The Witch Slay
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 Visite rare...

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Joan Witham
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MessageSujet: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeMer 18 Juin 2008 - 2:27

Joan la Rouge ne fréquentait pas souvent les autres habitants de Forbach. La plupart du temps, elle le faisait dans les mêmes circonstances que ce-jour-ci, c'est à dire, en faisant son marché tôt le matin. Elle appréciait particulièrement ce moment de la journée pour faire ses courses car les marchands ne faisaient qu'arriver et les rues n'étaient pas encore envahies de monde. Joan avait toujours été timide. Dans son enfance, les tendances de sa mère à toujours vouloir la surprotéger pour se faire croire qu'elle tenait vraiment un rôle n'avaient pas aidé à passer par-dessus cette nature. Malgré tout elle reviendrait l'après-midi même pour vendre les mouchoirs qu'elle brodait et faire quelques réparations rapides sur les vêtements des passants ; il fallait bien vivre de quelque chose! Normalement, la mère de famille pouvait faire cette besogne, c'est pour cela que les principaux clients de la jeune femme étaient des hommes, ou bien veufs, ou bien célibataires qui croyaient que le reprisage des vêtements était une affaire de femmes.

Ainsi Joan se promenait le long des étalages, évitant de croiser le regard des quelques personnes qu'elle pouvait rencontrer, s'intéressant particulièrement aux bouts de ses chaussures, elle tenait fermement son panier entre ses mains. On la connaissait peu, il semblait que son visage ne restait pas en mémoire, sauf pour quelques personnes, comme le marchand chez qui elle venait toujours acheter un chou, légume bon marché, mais nourrissant, pour accompagner le maigre morceau de jambon dont elle se passerait pour en laisser tous les avantages à sa tante malade. Lui, il la reconnaissait toujours et tentait tant bien que mal de lui faire un peu la conversation. Il n'y avait aucune intention là-dedans, seulement la faire sortir de sa taciturnité. Le marchand était un homme jovial et vieux... il devait bien avoir au-dessus de trente ans (!).

«Hey bien de la belle visite, c'est la petite Rouge! Comment ça va aujourd'hui?»

«Bien, très bien monsieur»

«Un chou comme d'habitude, j'en ai justement un beau gros, je t'en fais un bon prix! Alors comment va ta tante?! Je me souviens, avant, c'est elle qui faisait les courses, elle en avait des choses à raconter, c'était plaisant de l'entendre. Même si j'étais plus jeune, je la trouvait drôlement jolie ta tante. Et je n'étais pas le seul! C'est à se demander pourquoi elle ne s'est pas remariée. Ce ne sont pas les occasions qui ont manqué! Comment tu m'as dit qu'elle allait déjà?»

«Elle survit.»

«Bon alors voilà ton chou, je te souhaite bonne journée! Je viendrai te voir cet après-midi, j'ai des chaussettes à faire repriser!»

«Ça me fera plaisir monsieur.»

Sur ces mots, Joan quitta l'étalage d'un pas rapide en essayant de replacer une mèche de ses cheveux qui venait de tomber de son bonnet. Bien que cette pratique lui ai été imposée par sa mère et qu'elle aurait pu la laisser tomber après le départ de celle-ci, Joan n'avait pas appris à perdre cette habitude. Elle qui n'appréciait pas particulièrement le regard des autres sur elle, n'acceptait qu'avec dépit de porter une couleur de cheveux aussi voyante. La mèche qu'elle voulait replacer était toujours la même. Depuis toujours cette mèche rebelle ne cessait de tomber sur le côté de son visage. Du temps de sa mère, elle la faisait tenir par une pince, mais aujourd'hui, elle tentait de suivre le conseil de sa tante Catherine : laisser aller les choses. C'est ce qu'elle décida de faire, elle abandonna, préférant l'oublier, même si elle voyait dans les yeux de plusieurs passants qu'ils l'avaient remarquée. Il est vrai que les hommes ont tendance à remarquer cette partie du corps d'une femme qu'elle tente de cacher. Chez certaines c'est une cheville quand elles tentent de les cacher avec sous des bas, pour d'autres c'est le cou quand elles veulent le camouffler d'un foulard, pour Joan, c'était ses cheveux. Mais celle-ci tenta de l'oublier en s'arrêtant devant l'étal du marchand d'épices. Les habitants du comté de Forbach ignoraient à quel point ils pouvaient trouver des remèdes efficaces dans les herbes qui servaient à aromatiser leur nourriture. Joan choisit une gousse d'ail et de la sauge. L'ail était un très bon remède pour apaiser les différents maux qui attaquaient les poumons. Ainsi, elle soulagerait peut-être un peu les toux nocturnes de sa tante. La sauge, quant-à elle, était une épice bénie. Venue d'Asie et cultivée en Europe par les moines depuis le 11ème siècle, elle satisfaisait les hommes impuissants, soulageait les femmes en couches, et était d'un bienfait pour une multitude d'autres maux. Catherine lui avait appris tout cela. Malheureusement, la vieille terre oubliée sur laquelle elles vivaient toutes les deux ne permettaient plus de faire pousser grand chose, c'est pour cela que Joan devait l'acheter, même si la dépense était grande pour sa petite bourse. Après ses achats, elle se retourna vers l'étalage d'à côté où des fruits étaient à vendre. Elle exprima, sans le vouloir, un air déçu en pensant qu'elle ne pourrait pas acheter de fraises ou de cassis. Ces baies mélangées à des feuilles de frêne auraient pour effet de calmer un peu les douleurs aux os dont sa tante souffrait. Mais peut-être qu'elle pourrait se pencher discrêtement et ramasser quelques feuilles, se serait tout aussi efficace...
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Prae Mortis
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeMer 18 Juin 2008 - 20:54

Un rayon de soleil frappa la figure blafarde de la jeune femme au cheveux blancs l'obligeant à cligner des yeux. Elle ouvrit son ombrelle et s'abrita dessous, faisant tourner le manche en bois verni entre ses doigts longs et frêles. Elle descendit de son cheval et donna les rennes à sa servante.

-Je vais me promener. Pendant ce temps va acheter quelques fruits, deux lames de seize centimètres, j'en aurais surment besoin et va chez le Maréchal-Ferrand pour faire ferrer ce cheval. Tiens.

