

Calme, elle rassembla quelques plis de sa robe pour la relever et marcher dignement vers la sortie. Elle lui jeta un dernier regard. Un regard qui lui disait qui le mettait en garde. Elle lui avait interdit de remettre les pieds chez elle, et ce serait bien évidement définitif, mais elle voulait qu'il se souvienne de cette mise en garde. Il serait bien moins protégé que la dernière fois.
*Nous nous reverrons bientôt très cher. Peut-être une toute dernière fois!*

Puis elle était rentré chez elle, tranquille repensant à l'intrusion de Geisler, l'annonce de Luc. Elle se sentit morose et resta juchée sur son balcon une bonne partie de l'après-midi. Après la prochaine opération du Lys, son apprenti partirait. Elle souffla et se laissa aller à ses souvenirs. Dieu qu'il lui manquerait. Une larme perla sur sa joue, unique.
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