The Witch Slay
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 Quand le retour s'agite

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AuteurMessage
Edgard Vanouard
Oblivius
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Quand le retour s'agite Vide
MessageSujet: Quand le retour s'agite   Quand le retour s'agite Icon_minitimeMar 29 Juil 2008 - 13:54

Il faisait nuit. Le problème, c'était qu'elle était bien trop avancée pour ce qu'il avait comme consigne. Nul doute que c'était un membre des sorcières du Lys Noir, mais il était avant tout apprenti forgeron. Et en tant que tel il se devait d'être prêt à reprendre le travail et l'apprentissage dès les premières lueurs de l'aube. Or puisque la nuit est si noire qu'on voyait difficilement à trois pas devant soi, si ce n'est lors des éclairs qui venaient frapper le ciel comme s'il ne valait autre que ça. A chaque éclair Edgard fit attention de retenir les divers objets matériels qu'il pouvait voir, pour se déplacer sans qu'une misérable chute s'opère, le salissant de plus belle en plus d'être déjà trempé. Arrivé devant la porte, l'enseigne volait au gré du vent, Edgard se demandait même si elle allait tenir avec une telle intensité dans la tempête. Il parvint au bout de plusieurs essais à insérer la clé dans la porte, rentra silencieusement pour ne pas réveiller son maître qui dormait très certainement. Ôtant ses vêtements plus humide que le lac de Forbach, il se hâta de prendre un tissu absorbant plus ou moins pour se sécher, et nettoya le sol où ses pas l'avaient rendu glissant. Puis il monta dans sa chambre, essayant au mieux de ne pas trop faire craquer les lattes de bois, bien qu'à chacun des pas cela était presque trop difficile. Pénétrant à l'intérieur de sa chambre, il repoussa délicatement la porte sans la fermer, et posa le grimoire sur son lit. Il alla chercher de plus les lettres que sa famille lui avaient légué, les deux de ses parents ainsi que celles laissées par sa famille au sujet de la sorcellerie. Il relut chacune d'elles, attisant de plus belle son désir de connaître la réponse à ses questions. Puis il les rangea dans son grimoire, songeant encore à la réunion qui avait eu lieu. Il déposa le tout sur le lit. Et sachant que son maître fouillait parfois dans sa chambre à la recherche d'un quelconque objet qu'il aurait pu volé, Edgard voulut s'assurer qu'il ne tomberait pas par mégarde sur le grimoire. S'il le dénonçait aux inquisiteurs, il était mal ! Il sortit alors un couteau, et ouvrit dans le sol, perpendiculairement à l'organisation des lattes et selon ce qu'il avait vu lorsqu'il était encore dans la maison familiale, pour former une ouverture assez grande pour pouvoir insérer des objets plats dedans. Il agrandit encore un peu, et cette fois le grimoire pouvait rentrer dedans. Il n'eut même pas le temps d'aller se reposer qu'il entendit la porte s'ouvrir brusquement, et se hâtant pour aller chasser cet individu, il fut pris d'un léger mouvement de panique lorsqu'il réalisa que c'était un inquisiteur, tout ce qu'il y a de plus mauvais en l'homme. Il risqua cependant un :

"Bonjour monsieur... que... que puis-je faire pour... pour vous ?"
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Sigmund von Wädenswill
Soldat de l'Inquisition
Soldat de l'Inquisition
Sigmund von Wädenswill


Quand le retour s'agite Vide
MessageSujet: Re: Quand le retour s'agite   Quand le retour s'agite Icon_minitimeMer 30 Juil 2008 - 3:10

Sigmund Wolf Von Wädenswill Stube zum Rüden sortit par sa porte d'entrée, une entrée secondaire trop longtemps abandonnée, il avait bien retenu les échanges verbaux proférés en la collégiale, une perquisition générale... Voilà qui promettait d'être intéressant... Mais à la fois problématique, pas pour lui non, disons plutôt qu'il pensait devoir mettre son grain de sel dans la perquisition de sa très chère sœur. Non pas qu'il craigne de sa pureté... Mais sait-on jamais ce qu'un inquisiteur serait prêt à faire pour gagner de l'importance ?
Le Suisse ne prit pas la peine d'enchaîner sur le champs avec ses perquisitions. Non, il avait selon lui tout son temps devant lui, cette nuit orageuse n'était pas encore suffisamment avancée et il n'était guère équipé pour perquisitionner... Un passage à l'Hôtel des Lys Blanc – tel est le nom de son manoir – s'imposait pour régler quelques affaires et éventuellement se remplir la panse avant de passer à l'acte.

Un début de soirée peu mouvementé s'il en est, un début de soirée riche en victuailles – oui, il est vrai que les gueux demandent quelques ressources et sont en manque certain mais c'est là la décision du Seigneur tout puissant...
Mais l'homme attend impatiemment son heure et lorsque la nuit suffisamment avancée fut c'est dans les rues qu'il se trouvait, bottes de cuirs faisant trempettes dans la terre humidifiée, cape noire ornée d'une capuche sur le dos justement prévue pour ces occasion, croix dorée qui dépasse et brille à la lumière brève et soudaine des éclairs de Sieur Tonnerre, et présence étrangère qui se faufile, une silhouette incertaine qui vogue dans les rues désertes, silhouette incertaine qu'il a choisi pour cible dans l'actuel présent. Silhouette incertaine qui pénètre dans la forge et qui aurait voulu que la porte se ferme, dans un rapide élan l'inquisiteur n'hésite pas à bloquer la porte pour ainsi s'inviter chez les gens. Pour ainsi s'amuser avec cette proie nouvelle. Porte pendant un temps laissée entrouverte, un temps suffisamment long pour laisser le temps au mystérieux individu de cacher quelque pièce à conviction – il serait bien dommage de trouver la proie avec une preuve tangible dès l'entrée en scène.