Elle jeta une bourse brodée à la jeune fille rousse qui l'attrapa au vol. Elle opina en émettant un sifflement rauque puis elle tira sur les rennes et s'éloigna. Prae la regarda partir, perdue dans ses pensées. Un éclair rouge la réveilla de sa torpeur, elle suivit des yeux la chose qui avait produit cette étrange clarté. Elle constata que cette lumière étincelante ne venait point d'un objet, mais d'une jeune fille d'environ dix sept ans. Une mèche de cheveux rousse tirant sur le rouge dépassait de sa voilette bon marché; elle l'a vit la remettre d'un geste instinctif et continuer sa route, n'ayant pas remarqué le regard interrogatif de la femme semi-albinos. Prae sourit , suivant des yeux la mince silhouette qui se fit bientôt happer par la marée humaine du marché. Pourquoi ne pas la suivre et en savoir plus sur cette ville ? C'était une bonne idée et la femme entreprit de suivre la jeune paysanne aux cheveux rouges ; ce qui n'était pas facile avec tout ce monde. Elle marchait, suivant la jeune fille, évitant les pieds des hommes et contrecarrant les projets des voleurs de bourses. Elle esquiva avec grâce les excréments jetés du haut d'une fenêtre. Il fallait dire qu'elle avait l'habitude avec les trottoirs jonchés de Paris.
Elle s'arrêta à une petite échoppe, essayant des bijoux aux pierres chatoyantes et opta pour une bague en argent serti d'un émeraude. Elle se plaisait bien à Forbach, même si c'était seulement son premier jour. Elle vit la paysanne se diriger vers l'étalage des plantes et prendre une gousse d'ail et de la sauge. Elle fronça les sourcils. Ces ingrédients étaient ils destinés à une soupe ou a une potion ? Les épaules de la jeune fille se soulevèrent puis se baissèrent avec lassitude, elle soupirait. Pourquoi ? Prae s'approcha, tournant toujours dans ses mains son ombrelle d'un blanc éclatant.... Pauvre petite, elle regardait d'une moue boudeuse les prix des fraises et des cassis de l'étale d'à coté.


-Bonjours mon brave, vous me mettrez un kilo de fraises et sept cent grammes de cassis je vous prie.


L'homme à la face rougie par le soleil qui tenait l'échoppe leva la tête et saisit dans ses mains sales les fruits que Prae avait commandé. Il les enfourna dans un papier plein de graisse qui devait avoir servi à la boucherie du coin. Il le posa sur la balance et le tendit à la jeune femme. Elle tendit des pièce et attrapa précautionneusement le papier, de peur de se salir les doigts. Elle se tourna vers la paysanne, souriante et lui posa dans ses mains.

-Tiens c'est pour toi... Veux tu autre chose peut être ?
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Joan Witham
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeJeu 19 Juin 2008 - 2:02

Joan n'avait pas fait attention... Dans la cohue qui avait frappé le marché, elle n'avait pas remarqué cette femme pourtant noblement vêtue et qui faisait tache dans ce décor sale. L'avait-elle suivie?... Non, quelle idée ridicule. La timidité extrême de Joan lui faisait s'inventer des histoires on ne peut plus paranoïaques. Après tout, elle n'était qu'une simple paysanne, pourquoi suivre une paysanne quand on pouvait s'offrir une ombrelle aussi luxueusement décorée que celle que tenait la femme aux cheveux blancs devant elle. Quel bel objet! Joan ne pouvait quitter l'ombrelle du regard. C'était un accessoire de dame... Elle se souvint que dans son enfance, elle avait vu son père en offrir une en présent à sa mère. Déjà à cette époque, elle avait rêvé d'en recevoir une en cadeau à son tour. Les affaires étaient prospères en ce temps pour sa famille, mais son père lui avait promis qu'il lui en offrirait une quand elle serait plus vieille. Maintenant, elle était plus vieille, mais hélas, son père n'était plus là, et il était hors de question de s'offrir quelque fantaisie que ce soit quand le garde-manger de la maison était vide pratiquement en permanence, surtout ces temps-ci. C'est pour cette raison que la rouquine devrait revenir plus souvent au marché à l'avenir : les quelques pièces qu'elle réussissait à obtenir l'après-midi étaient automatiquement destinées à l'achat de la nourriture le lendemain matin. Les affaires étaient dures : on faisait de moins en moins appel à ses services de couturière. De ce fait, il lui était impossible de faire des économies ou même des réserves de nourriture.

Au moment où elle s'était mise à penser qu'elle aimerait avoir plus d'argent pour des fraises et des cassis, cette femme l'avait sortie de ses songes. Une voix plutôt cristalline lui avait offert exactement ce qu'elle enviait. C'était tout de même une coïncidence remarquable. Mais peut-être que cela se voyait trop dans son visage. C'était un fait que ses traits légèrement enfantins laissaient paraître ses émotions sans qu'elle ne le veuille vraiment. Joan ne savait que penser, la jeune femme était là, devant elle, et elle lui offrait les fruits qu'elle venait d'acheter, tendant les deux paquets dans ses mains immaculées aux doigts longs et aux ongles propres. Son sourire était étrange cependant, exprimait-elle de la pitié ou simplement de la bonté, voulant l'aider en toute bonne foi? Joan aurait voulu dire accepter ce présent spontané, même s'il venait d'une femme qu'elle ne connaissait pas, songeant aux conserves et aux confitures qu'elle pourrait faire de ces fruits, ainsi qu'à la tisane apaisante dont bénéficierait sa tante. Mais c'était beaucoup trop, en plus, la jeune femme lui demandait si elle voulait autre chose. Devait-elle accepter? ou devait-elle se méfier. Elle méfiante de nature, mais à ce moment, son ventre semblait crier famine devant ces fruits juteux. Dans sa grande gêne face à cette situation, la Rouge se mit à jouer frénétiquement avec sa mèche rebelle : la remettant dans son bonnet encore et encore...


«Madame, dit finalement Joan en baissant la tête, c'est... c'est très gentil, mais p... Sans vouloir offenser votre bonté... pourquoi croyez-vous que j'aurais besoin de ces fruits, poursuivit-elle nerveusement»

«C'est juste que... c'est beaucoup trop... ajouta-t-elle, de peur que l'autre femme ne le prenne comme une offence»
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeVen 20 Juin 2008 - 14:31

Que lui valait cette bonté ? Est bien tout cela était très simple, elle voulait des renseignements sur la ville et ses habitants, mais plus précisément sur un genre bien précis de la population : Les sorcières. Oui elle voulait tout savoir sur ces créatures de l'enfer, c'est filles de l' Antéchrist ; elles, qui rendaient l'eau des puits imbuvable et les femmes stériles. La moindre information sur leur compte lui servirait pour les éradiquer et peut être monter encore quelques échelons de la hiérarchie. Prae pensait qu'elle pourrait avoir de précieux renseignement sur ces créatures grâce à la jeune fille. Pourquoi? Une intuition.

