Le reflet joué dans le miroir.

Aguerri(e)

Alix était une jeune femme chanceuse. Elle n'avait pas à se soucier du froid, ou de la faim. Sa vie était largement assez confortable pour se laisser vivre. De ce fait, les lendemains n'étaient plus une aventure. Les lendemains étaient devenus simplement ennuyeux d'avance. Ce terrain était donc favorable à un choix : d'un côté elle pouvait laisser le temps passer, et accepter toutes les conventions sociales vers lesquelles sa mère essayait de la pousser, ou bien elle pouvait se poser tout un tas de questions, à en rendre fou son entourage. Alix avait fait son choix.

Depuis l'événement de l'étang de Diefenbach, Alix se sentait à nouveau tirée entre deux mondes. A partir du moment où Eleonor avait décidé de l'initier à la magie, la jeune femme s'était sentie tiraillée entre le monde de sa mère, et celui de son oncle. Son monde à elle était un mélange des deux, et disparaissait presque par moment. C'était devenu tout un art de jongler entre les deux, et ces derniers jours cela lui était impossible.

La seule personne qui, semblait-il, avait ce même contexte difficile était Narcissa. Narcissa était une très jeune femme pleine de vie, et Alix l'appréciait énormément. Elle était un peu comme elle : coincée. D'un côté, sa mère, Cassandra de Saint-Loup, à la tête de la très sainte Inquisition, et de l'autre sa tant, Viviane Valdemar, Grande Prêtresse de la tribu réunifiée. Les grands noms, en plus, pas n'importe qui. Alix s'étonnait de voir de telles personnes cohabiter, mais elle savait pertinemment qu'on ne choisissait pas sa famille.

En cette douce fin de journée, la brune rendait visite à l'un de ces grands noms. Elle n'avait encore jamais rendu visite à Narcissa chez elle, et l'endroit était donc nouveau à ses yeux. Rentrer dans l'Hôtel de Saint-Loup ressemblait presque à un traquenard. L'endroit se paraît dans tous les coins des couleurs de la famille, resserrant l'étau sur sa proie. Dans l'optique d'avoir une discussion civilisée, Alix n'avait pas pris sa rapière, et commençait à regretter cette décision. Certes, il n'y avait que peu de raisons pour que l'entrevue qu'elle ait demandée se transforme en un quelconque piège, mais il manquait un peu de neutralité à l'endroit pour qu'elle se sente tout à fait à l'aise.

On envoya donc quelqu'un annoncer sa présence à Viviane, tandis qu'on la débarrassait de son manteau épais. Une fois qu'on lui indiqua la direction à prendre, les yeux d'Alix purent épier dans les coins sur son passage. Elle n'avait pas envie de croiser Cassandra de Saint-Loup. Certes, son oncle était un membre apprécié de l'Inquisition, mais l'humeur oscillante des derniers jours faisait qu'elle n'avait aucune envie de montrer patte blanche à l'Inquisition. Alix n'était même pas certaine de ce qu'elle venait chercher ici, mais elle ne pouvait rester sans rien faire devant l'action qu'avait tenté Viviane par le biais de sa tribu.
Tout était une question d'honneur.

Mal à l'aise dans le terrier d'un autre lapin, Alix épousseta sa chemise devant la porte qu'on lui avait indiquée être celle des appartements de la Grande Prêtresse. Fidèle à elle-même, elle n'avait pas mis de robe, même si le côté officiel de ce rendez-vous officieux aurait nécessité une toilette plus élaborée. Mais la brune était en pantalon, comme à son habitude, et ne comptait pas s'en excuser. Elle frappa deux coups volontaires à la porte, et attendit.

Lorsque la réponse positive fut émise, la jeune femme poussa la porte et fit quelques pas pour entrer, guettant d'un coup d’œil rapide chaque coin pour voir si quelque chose allait surgir, mais la pièce semblait parfaitement en règles. Alix reporta son attention sur Viviane qui avait accepté de la recevoir en cette fin de journée et lui accorda un salut de tête respectueux. Cela faisait longtemps que la brune n'était plus très douée avec l'étiquette.

