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 Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...

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Constance Edelgard
Oblivius
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Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Vide
MessageSujet: Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...    Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Icon_minitimeLun 16 Mar 2009 - 23:06

    Pardonnez lui ses offenses, ses travers et ses caprices, pardonnez-lui ses sautes d'humeur, ses mépris et ses regards hautains, pardonnez-lui ses colères, ses injures et ses blasphèmes, mais par dessus tout, Mon Père, pardonnez-lui ses péchés... Cette déviance qu'elle rencontra sur le parvis du Manoir Edelgard, qu'elle captiva en un regard et qu'elle scella dans un pacte qu'elle n'aurait su briser que par les larmes et les cris. Les suaves pensées qui s'installèrent en elle à l'instant où elle visita le regard sombre de Ton Représentant firent jaillir bien au delà de son être, des maux qu'elle ne pouvait ni contrôler, ni refréner, et qu'elle ne sut, dès lors, qu'attiser.

    A-t-elle tout mis en œuvre pour faire cesser ce parjure ?
    A-t-elle dès cet instant cherché à expier la simple faute commise dans cet échange ?
    A-t-elle volontairement engendré ce mal plus profond qui fait d'elle une pécheresse ?


Constance ne ressentait pas, en entrant dans l'Eglise, ni la honte, ni la culpabilité, ni la peine des damnés. Ce qui la rendait bien plus fautive encore, l'excluant des sentiments humains et moraux, alors qu'elle venait de quitter la chaleur sourde de cette chambre à l'Auberge de la Croix Rousse, les bras aimants de l'Inquisiteur. Elle marchait comme marche la Duchesse chaque jour où son pas foule le pavé et qu'elle se rend chez le Chausseur ou le Coiffeur, avec la gorge haute et la démarche légère, allégresse d'une vie sans contrainte, comme on se rend chez son Tailleur dans l'espoir de se voir confectionner un nouvelle robe, ou qu'un parent nous tend un coffret contenant une parure de pierreries...

Devrait-elle avaler le poids d'une lourde pierre, dans sa gorge toujours, lui rappelant combien elle était salie de tant de maux imposées à son âme, qui désormais serait bien trop pesante pour s'envoler vers les Anges ? La Duchesse n'y songeait pas, et comble de son péché, elle chantonnait, guillerette, un air paillard qui fit rougir la vieille femme qu'elle croisa lorsqu'elle même sortait de sa confession.

Pourquoi se rendre ainsi à l'Eglise, si le goût, coupable, des délictueux n'était pas âpre dans sa bouche ? Inconsciemment, elle avait ressentit l'envie d'aller narguer Dieu, sans oser lancer à la cantonade ses méfaits, mais sereine d'avoir accomplit ce que dictait son instinct et non ce que la bienséance encourageait. Que dirait-elle au Duc, ou au Père, lorsqu'elle se retrouverait face à eux ? Constance savait... Elle mentirait, cacherait cette vérité, qui lui était réservée comme on garde précieusement un trésor. Elle eut un petit sourire malicieux, un signe de croix contre sa poitrine face au bénitier, et s'avança jusqu'à l'allée principale, pour poser ses genoux contre le prie-dieu.

Elle lia ses doigts mais ne clôt pas ses paupières, trop contemplative des visages crispés de douleur et de compassion de tous ces Saints... Étaient-ils réellement heureux d'ainsi avoir à se sacrifier pour les vies de ceux qui avaient choisi d'autres voies, plus libres ? Elle eut un frisson : même si elle ne se sentait pas coupable d'avoir accompli ce que son coeur permettait avec passion, vouloir ainsi renier Dieu lui sembla douloureux, comme un oeil trop présent au dessus de sa tête. Elle n'était ni une hérétique, ni une Dévote, Constance avait simplement beaucoup de mal à avouer une autorité supérieure à ses volontés propres.