Dans chaque ville il y avait des guérisseuses qui prétendaient soigner certains maux de gorges, de dos etc... parfois, elles y arrivaient, ce qui faisaient d'elles des sorcière d'après l'Église (seul un homme servant dieu pouvait guérir !) et souvent sous la torture elles avouaient s'être servi de la sorcellerie et vendaient parfois des informations sur des consœurs ; ce qui mettait souvent les Inquisiteurs sur une piste ! Mais avant de savoir où on pouvait rencontrer la guérisseuse, il fallait bien demander à quelqu'un qui pouvait nous renseigner... Les paysannes aimaient beaucoup ce genre de médecins et en payant un peu ont pouvait savoir où habitait ce "médecin". Et la bingo ! Tout allait comme sur des roulettes ou presque ...

Voila pourquoi Prae avait décidé de lui offrir ces petits présent, elle pensait que la jeune fille fréquentait certaines rebouteuses et elle n'aurait pas de mal à lui soutirer certaines informations... Quoi que ;à cet age là les paysannes commençait à sortir de leur monde enfantin; surment à cause de leur mariage arrangé et des travaux aux champs. Ce qui pourrait peu être compliquer légèrement les choses. Elle aurait juste besoin de faire plus attention, c'est tout. Et oui à Versailles, c'était plus facile : Les nobles femmes ne murissaient qu'à trente ans -L'age ou les rides commençaient à apparaitre ce qui provoquait chez les femmes un seul déclic (ce qui est déjà pas mal pour leur cerveau de dindon ! ) : "vite il faut que j'arrive a entrer dans la couche du roi avant que je devienne inconsommable "-

Un rire cristallin sortit des lèvres pourpres de Prae.


- Je t'ai vu faire une moue boudeuse en voyant le prix de ces fruits, j'ai pensé que cela te ferait plaisir et de plus je suis nouvelle à Forbach, j'aimerais que tu m'aide alors quoi de mieux pour faire connaissance que de déguster un peu de ces fruits et de t'offrir des petites choses qui te serais utiles... Tu sais l'argent n'est pas un problème pour moi alors j'aime le partager avec d'autres... Si cela ne te dérange pas. Je ne veux pas te prendre le temps dont tu aurais besoin.
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeSam 21 Juin 2008 - 19:46

C'était peu commun. Joan, de nature méfiante avec les gens du village qu'elle croisait et reconnaissait en faisant son marché, n'était pas si enchantée qu'une parfaite inconnue lui témoigne autant d'attention. Peut-être qu'elle l'était trop. Peut-être que cette femme ne lui voulait rien de mal, mais elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer mille scénarios. Cependant, les fruits offerts étaient extrêment tentants. C'était comme si elle avait fait une prière et qu'elle s'était exaucée. Et si cette femme n'avait pas été mise sur son chemin pour rien?! Cependant Joan se remémora un enseignement de sa tante qui était très utile en ces temps de paranoïa générale vis-à-vis des sorcières ou de celles que l'on croyait sorcières : il ne fallait jamais trop attirer l'attention sur soi. D'ailleurs, Catherine l'avait mise en garde : sa nature timide et sa manie de fuir les gens n'était peut-être pas une bonne chose quand on cherchait un bouc-émissaire. Ce sont toujours les personnes les plus à l'écart qui finissent par payer pour les incompréhensions de la population face à un phénomène quelconque. Il était peut-être temps de sortir de son mutisme pour une fois. Si elle acceptait de parler quelques instants avec l'étrangère, cela ne l'engageait à rien. Elle lui ferait faire un petit tour de ville, parlant peu d'elle-même, mais surtout des environs.

Et que dire des baies?! Voyant la réaction de Joan face à ce don, les bras tendus de la noble dame aux cheveux décolorés s'étaient quelque peu rabaissés. Elle semblait afficher un air déçu que son cadeau ne lui plaise pas. Malgré tout, Joan ne pouvait se résigner à l'accepter dans son entièreté. Plus elle y pensait, plus la rouquine entrevoyait cette visite comme un travail au même titre que ses broderies. Elle présenterait un peu Forbah à l'étrangère, en échange, elle avait quelques fruits. Donnant, donnant. En regardant un peu mieux cette dernière, Joan se dit qu'il était étrange tout de même qu'une demoiselle aussi bien vêtue n'ai pas voulu trouver quelqu'un de son rang pour l'initier à la vie du comté. Elle était, certes, très jolie, bien coiffée, ses doigts n'étaient pas déformés par le travail et sa bourse semblait lourde comparé à celle de la Rouge. Mais celle-ci ne pouvait s'empêcher d'être intimidée par sa présence. Aussi lui demanda-t-elle :


«Rien ne me ferais plus plaisir que de vous aider, mais je me demande bien... D'habitude, les bourgeois préfèrent demeurer entre bourgeois, pourquoi le demandez-vous à moi? Vous n'avez pas de famille ou d'amis demeurant déjà ici?! Vous vous êtes établie à Forbach complètement seule? Encore une fois, ne prenez rien de ce que je vous dis comme une offence, là n'est pas mon intention, je suis seulement curieuse.»
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeDim 22 Juin 2008 - 15:03

Chaque humain est doté dès la naissance de plusieurs sentiments -à moins qu'il soit dénué d'intelligence-. L'un d'entre eux est la méfiance. C'est un état d'esprit d'une personne qui n'a pas confiance, qui est suspicieuse, qui a peur et Prae pensait que la jeune fille qui se tenait actuellement devant elle éprouvait ce sentiment. N'avait elle pas confiance ? Si c'était le cas alors la jeune femme pouvait être a peu près sure que la paysanne avait des choses importantes à cacher. Etait elle une sorcière ? Prae ne pouvait absolument pas en être sure, elle devait attendre que la peur et la suspicion se déclare de façon visible chez la jeune rousse, alors seulement elle pourrait être certaines de sa véritable identité et la piéger. si elle était une fille du diable... Bien entendue.

Pour l'instant elle devait répondre à la question de la petite curieuse sinon, elle ne pourrait pas en poser ensuite. Qu'allait-elle lui dire ?
En fait je fais partie de la Sainte Inquisition, je suis venue éradiquer les hérétiques et tu dois me dire tout ce que tu sais sur eux. Non ce serait surement la pus belle conneri* -excusez l'expression- qu'un Inquiqiteur puisse faire. Elle allait lui raconter un joli petit mensonge. C'était plus facile et Prae -qui avait l'habitude de mentir- avait déjà trouvé la réponse à la question de la jeune fille dès qu'elle avait fini de la poser. Dieu lui pardonnerait il tous ces mensonges? Oui certainement car c'était pour Son divin règne et pour supprimer Ses ennemis qu'elle affabulait. Mais elle n'était absolument pas sure qu'Il lui pardonnerait d'avoir torturé des centaines d'innocents... Elle pensa rapidement qu'il faudrait impérativement qu'elle aille se confesser un de ces jours.