Bonsoir Viviane, commença-t-elle poliment, le ton presque solennel, pas très certaine de la voie qu'elle voulait suivre pour aborder cette discussion. Elle n'avait pas vraiment de souvenir d'avoir déjà parlé en tête à tête à un membre aussi important de sa tribu, si on exceptait l'entretien obligatoire avec Europe. J'espère ne pas être en retard. Comment se porte votre épaule ?

Il était peut-être préférable de commencer sur des politesses, après tout. Alix n'était pas là pour sortir la hache de guerre, mais comprendre. Et au moins, cette approche faisait directement référence à l'événement de l'étang.

Vieille peau fripée à pustules

Viviane attendait assise dans son fauteuil, pensive. Depuis l'épisode du lac, elle passait beaucoup de temps à réfléchir aux conséquences de ce qu'il venait de se produire. Elle avait conscience d'avoir pris une décision à laquelle tous les siens n'adhéraient pas, mais elle avait l'intime conviction d'avoir fait ce qu'il fallait. Tenter de neutraliser Noâz n'était pas un geste innocent, et elle devrait faire face aux conséquences de sa décision, mais elle n'avait pas peur. Ce dont elle avait peur, c'était de cette tour qui était apparue dans la Clairière, c'était du fait que Noâz avait survécu, c'était de trop s'attacher à ce chat, simulacre de l'Antoine qu'elle avait connu autrefois. Depuis qu'elle dirigeait seule le Pacte d'Ailrun, elle n'avait plus conscience de la lente corruption que le pouvoir exerçait sur elle. Elle avait dépassé les limites qu'elle s'était astreintes depuis bien longtemps en tentant de tuer Noâz et elle n'en n'éprouvait pas le moindre remord. Dans son esprit, elle faisait cela pour « le plus grand bien ».

La venue d'Alix l'ennuyait un peu dans la mesure où elle n'aimait plus devoir justifier ses choix puisqu'elle savait qu'ils ne remporteraient de toute façon pas l'adhésion de tous. Cependant, la Grande Prêtresse savait aussi que les jeunes avaient une forte influence au sein du Pacte et qu'il n'était pas bon de les exclure. Pour avoir vu dans la Tribu d'Olrun ce dont les jeunes étaient capables, elle n'avait aucun intérêt à se le mettre à dos.

À l'heure prévue, on fit entrer la jeune fille dans son petit salon, et voyant son air un peu effrayé, Viviane perdit toute animosité envers la demoiselle. Il ne devait pas être évident pour elle de venir ainsi s'adresser en personne à la Grande Prêtresse, même si ce n'était pas pour une requête particulière. Affichant un sourire aimable, Viviane invita la demoiselle à prendre place dans un fauteuil et l'invita à parler. À sa question, la dame Valdemar afficha un maigre sourire.

« Je vais bien, je te remercie de ta sollicitude, Adal a fait un excellent travail de guérison, même si la douleur est toujours présente. Et non, tu n'es pas en retard, c'est une qualité que j'apprécie. »

Peut-être y avait-il trop de formalité dans cette dernière réponse, mais Viviane souhaitait que l'entretien parte d'un bon pied. Et après, elle venait de confier que son épaule était toujours douloureuse, un aveu de faiblesse que jamais Europe n'aurait fait.