Elle ferma les yeux, colla son front contre ses mains jointes et murmura quelques excuses sincères, d'avoir douté de Lui, d'avoir été imprudente en pensant ne pas En avoir besoin, ou de se moquer de Son pouvoir.

Mais alors qu'elle terminait ses phrases péniblement, ses tympans furent attirés par d'autres murmures, à côté d'elle. A trop observer les Saints, elle n'avait pas examiné les alentours, et s'était installée à deux mètres d'une femme qui, elle aussi, semblait murmurer quelques mots.
Intriguée, mais sans relever la tête complètement, la jeune femme leva les yeux vers la silhouette, tendant l'oreille sur ses chuchotements.

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Elisabeth d'Hasbauer
Prêtresse
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Elisabeth d'Hasbauer


Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Vide
MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...    Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Icon_minitimeSam 21 Mar 2009 - 23:07

Elisabeth était perdue, elle ne savait plus vraiment en qui avoir confiance ou pas ces derniers temps. Naturellement tous ceux d’Olrun étaient mobilisés, mais elle savait qu’ils ne retrouveraient pas Alexandrine. Si ni Adrien, ni elle n’avait réussi, personne ne réussirait. Tout simplement parce que si quelqu’un d’autre la ramenait alors cela aurait voulut dire que son mari et elle n’avaient pas tout fait pour la retrouver et que par conséquent, elle avait échoué. Oui, juste elle, Elisabeth ne mêlait pas Adrien à tout cela, ce serait son échec à elle, lui avait tellement d’autres chose à pensées.
Bien que son état d’esprit soit très sombre, elle gardait pourtant espoir, sa fille était en vie et elle allait bien, sinon, elle l’aurait su, même loin de son enfant une mère sentait ce genre de chose. Naturellement, elle gardait le même visage qu’à l’accoutumé même si ses traits ne pouvaient totalement caché l’inquiétude qu’était la sienne. Elle affichait donc un air fier et gardait la prestance d’une noble dame, il n’était pas question se laisser aller. Son ennemie –oui, elle n’en avait plus qu’une ces derniers temps- en aurait profiter et elle ne pouvait se le permettre. Il fallait donc, qu’elle tienne bon, jusqu’à qu’Alexandrine revienne.

Son état nécessitant une peu de calme, pour qu’elle puisse réfléchir et faire le point, Elisabeth avait cherché, en vain, un lieu où se reposer l’esprit au château, mais où qu’elle aille ses pensées n’étaient tournées que vers une seule personne : Alicia. Pourquoi ? Elle n’en savait rien, après tout la disparition de celle-ci ne résoudrait en rien ses problèmes. Malgré cela, Elisabeth avait le sentiment que cette mort l’apaiserait. D’ailleurs, elle avait toujours une dague sur elle, elle n’était destinée qu’à la Meneuse du Lys Noir et à personne d’autre.

Elle s’était donc éloignée du château afin de trouver un peu de quiétude, il n’y avait, dans cette ville prise de folie, qu’un seul autre lieu où elle se sentait suffisamment en sécurité pour pouvoir être tranquille. Elle avait donc choisi son heure et, escorté d’un seul soldat, avait pris la direction de l’Eglise de Forbach. Arrivée devant l’imposant monument, elle su qu’elle avait fait le bon choix, même si elle avait toujours une peu d’appréhension en franchissant la porte de ce lieux sacrée pour certain. Naturellement, elle y était rentrée fréquemment, pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de penser à cette sorcière frappée par la foudre alors qu’elle tentait de rentrer dans une église… mais était-ce vraiment une sorcière que Dieu avait punie ou une malheureuse coïncidence ? La deuxième solution était plus plausible puisqu’elle-même était sorcière, qu’elle se rendait souvent à l’église et qu’elle n’avait jamais subi aucune colère de Dieu !

Une fois à l’intérieur, le soldat qui l’accompagnait s’adossa au mur, dans la peine ombre, la première chose à laquelle pensa Elisabeth fut qu’il allait sûrement dormir pour se mettre dans une telle position. Qu’importe, rien ne pouvait lui arriver ici, elle en était certaine.