-Vois tu, je suis de passage ici. Dans quelques semaines je devrais me rendre à Versailles pour des raisons personnelles... Enfin si tu veux tout savoir je dois me marier là bas. Pour le moment je vis dans la demeure du seigneur Insistoris et pendant mon séjour je dois m'occuper d'acheter des cadeaux pour la famille de mon mari et autres babioles nécessaires pour mon mariage. Le seigneur est beaucoup trop occupé pour s'occuper de ces bêtises et je ne connais personne de mon rang ici. Ce n'est pas convenable de demander à un noble ou un bourgeois que l'on ne connais pas d'aider pour des cadeaux d'union ! Et de plus j'ai un lourd fardeau que je ne peux confier à une personne de noblesse sans craindre pour mon honneur. Voila pourquoi j'ai pensé à demander de l'aide à une paysanne comme toi. Alors veux tu bien m'aider ?


Un sourire qui se voulait le plus bienveillant possible éclaira le visage de la semi-albinos. Elle n'avait pas tout à fait menti, il y avait une pars de vérité dans ce mensonge. Un noble s'était entiché de sa froideur à Versailles et elle pensait que quand elle reviendrait a la capital, l'homme ne manquerait pas de lui demander sa main... Ce qu'elle redoutait Mais elle devait penser a ne pas finir vieille fille comme lui avait si sagement conseiller le cardinal.

[ Ha je suis toute contente de ma réponse ... Moi qui pensait ne pas faire plus de 10 lignes ! Désolé si je n'ai pas pu poster hier mais mon ordi a eu un problème et il avait tout effacé. Je n'avais pas enregistrer mon message et j'avais tout perdu XD a malheur ça m'apprendra ]

Edit : J'ai vraiment mal refait mon texte mais bon il est passable
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeLun 23 Juin 2008 - 3:40

Cette femme était absolument toujours sûre d'elle-même. Elle respirait la confiance en soi et dégageait un petit air suffisant dans ses réponses et dans ses airs d'aller. Peut-être était-ce l'appanage des jeunes dames bourgeoises... Elle racontait qu'elle ne connaissait aucun noble ou bourgeois qui puisse faire quelques emplettes avec elle... et du même coup, elle signifiait qu'elle préférait faire cela avec une parfaite inconnue. Peut-être était-ce la vérité, elle était assez jolie pour qu'il y aie effectivement un fiancé quelque part à Versaille qui l'attendait. Mais c'était tout de même peu commun qu'une promise voyage seule, sans parents, sans chaperon, sans même une nourrice pour la surveiller. Mais Joan se dit que tout cela ne la regardait pas, elle s'était déjà montrée suffisament méfiante sans qu'elle ai à poser d'autres questions gênantes.

Mais ce nom : Institoris. Il s'était produit un léger déclic dans sa tête lorsqu'elle l'avait entendu. Cet homme imposant inspirait un respect plutôt froid et épeurant à la fois. Joan avait reçu comme conseil de la part de sa tante et d'autres sorcières d'Olrun de ne jamais s'y frotter, de se méfier de lui. Et voilà que cette femme qui l'abordait sans aucune raison, soi-disant par bonté et solitude dans cette nouvelle ville, demeurait chez lui. Il serait faux de dire que la jeune fille rousse ne regretta pas d'être venue au marché ce jour-là. Elle aimait qu'on la laisse tranquille, qu'on la laisse faire les choses qu'elle avait à faire sans q',elle n'aie à être confrontée à ce genre de situation, mais voilà, c'était chose faite. Ainsi Joan arbora un sourire qui se voulait rassurant pour la première fois depuis le début de la rencontre. Elle pensait, un mariage, quelle bonne nouvelle, faisant fi de l'affirmation de la jeune femme aux chevaux blancs selon laquelle elle portait un lourd fardeau. Elle ne souhaitait pas réellement en savoir plus. Joan avait décidé de ne pas créer ce genre de lien avec une femme qui vivait sous le même toit que l'homme dangereux, même si ce n'était que pour quelques temps. Ainsi Joan décida qu'elle acceptait le cadeau :


«Ces fruits ont l'air vraiment bons, mais je n'accepte de faire quelques pas avec vous que si vous ne m'en donnez que la moitié. Je vous assure que c'est beaucoup trop, je ne peux pas accepter.»

Joan sourit en disant ces quelques mots et comme son visage pouvait laisser paraître n'importe quelle expression, ce n'était pas forcément une mauvaise chose, on pouvait y lire une expression sincère d'innocence et de quasi confiance. La rouquine ne pouvait différencier les mensonges de la vérité, comme la plupart des gens, et aussi décida-t-elle de croire l'inconnue pour le moment. Elle semblait gentille, même si elle se voyait visiblement supérieure. Tout comme Joan était très timide, mais absolument pas stupide.

[je le trouve bien ton message et ce n'est pas grave pour la date, je ne peux pas toujours être là de toute façon, je dois travailler aussi]
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeVen 4 Juil 2008 - 14:48

Les commissures de la jeune fille se relevèrent, formant un léger sourire sur le visage encore serti des rondeurs de la jeunesse de la paysanne. Ce sourire ne disait pas grande chose mais c'en était tout de même un et Prae pensait qu'elle croyait à son bobard. La bourgeoise devait continuer sur cette voix pour pouvoir apprendre d’autres choses et elle avait déjà un plan bien formé dans la tête pour les lui soutirer.

-Je meurs de soif, allons boire quelques chose sur une terrasse que j'ai vu là bas veux-tu. Comme cela nous pourrions partager ces fruits et parler plus à l'ombre ; mon ombrelle n’est pas très protectrice et ma peau me brûle.

Elle désigna une enseigne nommé « les trois fleurs » (j’ai pas trouvé mieux comme nom) qui se balançait légèrement, animée par la légère brise si appréciée par les temps de chaleur. Elle tourna la tête pour voir la réponse de la jeune paysanne qui s’empressa d’hocher de la tête en un oui. Qu’elle était polie cette petite ! C’était bien rare de voir des paysans qui savaient se montrer courtois, gentils et serviable. Ils étaient plutôt du genre voleur, méchant et sans scrupule… Tout le genre de Prae même si elle ne l’avouerait jamais.

Arrivées à la terrasse –ce qui était une traversée héroïque vu le nombre de gens dans les rues- Prae invita la jeune fille à s’asseoir et appela la serveuse. Une femme dodue au double menton et aux cheveux blonds vint et jeta un regard méprisant vers la jeune fille.

-On ne veut pas de gamine du tiers-état en cet établissement ma petite dame… C’est le règlement.

Ma petite dame ?!! Prae n'allait pas se laisser insulter tout de même

-Vous savez quoi ma grosse ? Vous allez faire une exception au règlement aujourd’hui pour mon bon plaisir.