« Mais je présume que tu ne t'es pas déplacée jusqu'ici pour t'enquérir de mon épaule. Alors Alix, que puis-je faire pour toi ? »

Le ton était aimable, posé, sans animosité. Sachant pourtant pertinemment bien que la suite ne lui plairait pas, Viviane prenait sur elle pour ne montrer en aucun cas l'agacement que cet entretien risquait de lui causer. Lorsqu'elle avait reçu la demande pour une entrevue, elle y avait beaucoup réfléchi : Qu'est-ce que la petit de Charme pouvait bien lui vouloir qui ne puisse passer par sa mère ? Depuis la fusion des Tribus, Viviane savait que certains avaient des idées dissidentes qu'il était impossible de faire taire. Mais tant qu'ils n'entraient pas en conflit direct avec elle, elle ne souhaitait pas intervenir. Après tout, le règne d'Europe avait montré que la répression n'est pas le meilleur des moyens pour acquérir les siens à sa cause. Pour cette raison, elle était prête à écouter Alix. Prête à l'écouter. Pas pour autant répondre à ses demandes si elles étaient déraisonnables.

Aguerri(e)

Assise dans le fauteuil qu'on lui avait désigné, Alix observait la Grande Prêtresse. Viviane avait la grâce d'une danseuse, et les années lui avaient donné le visage de la sagesse. On avait envie d'écouter ses paroles comme si elles venaient de l'évangile, et en cela, Viviane devenait terrifiante. Mais Alix n'en était pas à un tel niveau d'observation. Elle se contentait d'un examen superficiel, laissant traîner son regard sur l'épaule encore abîmée. L'était-elle encore vraiment, ou bien était-ce le fait d'avoir perdu la bataille qui était douloureux pour la prêtresse ?

La brunette hocha la tête à la question de son interlocutrice, mais resta muette encore quelques secondes, rassemblant calmement ses interrogations. Alix n'était pas du genre subtile, mais n'était pas là non plus pour s'attirer les foudres de Viviane. Elle était juste en pleine interrogation, et voulait des réponses pour justifier ce qui avait été fait.

Il est vrai que je ne suis pas ici seulement pour connaître votre état de santé, commença-t-elle calmement en reportant son regard sur la prêtresse.
En réalité, je dois vous avouer que je reste perplexe quant à l'action que nous avons tenté l'autre jour, à L'Étang de Diefenbach. Je sais qu'en tant que simple Aguerrie, je vous dois une certaine confiance, et loin de moi l'idée de vous manquer de respect, mais je me dois de vous dire que cette manière d'agir ne correspond pas à.... eh bien à nous. A la manière dont les sorcières d'Olrun ont été instruites. En cela, je suis plutôt perdue.
Je comprends votre envie de mettre un terme aux agissements du Comte, ou bien d'Europe, mais il n'y a aucune notion de ce que vous nous aviez appris jusqu'à présent.

D'un certain côté, Alix se rendait compte de la naïveté de sa requête, mais il lui semblait que la vengeance avait pris le pas sur la survie de la tribu. La Prêtresse paraissait vouloir une victoire trop vite, trop facilement, et ça n'était pas ainsi que cela se devait d'être. Par respect pour son ennemi, au moins. Certes, Viviane devait certainement haïr le Comte, mais il y avait des façons plus honorables de faire. Des façons qui donneraient une chance au Comte, et qui ne réveilleraient pas les morts.

Piéger un homme au milieu du lac, et réveiller les ondines... c'est une chose, et ce n'est pas vraiment sur cela que je veux revenir. Manipuler l'âme de la mère du Comte, manipuler l'âme d'une défunte, ça, ce n'est pas très honorable. Je pense que ce n'est pas digne de vous, Viviane, et ça n'est pas digne du combat que vous menez.

Alix fit une pause, sentant qu'elle s'emportait peut-être un peu trop, et qu'elle allait peut-être déraper sur un terrain un peu glissant. Elle rassembla ses pensées un instant, se sentant soudainement trop frileuse pour déballer tout son sac d'un coup. Elle aurait voulu lui dire qu'en tant que meneuse, c'était à elle de prendre ses responsabilités, que de cacher à sa tribu qu'ils allaient réveiller un mort pour piéger sournoisement un homme ça n'était pas une bonne façon de mener son combat. Car le Comte, ainsi qu'Europe, ne restaient pour l'instant qu'une menace. Ils étaient seuls, et sans pouvoirs. Viviane, elle, avait réunifié les deux tribus qui se faisaient la guerre depuis une éternité. Elle avait accompli un miracle, et n'était pas seule : elle avait une armée, mais se devait de l'utiliser à bon escient.