Elle avança et se signa avant de rendre place sur l’un des prie-dieu réservé à celles et ceux de sa condition. Elle posa alors son regard sur les vitraux derrière l’autel, la Vicomtesse se mit à les fixer intensément alors que son esprit pouvait enfin trouver un peu de calme. Pour elle se moment dura une éternité, puis elle baissa la tête et joignit les mains, signe qu’elle priait. Il va sans dire, qu’elle n’adressait aucune de ses pensées à celui qu’on vénérait en ces lieux. Non, Elisabeth cherchait, elle cherchait tout ce qui aurait pu lui échapper, tout ce qui pourrait lui permettre de retrouver sa fille, de se débarrasser d’Alicia…
Non, elle ne devait pas penser à cette femme, sa fille avant tout !

C’était alors qu’une présence était venue troublé sa réflexion, et dans cette église où elle aurait pu prendre mille places, la femme qui venait d’entrer vint s’installer à quelques sièges seulement de la Vicomtesse. C’est alors qu’Elisabeth se mit à parler à voix basse, en fait, elle ne disait rien qui fut compréhensible. Elle psamoldiait, pour donner l’illusion d’être juste une dévote. Elle arrêta ses murmures puis jeta un coup d’œil à la nouvelle arrivée, tout en la saluant en silence d’un signe de la tête, la femme était de sa condition, cela ne faisait aucun doute. Et elle n’avait pas l’air très tourmentée, aussi, Elisabeth décida de simplement attendre qu’elle s’en aille.

C’est alors qu’un bruit de métal frappant le sol rompit le silence de l’endroit. Son escorte avait du faire tombé sa hallebarde. Le regard noir de la Vicomtesse se tourna vers l’entrer, elle savait que même si elle ne le distinguait que vaguement dans le peine ombre, le soldat lui voyait très bien qu’il allait avoir le droit à un serment sur le chemin du retour.

Cependant, elle ne bougea pas, elle n’avait pas du tout envie de partir maintenant. Elle se tourna vers la femme, pour s’excuser de cette nuisance.
"Vous me voyez désolée, Madame, que mon escorte ait troublé le calme de ce lieu. A sa décharge, il faut dire que nos soldats ont beaucoup à faire en ce moment à Forbach." Le tout fut dit avec un sourire courtois qui confirmait sans nuls doutes que les excuses étaient sincères.
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Constance Edelgard
Oblivius
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Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Vide
MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...    Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Icon_minitimeDim 29 Mar 2009 - 18:39

Aucun des murmures prononcés par celle qui était désormais sa voisine n'avaient été audibles, mais les prières, les aveux, sont bien rarement hurlés au vents afin que tout l'Autel en soit averti. Aussi, alors qu'un son vif faisait sursauter la Duchesse, elle put alors redresser nettement la tête, tourner les yeux vers l'origine de ce bruit, entrevoyant peut être une silhouette tout au plus, dans l'ombre des obscurs recoins de l'Eglise, et constater qu'un soldat s'y trouvait.

A la vérité, ce ne fut que lorsque la femme qui se trouvait à ses côtés lui indiqua qu'il s'agissait de son escorte personnel, que Constance fut sûre que la silhouette était effectivement un soldat, comment le deviner si non, à cette distance, et dans la pénombre ? Et alors que la Noble Dame à sa droite lui donnait quelques précisions, de courtoises paroles afin de se montrer polie, comme il est de coutume pour des personnes telles que ces deux demoiselles, la Duchesse acquiesça, comme pour annoncer un avis similaire.

Pourtant, lorsqu'elle ouvrit la bouche, ce ne fut ni pour déplorer la situation lourde de Forbach, ni pour excuser le geste maladroit de l'homme, au contraire...