L’obèse ouvrit la bouche, offusquée puis se ravisa.


-Bien … Vous prendrez ?

-Un thé s’il vous plait et… Elle se tourna vers la jeune fille Tu désires quelque chose ?
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeMar 8 Juil 2008 - 17:32

«Les Trois Fleurs», c'était le nom de l'établissement où l'emmenait la noble demoiselle. Soit-disant que son ombrelle ne suffisait plus à lui procurer le bien-être et la fraîcheur comme il se devait. *Une fille de la haute* pensa Joan qui ne se sentait pas du tout accablée par le soleil matinal *Elle ne doit pas être habituée à la chaleur, ni au froid d'ailleurs*. Mais comme elle avait accepté de faire quelques pas avec l'étrangère, elle acquiessa lorsque celle-ci lui proposa de se rendre dans un petit café pour se désaltérer et manger quelques fruits tout en poursuivant la conversation. Le choix de Joan avait aussi été motivé par le fait qu'elle se proscrivait elle-même le droit d'entrer dans ces endroits, consciente que le peu d'argent qu'elle possédait n'avait pas à être dépensé en de telles futilités. Mais cette fois, elle ne paierait pas. Elle profiterait donc de la seule occasion qu'elle avait d'être servie dans un endroit pareil.

L'étrangère choisit de prendre place sur la terrasse. Ainsi, elles étaient aux premières loges pour voir les passants se bousculer dans la rue autour du marché naissant. L'endroit était charmant, pas aussi luxueux que ne l'aurait cru Joan, mais c'était charmant. Il n'y avait que trois tables sur la terrasse, chacune pouvant accueillir trois convives, et sur chacune d'elles se trouvait un petit vase contenant des fleurs... au nombre de trois évidemment, comme le mentionnait le nom de l'établissement. Le nombre trois avait quelque chose de particulier, chez les sorciers et sorcières, évidemment, mais sans le savoir, même ceux qui ne l'étaient pas semblaient porter une attirance particulière pour le 3. Chez les sorciers, on n'avait qu'à penser à la triple loi, la plus importante : toute action magique se retournera trois fois sur son auteur. Mais pour le reste, «trois» était spécial parce qu'il semblait représenter une certaine symétrie bien qu'il en soit complètement dépourvu. Joan aimait penser qu'il s'agissait du plus parfait des nombres impairs. Qui plus est, le trois était important aussi dans la chrétienté : la sainte trinité, la sainte famille composée de trois personnes, sans oublier Simon Pierre qui renia le Christ trois fois. Qui avait copié sur qui? Sachant que la sorcellerie existait bien avant la pratique de la chrétienté, la réponse était facile.

Joan la Rouge se soustraya à ses pensées, se rapellant la présence de l'inconnue devant elle qui semblait gentille, mais comme elle était une étrangère, il fallait s'en méfier quand même. En ces temps difficiles où la peur des sorcières régnait, une nouvelle arrivée à Forbach n'était pas toujours signe de bonne nouvelle. La rumeur s'était probablement répandue un peu partout qu'il y avait selon certains dires un nid de sorcières dans le comté, même si l'existence des deux clans restait inconnue. Reportant son attention sur le monde autour d'elle, Joan fut surprise d'entendre la serveuse parler d'elle comme si elle n'était pas là dans un langage d'une telle grossièreté qui contrastait insolemment avec le charme de la terrasse. Répondant d'un applomb, la noble demoiselle la remis à sa place en commendant un thé. Puis elle s'enquit de ce que Joan désirait boire :


«Je ne prendrai qu'un thé également, merci.»

Décidément, cette femme était d'une assurance déconcertante. Elle semblait toute délicate sous ses allures de poupée de porcelaine, mais peu de temps n'en avait pris à Joan pour cerner en elle une personnalité forte avec une poigne de fer. Aussi, la rouquine décida qu'elle ne voudrait pas avoir l'air faible devant elle.

«Vous comprendrez que je ne pourrai pas vous rembourser, mademoiselle... Désolée, votre nom?...»

[désolée pour le temps que cela m'a pris à répondre]
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeMer 9 Juil 2008 - 19:16

Bien évidemment que Prae savait que la jeune fille ne pourrait pas la rembourser, les paysans ne possédait presque rien. Les plus riches pouvait avoir un peu de bétail, une petite bâtisse et un lopin de terre mais la jeune fille ne devait pas faire partie de ce groupe vu qu'elle ne pouvait point se payer quelques misérables fruits.

Elle s'assit sur une des chaises de bois qui entourait la table. Sur cette terrasse tout allait par trois : Les convives, les tables, les fleurs... Prae et la jeune fille était deux, chiffre qui n'allait pas vraiment aux "trois fleurs". La bourgeoise n'aimait qu'un seul chiffre, le numéro un. Elle n'aurait pas apprécié qu'une autre personne vienne avec elle à Forbach, elle préférait travailler en solitaire et ne supportait que quelqu'un d'autre que sa petite personne se mêle de ses affaires.


-Elisabeth-Rose de Nasbourg et toi ?

Bien sûr, elle ne lui avait pas dit le nom qu'elle utilisait pour son travail. "Avant de mourir" serait un nom bien étrange pour une femme au visage d'ange. Elisabeth-Rose... Elle l'utilisait si peu, c'était un souvenir de plus refoulé dans sa mémoire.


Elle regarda, d'un air légèrement dégouté, la vieille serveuse quitter la terrasse en dodelinant de son derrière énorme et gras. Une jeune fille frêle et de petite taille bouscula légèrement cette montagne de graisse pour passer dans l'exigu couloir ou la serveuse s'était engouffrée.
L'obèse se retourna et attrapa par le col la malheureuse qui avait osé la toucher. La jeune fille fut soulevée du sol et elle poussa des cris rauques, secouant ses bras et ces jambes dans toutes les directions. Elle entendit crier


-Ma parole qu'est ce que cette vermine fait dans mon commerce !? Où va tu petite peste !

La jeune fille qui commençait à étouffé pointa du doigt Prae, ouvrant et fermant la bouche comme un poisson hors de l'eau. La serveuse regarda la bourgeoise puis la fille, essayant surment de comprendre le lien qu'elles avaient. Puis d'un air désespérée elle lâcha sa prisonnière qui courut à vive allure rejoindre sa maitresse. Elle fit une série de signe avec ses mains sales, imitant un cheval une chose fermée et elle émit quelques cris aigus.