Après un temps suffisamment long pour laisser à l'individu l'occasion de dissimuler quelques preuves éventuelles l'inquisiteur ouvrit la porte de manière à être parfaitement entendu par les occupants, et il le fut véritablement vu qu'un jouvenceau vint sur le champs voir de quoi il pouvait s'agir, quelle ne fut pas sa surprise en voyant de qui il pouvait s'agir, sans doute la croix eut fait l'effet escompté s'il en croit la panique apparente en son visage dessinée.

Un bégaiement pour le moins amusant, bégaiement qui ne manqua pas de laisser s'échapper un sourire dans l'ombre de sa capuche, que compte-t-il faire ? Mais vous le verrez suffisamment tôt petit d'homme. L'inquisiteur prend son temps... Et puis, il serait préférable de dévoiler son visage avant de commencer les fouilles... Du moins est-ce là ce que l'inquisiteur fit, la capuche ne révélant jusque là que bien peu de l'homme glissa avec l'aide d'une blanche main et dévoila un visage, un visage fier, fier mais également sombre – non pas que sa peau soit sombre mais plutôt qu'il semble à lui seul être une énigme – et bien évidemment cette éternelle chevelure dorée pour une fois détachée et descendant sans doute le long de son dos.
Un sourire en coin ne manquera pas de se montrer avant qu'il ne prenne la parole, sourire en coin accompagné par un regard de ces yeux bleu emprunt d'une dureté contrôlée. Il ira droit au but et dévoilera sur le champs la vérité d'Inquisitio.

« Pour commencer vous pourrez me faire visiter les lieux... Mais avant tout sachez que nous prendrons notre temps, chaque recoin a son importance et mérité notre attention... »

Vraiment ? Chaque recoin ? Pourquoi alors aimerait-il sur le champs passer à la chambre de ce jeune apprenti ? Pour une raison évidente... Pour laisser la panique monter par cette attention portée sur le moindre objet, dans son attitude il semble évident que l'inquisiteur recherche quelque chose mais ses intentions véritables sont pourtant masquée...
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Edgard Vanouard
Oblivius
Oblivius



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MessageSujet: Re: Quand le retour s'agite   Quand le retour s'agite Icon_minitimeJeu 31 Juil 2008 - 12:47

La crise de panique se dissipant, il n'en resta pas moins un fond de peur, dûe en très grande partie au visage de cet individu, à moins que ce ne fut la croix, l'accoutrement peut-être ? Peu importait l'origine de son malaise, la peur avait enlacée Edgard, et malgré les conseils qu'il avait eus, force est de constater qu'il ne parvenait pas à se contrôler totalement. Cela se lisait dans ses ses yeux teintés de bleu clair. Il espérait cependant que cet homme ne le verrait pas, bien qu'il fut convaincu qu'il l'avait déjà remarqué avant même qu'il ne commence à y songer, car déjà les sourires peu rassurants firent leur entrée sur ce visage terrifiant. Avant même que cet inquisiteur ne prenne la parole, Edgard fut envahi d'inquiétudes. *Aurais-je déjà été découvert ? Non c'est pas possible j'ai rien fait ! Parlé à personne ni rien ! Pourquoi est-il là ? Surtout à un telle heure !* Alors même qu'il écoutait cet inquisiteur, il n'aimait pas son arrogante discrétion pour marquer sa véritable volonté. « chaque recoin a son importance et mérité notre attention... » Pourquoi ne disait-il pas simplement ce qu'il voulait au lieu de chercher à y parvenir en usant d'autres mots ? Certainement une ruse cléricale ou quelque chose dans le genre. Ce qui était sûr c'était qu'il méprisait déjà cet homme, même si ça ne se voyait pas. Qu'il visite chaque recoin s'il le veut mais pourquoi lui-même devrait-il le conduire, Il n'avait qu'à se débrouiller et s'imposer comme ils l'ont toujours fait ! Mais soit, peut-être était-ce un jeu aux yeux de ces monstres brûleurs de gens honnêtes !

Il allait commencer à présenter la maison lorsqu'une voix bien portante surgit de colère, prononçant son nom comme s'il avait dit un blasphème. Une porte qui se flanque, ou plutôt laquelle on a aidé à frapper de plein fouet le mur avoisinant. Le plancher craqua à chacun des pas, la menace devait certainement être de vigueur, car chaque pression sur le sol devait être exagérée. En entendant par la suite l'escalier, un « C'est pas à vendre... et » se fit entendre mais cette phrase ne fut pas finie. Car autant le maître que l'apprenti furent surpris et pris de panique à la vue de cet homme qui avait pénétré en cette demeure sans l'accord de ses propriétaires. Sauf que le maître, soit il avait déjà rencontré des inquisiteurs, soit c'était parce qu'il savait qu'il n'avait presque rien à craindre, bien le contraire de son apprenti qui luttait pour ne pas trembler de peur. D'ailleurs il luttait tellement qu'il ne s'empressa pas de faire visiter les lieux, d'autant plus que c'était à l'inquisiteur de convaincre le maître, ou de le menacer selon son souhait
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