" Oh, il est inutile de demander pardon à la place des soldats, il faut bien avouer qu'ils ne sont pas choisi pour leur grande intelligence. "

Affirma-t-elle, sans craindre de se montrer irrespectueuse. Après tout, depuis quand les gardes et les militaires étaient loués pour leur esprit, plus que pour leur capacité d'assaut et de combat ? Il était bien sot de songer qu'ils puissent avoir quelques talents supplémentaires... Constance eut un haussement d'épaule avant de sourire, loin d'être hypocrite, comme si les soucis imposants qui l'avaient fait venir jusqu'ici se trouvaient moins lourds alors qu'elle parlait de tout autre chose.

" Madame le Vicomtesse, n'est-ce pas ? " Annonça-t-elle, sans doute très assurée d'avoir reconnu la jeune femme. Le Duc avait un temps fréquenté les Nobles du Comté, et elle avait eu à saluer bon nombre d'épouses. Peut être Elisabeth -mais la Duchesse ne se souvenait pas de son nom- se se souvenait pas de son visage...

" Nous nous sommes rencontrées il y a plusieurs mois. "
Et comme pour lui rafraichir la mémoire " Madame la Duchesse d'Edelgard ".

Qu'il était salvateur de n'avoir plus à se plonger dans les méandres des craintes et des affreuses joies que produisaient les événements passés, alors que les mondanités prenaient toute la place dans son esprit...
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Elisabeth d'Hasbauer
Prêtresse
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Elisabeth d'Hasbauer


Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Vide
MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...    Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Icon_minitimeMar 14 Avr 2009 - 23:09

[Désolée, j'ai été un peu longue, ça ne devrait plus se reproduire ^^"]

Elisabeth ne releva pas la remarque de la Duchesse sur l’intelligence des soldats, même si elle trouvait que c’était présomptueux de la part de la jeune femme de juger cet homme en fonction de on-dit. Après tout, ne disait-on pas des demoiselles qu’elles n’avaient qu’à être belle et se taire ?
Mais, Elisabeth n’avait nullement l’esprit à polémiquer ou à trouver de quelconques arguments venant étayés ses dires. Aussi laissa-t-elle passer, pour cette fois.

De toute façon, elle aurait été mal avisée de reprendre son interlocutrice, dans la mesure où celle-ci s’était montrée compréhensive, alors que la dame aurait pu exiger que son escorte quitte ce lieu et la Vicomtesse n’aurait alors eu d’autres choix que de partir aussi, car elle ne se voyait pas rester seule sans garde dans un lieu où n’importe qui pouvait entrer, en particulier ces temps-ci !

Naturellement, elle avait reconnu la Duchesse qui lui avait été présentée quelque temps auparavant, elle su dès le première regard, qu’elle avait à faire à quelqu’un de sa condition, elle fut tout de même grès à la dame de lui rappeler son nom.
Dès qu’elle entendit prononcer le nom d’Edelgard, lui revint en mémoire tous ce qu’elle avait entendu sur cette famille. Naturellement, tout cela n’était que rumeur et Elisabeth n’y prêtait pas foi. Mais c’était un avantage non négligeable pour elle de savoir ce qui se disait, y compris sur elle. La Vicomtesse ne se forgeait une opinion qu’après avoir rencontré les gens dont il était question et savait faire abstraction de ce qu’elle avait entendu dans les "bruits de couloirs". Ce n’était certes pas choses faciles pour quelqu’un d’inexpérimenté à ce genre de choses, mais Elisabeth avait été à bonne école avec sa mère et avait appris cela dès son plus jeune âge.

Elle fit un sourire courtois qui trahissait cependant un léger amusement avant de prendre, à son tour, la parole.
"Oui, je suis bien la Vicomtesse Elisabeth d’Hasbauer."
La politesse aurait voulu que la jeune femme donne également le nom d’Elisabeth et pas seulement son titre, aussi, elle en déduisit que celle-ci avait oublié comment elle se nommait. Mais ce n’était pas bien grave puisqu’Elisabeth était dans le même cas !