-Bien... Tan pis. Oh je te présente Rachel ma servante, n'essaye pas d'avoir une réponse orale d'elle, elle est muette.Une personne lui a coupé la langue quand elle était petite

Elle n'avait pas précisé que c'était elle qui lui avait coupé, de peur que si un jour elle tombait entre des mains malsaines, ne sachant pas écrire, elle ne pourrait rien dire sûr sa maitresse. Malgré les choses horrible que Prae avait fait sur cette juive, Rachel l'aimait bien... étrange, mais c'était ainsi, la servante avait un cœur en or et elle savait pardonner
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeJeu 10 Juil 2008 - 22:19

Elizabeth-Rose, c'était joli comme nom, très aristocrate. Cela allait parfaitement à son air de poupée... de Nasbourg, c'était la confirmation que cette jeune femme n'était pas seulement une bourgeoise, c'était une noble, une vraie, son père avait dû porter un titre avant elle, peu importe comment il l'avait obtenu : par le sang ou par l'argent. Dans les moeurs courantes de l'époque, les gens qui portaient un titre, les aristocrates étaient réellement considérés comme supérieurs à la masse. Encore une fois, Joan songea qu'il était étrange pour une demoiselle de ce rang de s'asseoir d'égal à égal avec une pauvre paysanne. Elle aurait pu être sa servante!

Mais évidemment, maintenant, elle devait lui dire son nom... C'était un dilemme : devait-elle lui donner son véritable nom ou en inventer un?! Ce n'était pas seulement par méfiance à l'égard de cette femme qu'elle hésitait à divulguer cette information, mais aussi et surtout par méfiance envers son hôte, M.Institoris. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver, la réputation de cet homme n'était plus à faire, et il était inutile pour les sorcières de prendre le risque de se jeter dans la gueule du loup. Ainsi, décida-t-elle qu'elle lui mentirait, enfin, c'était un demi mensonge, plûtôt, Joan décida de franciser son prénom, lequel venait, elle le savait bien, de ses ancêtres venus du nord de l'Angleterre que son père n'avait jamais voulu renier et de modifier quelque peu son nom de famille :


«Je m'appelle Johanna Wikham... les ancêtres de la lignée de mon père sont anglais c'est pour cela que je porte ce nom de famille.»

Au moins, sur ce dernier point, elle n'avait pas menti. Sur les faits, un brouhaha vint du passage par où la serveuse impolie venait de s'engouffrer après avoir pris leur commande. Mademoiselle de Nasbourg qui, de sa position, pouvait voir ce qui se passait afficha une moue quelque peu contrariée. Curieuse, Joan se retourna pour voir ce qui ce passait. Une minuscule et frêle jeune fille toute de haillons vêtue se débattait avec énergie contre l'énorme serveuse qui aurait pu la casser en deux d'une seule main. Elle était bien étrange cette fille... elle se débattait en faisant des gestes incompréhensibles, pointant vers la table où les deux jeunes femmes étaient assises, et gémissant des sons qui auraient fait honte aux mots. Finalement la grosse femme lâcha prise et la pauvresse se précipita devant Mademoiselle de Nasbourg. Étonnant! *Serait-ce sa servante* se demanda Joan. Sans que cette dernière n'ait eu à poser sa question à voix haute, sa compagne lui répondit que cette enfant était bien sa servante répondant au nom de Rachel. La femme aux cheveux incolores poursuivit sans sourciller en mentionnant que la pauvre avait eu la langue coupée dans l'enfance et que c'était pour cette raison qu'elle ne pouvait que gémir et s'exprimer en gestes. Ce détail horrifia la paysanne.

«Mais quelle horreur! Vous savez qui a fait ça? Comment peut-on se montrer aussi cruel?»

Sur ce, elle porta un regard de compassion sur la pauvre jeune fille.
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeMer 6 Aoû 2008 - 17:04

[me re-voila enfin Very Happy]

Un trop plein plein de pitié et de compassion emplit les yeux de la jeune paysanne au visage enfantin, ce qui dégouta quelque peu la bourgeoise : les sentiment qui emplissait les émeraudes de la jeune rousse ne servaient à rien de ce bas monde, ils permettaient juste à enrouler les gens dans la farine et à leur faire dire trop de choses sur leur compte quand on savait s'y prendre.

Le mot "horrible" chatouilla les oreilles de Prae. Cette jeune paysanne ne devais pas avoir vu grand chose dans la vie. Un œil incisé ou un ventre ouvert était bien plus répugnant et choquant qu'une langue coupée.
Horrible n'était pas le bon terme ; indispensable conviendrait mieux : La jeun servante savait beaucoup trop de choses sur sa maitresse et la Sainte Inquisition. Si elle était tombait malencontreusement entre les mains des hérétiques sans que Prae ne prenne cette petite précaution, elle aurait surment donné quelques information sur la bourgeoise et ses compatriotes.

Johanna Wikham lui demanda qui pouvait avoir fait cela. Prae sourit intérieurement, la jeune fille n'avait pas pensé une seconde que la semi albinos était la responsable de ce geste "horrible". Normal aussi, Prae, avec sa tête d'ange, n'avait pas l'air d'une tortionnaire !

"Ma servante a appartenu à un noble un peu fou que je connaissait. Elle avait une curieuse habitude de chanter quand elle s'occupait des travaux domestiques et, son maitre ne supportait pas cela. Un soir il en a eu marre et il lui a coupé la langue. Un an plus tard il est mort de pneumonie et je l'ai prise sous mon aile."

Un nouveau mensonge qui tournait presque en conte de fée. La réalité était bien différente mais Prae essayait d'oublier un des seul geste de bonté qu'elle avait fait cinq ans auparavant. [ceci sera dévoilé un de ces jours (peut etre dans son journal que je vais surent créer prochainement)]
Elle jeta un regard a sa servante et lui demanda de s'asseoir. Trois... Et bien voila l'ordre était rétabli comme le bien, la neutralité et le mal. Un signe ? Peut être bien, ou pas.

Deux tasses de thé fumantes se posèrent sur la table. Prae régla la consommation et porta une des deux tasses à ses lèvres. Le liquide chaud, presque brulant, coula dans sa gorge.

-Bien tu avais promis de m'aider n'est ce pas ? Peux tu tenir un secret?
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeVen 8 Aoû 2008 - 20:25

[je n'avais plus espoir de te voir répondre!]

Malgré ses airs un peu froids, peut-être cette femme avait de la bonté en elle, finalement. Joan ne pouvait s'empêcher de regarder la pauvre servante dépourvue de langue parce qu'un noble sans coeur et cruel ne pouvait supporter quelque chant mélodieux. Était-ce vraiment une bonne raison pour commettre un tel geste? Est-ce qu'il existait une seule raison valable pour mutiler un être humain de sorte? Joan croyait que rien ne justifiait un comportement pareil. Les nobles étaient des gens qui étaient nés dans la soie et les tissus précieux, ils croyaient trop en la supériorité de leur sang qu'ils oubliaient que tous avaient le même créateur et que les rangs avaient été inventés par les hommes uniquement. Ainsi, ils se donnaient le droit de disposer de l'intégrité physique de ceux qui, humblement, acceptaient de les servir. Aussi, Joan se refusa à partager ces pensées avec la jeune noble, elle se contenta d'ajouter :

«Je crois que rien ne peut excuser un tel geste... Mais votre bonté est grande d'avoir pris cette pauvre fille sous votre aile.»