A dire vrai, je pensais que vous étiez pour la paix, et que c'était à cela que devait servir le Pacte. Mais à moins que je ne me trompe, nous sommes toujours sur le sentier de la guerre, n'est-ce pas ?

Vieille peau fripée à pustules

Cette petite gourgandine d'Alix était presque mignonne tant elle était naïve. Viviane vit en elle un parfaite jeune aguerrie d'Olrun, confiante, pleine d'espoir, sûre de ses convictions et des moyens de parvenir à un équilibre. Elle n'imaginait pas le poids que Viviane portait sur ses épaules. Aucune de ses décisions ne ferait jamais l'unanimité, alors elle ne ressentait pas le besoin de se justifier. Toutefois, elle admirait le courage d'Alix qui venait lui dire en face que les choses se passaient d'une façon qui ne lui convenait pas. Pour cette raison, et pour cette raison uniquement, Viviane était d'accord de répondre, en partie du moins, aux interrogations de la petite.

« Tu es bien courageuse Alix, de venir me parler de cette manière, et bien téméraire aussi. Sans doute un peu trop. Certains ont été bannis pour moins que ça du temps d'Europe. »

La menace était à peine voilée, et pourtant, Viviane faisait référence à la période d'Europe comme étant révolue, comme si montrer qu'elle ne s'abaisserait pas à ça la rendrait meilleure que sa prédécesseure. Si la Grande Prêtresse reprochait à la demoiselle de Charme d'être naïve, elle ne l'était pas vraiment moins. Elle n'avait pas encore eu le prix à payer de ses actes, mais un jour viendrait où elle devrait le faire, et il n'y avait aucune raison pour qu'elle mieux que l'ancienne Grande Prêtresse.

« Je n'ai pas à justifier les décisions que je prends, et certainement pas auprès de toi alors tu n'es qu'une simple et jeune aguerrie. Cependant, je vais prendre la peine de répondre à certaines de tes questions. Il est facile de juger la manière dont se déroulent les choses, dont je dirige cette nouvelle tribu à peine unifiée. Je ne désire qu'une seule chose : la paix. Or, Noâz et Europe ne feront jamais la paix, ils n'accepteront jamais de baisser les bras. Je ne voulais qu'une seule chose, les empêcher de nuire à nouveau, et pour se faire, j'ai dû prendre des décisions difficiles qu'il ne t'appartient pas de juger. Pas plus qu'il ne t'appartient d'ailleurs de juger ce qui est digne ou non de moi. »

Au fur et à mesure qu'elle s'exprimait, Viviane sentait la colère la gagner. Qu'Alix se croit en position de la trouver digne ou non de ses actes l'ulcérait. Après tout, elle ne se battait que pour une seule chose, la paix à Forbach. Et si elle ne rendait pas les armes immédiatement, c'était uniquement parce qu'Europe et Noâz refusaient d'accepter la défaite. Devait-elle vraiment laisser ces deux-là continuer à tuer et à agir en toute impunité alors qu'ils étaient les derniers obstacles majeurs à une paix en ville ? Dans l'esprit désormais torturé de Viviane, le problème de l'Inquisition n'en n'était pas vraiment un. Avec sa soeur à leur tête, il serait toujours temps de discuter d'une paix par la suite, à des conditions que personne ne pourrait refuser.

Reprenant un peu la mesure d'elle-même, Viviane se calma et reprit plus doucement.