"Je me souviens parfaitement de cette rencontre, vous me voyez ravi de vous revoir Duchesse."
Elle n’avait pas menti, elle se souvenait de la brève rencontre, en fait les deux dames s’étaient plutôt croisées et n’avait échangé que de plates mondanités avant d’être happées par d’autres convives, chacune de son côté.
"Le lieu est quelque peu insolite et matinale pour une telle rencontre, mai qu’importe, je suis enchanter de pouvoir enfin échanger quelques mots avec vous."

Le problème étant qu’Elisabeth n’avait aucune idée des "quelques mots" qu’elle voulait échanger. Parler de la vie d’avant Forbach aurait été un affront, elle n’avait en effet pas à s’immiscer dans la vie de la Duchesse. Pour cette raison également, toute question sur sa présence matinale en ce lieu était exclue. Que restait-il ? Pas grand-chose voir rien…
"Êtes-vous au courant que des exorcistes vont venir prêter main forte aux Inquisiteurs ?"
Elle espérait que son interlocutrice ne répondrait pas simplement par oui ou par non, sinon la discussion tournerait sans doute court. Après tout, si la Duchesse n’avait pas envie de discuter. Pourtant, Elisabeth souhaitait poursuivre… non pas comme la plupart du temps, pour glaner des informations, pour se changer les idées. Ces mondanités, qui pouvaient de prime abord paraître ennuyeuses et futiles, l’entraînait à des milles de ses soucis du moment. Naturellement, l’ombre de la disparition de sa fille planait non loin, mais pour l’instant, la Vicomtesse était tout absorber par les paroles de la jeune femme.

Alors qu’on commençait à lui répondre, une femme entra dans l’église, à coup sûr, une paysanne. Facilement reconnaissable à son dos voûté et se vêtements, ses cheveux d’un gris cendré indiquaient qu’elle avait déjà beaucoup vécu. Les deux dame n’avaient jusqu’à présents pas fait attention au ton de leur voix, car cela ne gênait personne. Maintenant qu’il y avait une autre présence en ces lieux, il faudrait sans doute qu’elles murmurent pour ne pas déranger les prières de cette paysanne. Car même si Elisabeth ne partageait pas leur croyance, elle respectait cependant les dévots, après tout chacun ses choix !
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Constance Edelgard
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Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Vide
MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...    Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Icon_minitimeLun 20 Avr 2009 - 20:27

Madame la Vicomtesse d'Hasbauer. Elisabeth. Constance avait toujours ce même enthousiasme sourd, silencieux sur son visage, invisible, mais palpable dans ces yeux noisettes, lorsqu'elle avait l'occasion de rencontrer de nouveaux visages, du moins, des visages de Sa condition, naturellement.

Faire la connaissance de personnes de sa qualité était un ravissement ; non seulement cela lui permettait d'avoir une conversation entre Membres de la Haute Société, toujours très appréciable, mais c'était également l'occasion de sortir de sa grande et morne existence, presque exclusivement cloitrée au Manoir Edelgard, à attendre son mari, ou, plus récemment, à contempler le portail dans l'espoir d'y voir le séduisant Inquisiteur s'y profiler.

Ah ! Comme la simple de présence de la Vicomtesse, soudain, semblait agréable. Oubliés les soucis et les tracas qui, largement, avaient envahi son esprit en pénétrant dans la Maison de Dieu. Dès lors, les mondanités étaient de coutume, et avec elle, tout autre sujet était réduit au silence, un mutisme salvateur, pour quelques minutes au moins.

Les premiers mots échangés étaient toujours, d'usage, quelques présentations bien formulées afin que chacune puissent savoir à qui elle avait à faire. Simple formalité afin qu'aucune erreur ne soit commise, au sujet d'un époux, d'un amant, d'un titre ou d'un mauvais jeu de mot quelconque. Désormais que toutes deux avaient mieux en mémoire qui était l'autre, l'Eglise de Zetting pouvait accueillir quelques conversations moins cordiales.