Joan ignorait la vérité, évidemment, et ne pouvait la soupçonner. Elle était incapable d'imaginer qu'on puisse faire subir de tels sévices, malgré les temps dures et les bpuchers de sorcières qui caractérisaient son époque. Si elle l'avait sue, elle se serait enfui à toutes jambes. Mais malheureusement pour elle, Élizabeth-Rose était une bonne menteuse. Joan pouvait se débrouiller aussi de ce côté, mais comme elle manquait d'assurance, elle ne s'était contentée d'un petit mensonge innocent par rapport à son nom. Nerveusement, elle se serait empêtrée dans ses histoires, elle était donc mieux de ne pas trop risquer.

La jeune fille pris place à la table, elles étaient trois comme il le fallait, mais il n'y avait que deux boissons, et malgré la bonté apparante de la noble jeune femme, Joan doutait qu'elle ne lui commanda quelque chose. Elle l'avait prise comme servante après tout ; elle ne l'avait pas affranchie. En voyant Élizabeth-Rose porter la tasse à sa bouche, Joan ajouta un carré de sucre à son thé, c'était si rare qu'elle pouvait en avoir, en fait, elle ne se souvenait pas de la dernière fois où elle avait pu boire un thé sucré. Mais à ce moment, son hôte pris un air plus sérieux. D'un ton réclammant un retour de faveur, elle lui rapella sa promesse de l'aider, et sur un ton encore plus grave, elle s'enquit de sa capacité à garder un secret. Joan se senti légèrement mal-à-l'aise.


«Je vous ai promis de vous aider à vous orienter dans cette nouvelle ville qui est la vôtre, pour un présent de mariage je crois... Mais je me demande bien comment vous pourriez avoir un secret. À vous entendre, cela semble grave...»
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeLun 11 Aoû 2008 - 16:32

[mheuuu non en plus j'avais prévenu de mon absence, mais bon je t'ai répondu c'est le principal par contre c'est un tout petit message Rolling Eyes ]

Johanna saisit un morceaux de sucre entre ses doigts de paysanne ; avait elle déjà gouté à cette succulente impression de douceur ? Prae pensait que non car seul les gens fortunés pouvaient se le permettre et cette paysanne était loin d'être fortunée. Pourtant elle avait attrapé ce morceau de sucre comme si elle connaissait la saveur. Etrange , où cette jeune fille aurait pu connaitre cette épice doucereuse.

-Je vous ai promis de vous aider à vous orienter dans cette nouvelle ville qui est la vôtre, pour un présent de mariage je crois... Mais je me demande bien comment vous pourriez avoir un secret. À vous entendre, cela semble grave...

On y était, maintenant Prae pouvait attaquer, cet entremêla de mensonges allait surment lui permettre d'en apprendre plus sûr la jeune fille assise en face d'elle et la ville. Elle posa sa tasse sur la table parfaitement cirée et passa un doigt sur la marque rouge que ses lèvres avait laissé, enlevant une partie de la trace. Elle releva la tête et soupira laissant apercevoir quelque peu de la peine.


-Johanna, pour certain ce que je vais te raconter n'est point grave... Ils en seraient même très heureux mais, pour ma famille est moi même cela est plus qu'important. Ma famille est réputée pour sa fertilité et sa descendance puissante. Mais hélas je fais exception à la règle si tu comprends ce que je veux dire. Ne pouvant le dire à des personnes de mon rang-cela ne pourrait que ruiner ma réputation- Je m'adresse a toi et je te demande si tu connaissais quelqu'un qui puisse me venir en aide. C'est peu être beaucoup ce que je te demande mais si je ne trouve pas de moyen avant de me marier mon fiancé risque de me répudier, et si il n'a pas l'accord du roi il me fera assassiner. Je pense que tu comprends que je n'ai aucune envie de mourir avant d'avoir atteint trente ans.


La jeune fille était piégée : Si elle disait non, Prae pourrait croire qu'elle protegait quelqu'un donc qu'elle avait des choses à cacher. Si elle disait oui et qu'elle lui donnait un nom, Prae serait sur une piste. Elle jeta un coup d'oeil vers sa servante pour voir si la jeune juive suivait l'affaire et qu'elle ne faisait pas de bêtises. Elle se grattait la tête, essayant de démêler sa longue chevelure rousse et bouclée complètement indomptable qui rendait Prae folle. Ses yeux vert était hypnotisés par la paysanne, elle devait être heureuse que quelqu'un la regarde avec un peu de sympathie.
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeMer 13 Aoû 2008 - 1:01

[oups... désolée. Je devrais regarder cette section plus souvent]

«L'infertilité!», s'étonna Joan.

Elle ne se serait jamais attendue à un tel secret. Il est bien vrai que c'était malheureux de ne pouvoir offrir de descendance à sa famille... C'était même une honte et la femme était toujours en faute dans une situation pareille. Mais donner de telles informations était risqué en ces temps. Si elles s'étaient retrouvées deux ans plus tôt, Joan n'aurait sans doute pas hésité à donner quelques recettes rendant les femmes plus fertiles, mais maintenant, c'était dangereux. C'était dangereux seulement d'en parler en public. Cette fille était-elle ignorante de ce qui se passait ou le faisait-elle exprès? C'était tout un dilemme qui s'imposait à la jeune rouquine... Catherine l'avait toujours mise en garde sur le fait de vendre ses habiletés que l'on considérait comme magiques. En fait, il n'y avait rein de magique ou d'ensorcellé dans une simple mixture à base de sauge... Une incantation n'était même pas nécessaire, même si quelques sorcières agrémentaient toujours leurs recettes de paroles incantatoires sensées augmenter l'efficacité ou simplement pour remercier la nature de cette offrande, un genre de bénédicité. Mais les gens ne comprenaient pas ça, ils avaient peur au point de tuer, et Joan, malgré son désir de vouloir aider la jeune femme, ne voulait pas mettre sa vie en danger.

Cependant, Joan ne put s'empêcher de se demander comment Elyzabeth-Rose se savait déjà infertile. À moins de ne pas être bénie du flux lunaire mensuel comme toutes les femmes aptes à enfanter, elle ne pouvait savoir à moins d'avoir déjà offert sa vertue à un homme. Si il s'agissait de la première situation, Joan ne pourrait rien pour elle, dans le deuxième cas, il était permis de se demander si elle était aussi vertueuse qu'elle ne voulait bien le laisser paraître. Baissant la voix en ton de confidence, Joan lui demanda :

«Mais comment savez-vous que êtes infertile?! Vous devez déjà avoir... vous savez. Votre fiancé le sait?»