« S'il ne tenait qu'à moi, nous serions en paix depuis longtemps. Mais certaines personnes refusent de rendre les armes, et je ne laisserai pas les miens mourir dans des sacrifices vains qui ne nous avancerons pas plus sur le chemin de la paix. Tu es trop jeune pour comprendre les implications de tout ce qui se passe, alors je ne perdrai pas mon temps à me justifier plus encore à tes yeux. »

Retenant un soupir d'exaspération, elle se demandait quand son invitée allait prendre congé et réfléchissait à un moyen de la remballer sans que ce ne soit trop impoli.

« As-tu des questions sur un autre sujet ou nous en avons terminé ? »

Tout compte fait, la politesse, c'était démodé...

Aguerri(e)

Les choses sont souvent cachées à Forbach. Les vérités sont souvent dissimulées, les secrets ne se disent que sous pression, et l'horreur du quotidien est jalousement cachée. Alix sentit souffler dans son esprit un vent inavoué, de celui qui annonce un orage. Des nuages oubliés se nichaient dans sa tête, et la tempête voulait gronder. Mais elle se devait de n'en rien laisser paraître.

La jeune femme resta sans rien dire pendant de longues secondes qui s'étiraient, et on pouvait lire sur son visage une certaine incertitude qui répondait innocemment au sermon que venait de lui faire Viviane. Elle fixait la grande prêtresse comme si elle la voyait pour la première fois.
Certes, Alix ne vouait pas une admiration sans faille à la meneuse du Pacte.
Certes, Alix avait des doutes sur les plans que faits par Viviane.
Mais quelque chose se brisait, lentement. Viviane ne jouait pas fair-play. Et elle portait ce fait de manière presque ostentatoire. Elle ne se rendait pas compte qu'en mettant ce fait en évidence, Viviane déterminait elle-même les règles du jeu. Des règles qui risquaient de la perdre, car la cabbale, qui œuvrait dans l'ombre depuis longtemps, était sans aucun doute plus forte à ce petit jeu.

Bien, dit-elle un peu brusquement malgré elle, si vous ne voulez rien ajouter d'autre...

Alix resta sans bouger quelques secondes de plus, presque incapable de comprendre la situation. Oui, elle avait eu du courage de venir ici, en espérant découvrir que la meneuse du clan dont-elle faisait partie était en fait raisonnable, qu'il y avait en fait autre chose qu'Alix était incapable de voir. La brunette se sentait soudainement naïve, trop jeune, incroyablement innocente. Désespérément à côté de ce qu'elle aurait dû être.

N'avait-elle pas le droit de juger ? Elle qui faisait partie du Pacte, qui agissait en fonction des désirs de Viviane, n'avait pas le droit de s'interroger ? Elle qui prenait à cœur l'avenir de sa tribu, l'avenir de sa mère ? C'était aussi en son nom, son honneur, que les choses étaient faites. La brunette voulait avoir son mot à dire lorsque son intégrité était en jeu !

Avec toute la fierté dont elle pouvait se draper, Alix se leva lentement de son fauteuil. Cette conversation resterait certainement gravée dans son esprit un long moment.

J'espère que vous avez raison quant à vos actes, Viviane, car ce n'est pas juste l'avenir de la tribu que vous avez sur les épaules, mais la tribu elle-même. Des hommes, des femmes, et même des gens trop jeunes, qui comptent sur vous pour faire ce qui est juste.
Et si vous vous trompez, j'espère qu'il y aura quelqu'un avec assez de courage pour vous arrêter...

Le voix déçue de la jeune femme ne claquait pas dans l'air. Elle énonçait simplement ce qu'elle ressentait, sans orgueil, sans menace. Ce court entretien lui donnait sérieusement de quoi réfléchir. Était-elle réellement trop jeune pour comprendre ce qui se tramait, ou bien venait-elle simplement d'appuyer un peu fort sur l'orgueil de Viviane ?
Viviane avait peut-être un peu trop de pression sur les épaules... Ou alors toutes les grandes prêtresses étaient destinées à déraper.

Poliment, Alix souhaita une bonne fin de journée à Viviane, avant de sortir de cette pièce qui l'oppressait désormais.