" Oui, j'ai entendu Monsieur le Duc l'évoquer. "
Fit-elle d'une voix respectable. Mais rapidement, et il ne fallait pas oublier que Constance était loin d'être connue pour être bien élevée, la Duchesse haussa les épaules et sembla afficher une moue moins gracieuse.

" Je ne suis que peu au fait de ces choses-là, il faut voir comme mon Epoux est secret là dessus. Sous couvert de me protéger sans doute, mais voyez dans quel embarras il me plonge : impossible pour moi de converser sur ce sujet... j'ignore tout de ce qui peut se dérouler. " Bougonna-t-elle. Malgré que les mots soient courtois, le ton était plutôt familier et plein de reproches.

" Il me semble pourtant qu'un peu d'aide à ces Messieurs ne soient pas de trop... Ils ne paraissent pas fortunés pour ce qui est de nous préserver des étrangetés de Forbach, non ? "
Fit de nouveau Constance, son timbre presque injurieux vis à vis des Inquisiteurs, comme s'ils étaient incapables.
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Elisabeth d'Hasbauer
Prêtresse
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Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Vide
MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...    Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Icon_minitimeSam 9 Mai 2009 - 23:03

[Désolée, je pensais avoir prévenue pour mon absence mais visiblement non ^^"]

Elisabeth sourit devant l’apparente candeur de la Duchesse. Naturellement impossible pour elle de savoir si cela était un masque ou pas, mais qu’importe en fait. Elle se demanda pourquoi son époux lui cachait de telle chose. Adrien et elle se disait tout, elle aurait du savoir depuis le temps que tous les couples n’étaient pas comme le sien, mais elle avait un mal fou à se mettre cette idée dans la tête. Après tout, les mariages étaient arrangé sans consulter l’avis des époux, bien souvent, ou tout du moins celui de l’épouse. Aussi, cela était donc normal que certains mariages tournent mal et que finalement peu de mariage soit comme le sien.

Elle ne laissa rien paraître de sa surprise dû au fait que le mari soit si secret pour sa femme. La Vicomtesse souriait et pour une fois ce sourire n’était pas feint, cette conversation était plaisante, du moins ce début de conversation et Elisabeth se dit que puisque son mari ne lui disait rien, et bien, elle allait le faire. De ce fait, la Duchesse serait au courant des dernières nouvelles en provenance du château.

Elle prit le ton de la constatation, sans aucune haine ni moquerie.
"Il est vrai que jusque là, on peut compter un grand de nombre de morts pour peu de résultat."
C’était là un euphémisme, des résultats, il n’y en avait eu aucun et des morts, il y en avait en pagaille dans tous les camps semblait-il ! Elle avait quand même baissé la voix, on ne savait jamais qui pouvait écouter dans un endroit comme celui là et elle n’oubliait pas la présence du garde au fond de l’église.

Elle reprit se donnant l’air de quelqu’un qui fait une confidence.
"Ces personnes sont mandaté par le Pape en personne, c’est pourquoi les Inquisiteurs sont quelque peu nerveux. Il va sans dire qu’ils n’auraient sans doute pas demandé de l’aide par eux-mêmes."
C’était un fait avéré que les hommes ne demandaient jamais d’aide et encore moins lorsqu’il s’agissait d’exécuter de ordres qu’ils pouvaient adapter à leur bon vouloir. Il était en effet plutôt facile pour eux de dire "Dieu m’a dit de …" que d’assumer la responsabilité de leurs actes. Mais là, la Vicomtesse s’égarait sur un tout autre sujet, sujet qu’elle ne pouvait aborder avec Constance sans que des soupçons naissent chez la demoiselle pour peu que celle-ci soit maligne.