C'était pour Joan, une façon d'étirer le temps pour lui permettre une plus longue réflexion. À qui pouvait-elle se fier? Certes, cette femme semblait bien gentille, mais elle était une totale étrangère, et il fallait se méfier des étrangers. Surtout quand la plupart des nouveaux venus cherchaient à dénoncer des sorcières.
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeDim 2 Nov 2008 - 17:52

[youpi je l'ai enfin taper ce texte Very Happy ]

Deux solutions se présentaient à la bourgeoise. Soit elle se faisait passer pour une jeune et délicate pucelle qui, comme la loi l'exigeait, attendait son hyménée avant de consommer ; soit elle jouait l'amante folle amoureuse d'un homme qui n'était pas digne d'elle. Qu'elle version préfèrerait la jeune rouquine ? Surement la deuxième version puisse qu'elle avait déjà imaginé cette possibilité avant même de demander. Mais pour Prae la première serait plus simple, son imagination avait quand même certaines limites et elle ne pouvait donc inventer en un quart de seconde une histoire touchante à souhait qui ferait fondre en un clin d'oeil le cœur de toute personne. Elle prit un air outré

-Que...Qu'insinuez vous par là mademoiselle ? Une jeune fille de mon rang doit garder sa virginité jusqu'à son hyménée, surtout si celle ci doit épouser un homme qui hisserait sa famille à un rang de noblesse que celle ci à perdu il y a maintes années ! La servante hocha frénétiquement de la tête en signe d'approbation. Ma famille compte sur moi et je n'ai pas à la décevoir. Parfois je vous envie vous, gens du peuple, vous pouvez vivre le parfait amour avec qui bon vous semble sans que personne ne vous dise rien, je n'ai pas choisi de vivre dans une famille bourgeoise... Et je pense que si j'avais eu le choix je serais née paysanne, tu pense peut être que cela est stupide et que je divague ou raconte n'importe quoi mais cela est vrai... Mais puisse que je ne peux décider de mon sort à présent et que je suis destinée à épouser un homme à qui je devrai donner une descendance il faut que j'obéisse comme on vous l'apprend si bien dans le cadre de la bourgeoisie. Si tu veux tout savoir mes flux sanguins sont arrivés normalement, pendant deux ou trois années tous c'est passé comme prévu puis, ils se sont déréglés, je pouvait les avoir deux fois dans le mois ou ne pas les avoir pendant plusieurs et tout d'un coup ils ne se sont plus présentés pendant trois ans, il y un an j'ai eu quelques gouttes mais après plus rien.
Elle prit les mains déjà usées par le travail de la jeune fille dans les siennes et pris une voix suppliante dont elle avait le secret, [b]oh Johanna aide moi, je t'en serais mille fois reconnaissante et je jure que ta famille n'aurais plus besoin de rien après cela ![/b]

Oui... Elle prendrait bien soin de sa famille en envoyant l'Inquisition, il n'aurait plus besoin de rien après cela. Tentant pour une jeune paysanne qui devait rêver de ne pas devoir travailler tous les jours pour nourrir sa famille, tentant est ce que la jeune paysanne rousse allait tomber dans le panneau ?
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MessageSujet: Re: Visite rare...   Visite rare... Icon_minitimeDim 2 Nov 2008 - 19:16

Les flux déréglés n'étaient pas seulement un empêchement à l'enfantement, ils étaient aussi le symptôme d'une affectation parfois plus grave. Mais Joan ne connaissait pas tous les secrets permettant de régler un tel problème. Elle savait que la sauge était un excellent remède pour augmenter la fécondité des femmes, mais est-ce que cela était vraiment efficace devant un tel problème? Elle n'en savait trop rien. Mais lorsque la jeune bourgeoise pris ses mains dans les siennes en la suppliant, elle sursauta. Elle ne s'était pas attendue à un contact physique. Les yeux de la femmes étaient remplis d'un désespoir qui sema le doute dans l'esprit de Joan. Peut-être était-elle bien sincère?! Mais comment le savoir : elle était une nouvelle venue bourgeoise de plus, qui avait accroché une paysanne dans la rue à tout hasard... Des femmes capables de concocter des potions guérisseuses, il y en avait partout, même à Paris. Il était donc curieux que cette jolie demoiselle ait attendu jusqu'ici pour demander de l'aide. Quoique, peut-être que de cette façon elle se cachait de sa famille. C'était une possibilité.

«Je ne voulais pas vous insulter. Mais ce que vous me dites, normalement, on le sait seulement après expérimentation. Vous savez, cela ne veut pas forcément dire que vous ne pourrez pas avoir d'enfants. Même que parfois, les femmes qui ont ce genre de dérèglements et qui veulent empêcher la famille ont plus de difficultés, ne reconnaissant plus les temps féconds des temps stériles.»

Mais les yeux de l'inconnu curieuse étaient de plus en plus désespérés et insistants et ses mains serraient celles de Joan davantage. Évidemment, la paysanne ne pouvait savoir qu'en fait la jeune femme s'accrochait à une quelconque révélation qui pourrait la condamner. Elle avait joué la comédie depuis quelques heures déjà et elle voulait sa récompense.

«Mais je peux comprendre que vous soyez inquiète... Ces choses-là sont imprévisibles.»

Joan allait prendre un risque. Un risque énorme. Peut-être cette femme disait-elle la vérité, peut-être pas... Mais si il s'agissait de la première option, la rouquine se sentirait coupable de ne pas l'avoir aidée. Voilà pourquoi elle pris un risque. Elle se leva tranquillement. Ramassant son panier et replaçant son châle d'une façon assurée, elle se pencha ensuite vers la blanchâtre femme, faisant mine de ramasser ses baies restées sur la tables, elle murmura à son interlocutrice :

«Si rien ne fait au moment où il le faudra... Des bruits courent que la sauge aiderait bien des femmes. Je ne veux rien recevoir de vous.»

Puis Joan se redressa, elle salua gentimment la damoiselle qu'elle ne souhaitait plus jamais revoir. Elle sorti de l'établissement, en direction de chez elle. Elle avait même laissé les fruits sur la table. Il serait faux de dire que, sur le chemin du retour, Joan ne regretta pas le risque qu'elle avait couru.

[J'ai fait un lien avec ce RP et le scénario Insiquitio. Athénaïs la rouge est venu perquisitionner chez mon personnage et l'inquisition tient mon personnage à l'oeil... alors c'est 1 à 0 pour Prae lol!]
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