"Il faut dire que c’est notre Évêque qui a informé sa Seigneurie [le Pape] sur ce qui se passait ici et non pas l’Inquisition, comme je l'ai déjà dit. En même temps, je me demande s’ils ne sont mandatés par le Roi, de ce fait c’est donc à lui qu’ils adressent leurs rapports, j’imagine. Après tout celui-ci doit être au courant de la venu des Exorcistes. Sûrement que le Pape a demandé son avis avant de les faire affréter ici, mais là encore, ce n’est que supposition."
Dire tout cela à haute voix fit penser à Elisabeth qu’elle devrait sans doute écrire à sa mère, celle-ci était toujours au courant de tout ce qui ce passait et ce dans les plus hautes instance du pouvoirs, que ce soit à Rome ou à Paris. Il faudrait naturellement, qu’elle attende la venu des Exorciste, cela lui donnerait une excuse, sinon, elle risquait de se voir répondre que cela n’était pas ses affaires et qu’elle n’avait pas à ce mêler de tout cela. Au fil des années, Elisabeth avait appris à amadouer sa mère et connaissait les ficelles pour que celle-ci lui dise ce qu’elle voulait. Même si la Vicomtesse pensait que sa mère voyait bien les pièges et ne voulait en fait que faire plaisir à sa fille chérie.

Tout en se laissant aller à ces pensées, elle attendait que son interlocutrice réponde. Elle se demandait si ce petit air naïf presque infantile et surtout innocent était réel ou si la Duchesse était autre chose qu’une femme futile dévouée à son mari, ce qu’elle espérait en fait. Discuter avec des personnes sans esprit était certes distrayant un moment, mais cela lassait vite Elisabeth, même si elle savait donné le change.


Dernière édition par Elisabeth le Lun 6 Juil 2009 - 20:39, édité 1 fois
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Constance Edelgard
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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...    Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Icon_minitimeMar 16 Juin 2009 - 23:23

Il semblait que la conversation plaisait tout autant à la Duchesse. Avoir la chance de rester quelques temps en compagnie d'une jeune femme de sa génération, de son rang, et qui avait pour sujet de discussion un thème interdit par son Epoux. C'était là encore un sentiment typiquement enfantin qui envahissait l'Edelgard, de cette impression délicieuse et exaltante de dépasser des limites qu'on ne lui permettait pas.

Et Constance appréciait largement désobéir, ce défi-là était un caprice supplémentaire : désormais, elle souhaitait plus que tout que son interlocutrice lui révèle tout ce qu'elle savait, afin d'être, elle aussi, instruite à ce sujet, aussi passionnant que... qu'effrayant. Elle l'avouait en elle-même, ces histoires surnaturelles étaient plaisantes dès lors qu'elle contait fées et magie arc-en-ciel, mais devenait tout à fait angoissante à l'heure actuelle, jusqu'à amener des Morts.

Elle n'avait su ignorer ces nouvelles, malgré les efforts du Duc. Et Constance sembla frémir un instant, en acquiesçant en silence, durant le discours de la Vicomtesse. Il était vrai qu'être mise dans la confidence était là encore tout à fait excitant.

" Vous savez comme moi que les Gentilshommes comme les Badauds ne ciraient pour rien au monde à l'aide, et ce, même si nous détenions une corde pour les empêcher de se noyer. "

Elle haussa à nouveau les épaules comme si elle enfonçait là une porte ouverte, en réponse aux mots d'Elisabeth qui avaient éclaircit le visage de la Duchesse. S'il y avait bien une chose qu'elle aimait encore, sans doute plus que d'être mise au courant de quelques affaires secrètes, c'était bien cracher un venin, certes peu violent- mais toujours très jubilatoire. Une note, de nouveau, infantile.

" M'est d'avis que si le Pape a lui-même investi ces hommes de cette Mission, ils doivent avoir des expertises bien plus conséquentes que celles des Inquisiteurs. Et que pour les dits Inquisiteurs, l'auréole au dessus de leur tête doit frémir plus encore. " Fit-elle alors, ne pouvant réprimer un rire immature.

Après tout, si les Inquisiteurs étaient déjà mandatés par le Pape, que Monseigneur souhaitait ensuite les faire remplacer par les Exorcistes, alors les premiers avaient du mouron à se faire pour leur belle place de choix... Constance trouvait cette tragédie plutôt amusante.

" Vous pensez réellement que de simples Hommes puissent venir à bout des forces obscures ? Ils ne sont que des Hommes, et même si leur souffle est guidé par le Seigneur, la fatalité nous fait craindre bien des échecs face aux ... face à ... " Demanda alors la jeune femme, plus bas, comme si prononcer de tels mots, dans un tel lieu, pouvait lui valoir déjà une place sur un bûchet. Craignant d'avoir été entendue, et malgré la Nef loin d'être peuplée, Constance leva les yeux vers les alentours. Rassurée sans doute, la Duchesse reporta son attention sur sa nouvelle connaissance.

Il lui était fort appréciable de pouvoir parler librement de sujets interdits, et les faits surnaturels seraient au coeur de leurs palabres désormais. Elle voulait savoir. Mais se garderait bien d'indiquer à son Epoux ces nouvelles connaissances...
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Elisabeth d'Hasbauer
Prêtresse
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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...    Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Icon_minitimeMar 7 Juil 2009 - 0:13

"…aux esprits." termina Elisabeth après qu’elle eut vu que la Duchesse hésitait à le dire. Elle ne craignait pas le Dieu qui régnait en ce lieu puisqu’elle ne croyait plus en lui.
Un sourire espiègle se dessina sur son visage, elle n’avait pas vraiment fait preuve de courage en prononçant ce simple mot, mais par souci d’une image pieuse qu’elle se devait de donner, elle se signa. En quelque sorte, elle conjurait le sort par le geste…

Elle réfléchit un instant, observant du coin de l’œil son interlocutrice, celle-ci était visiblement intéressée par la discussion et elle avait l’esprit suffisamment aiguisé pour posées quelques questions pertinentes afin que le dialogue ne tourne pas en rond.

Elisabeth prit alors conscience que cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas discuté avec quelqu’un n’appartenant pas à son cercle habituel d’ami. S’était-elle renfermer après le mort d’Elena ? Certainement, ou plutôt ne fallait-il pas dire qu’elle avait été moins accessible, qu’elle doutait de ceux avec qui elle ne partageait aucun secret.

La femme qui se tenait en face d’elle n’était pas des leurs, elle n’était pas une sorcière et n’aspirait pas à le devenir, à ce qu’elle savait. C’était juste une pauvre âme crédule et Elisabeth veillait à paraître comme elle. En même temps, la Duchesse d’Edelgard était de très bonne compagnie, selon les critères d’Elisabeth : la Dame était raffinée, avait de l’esprit mais agissait toutefois avec assez de subtilité pour que cela ne se remarque pas trop – il fallait savoir rester à sa place quand on était une femme. Constance était également très bien éduquer, tout comme la Vicomtesse…que de points communs,.mais cela n’aurait su suffire au fait qu’Elisabeth apprécie son interlocutrice, après tout, Alicia les avait aussi toutes ces qualités, c’était celles des Grandes Dames, élever comme il convenait.

"Pour ce qui et de la lutte contre les forces obscurs, ma foi, je ne serais me prononcer. Cela dépend de tellement de choses. Pour commencer, les Exorcistes prendront-ils au sérieux les problèmes de Forbach ? Après tout si ce qu’on raconte sur ces hommes est vrai, il ont du voir des choses tellement extraordinaires !"
Elle avait tout cela avec un peu trop d’enthousiasme et se reprit en toussant légèrement. Sa phrase laissant également entendre que toutes leurs légendes les avaient précédé dans la ville.

"Je pense, mais cela n’ai que mon avis, que si les exorcistes veulent avoir une chance ici, il faudra qu’ils conjuguent leurs fores à celles de l’Inquisition. Toutefois, je dois vous avouer que j’image fort mal Louis Institoris les accueillir à bras ouvert." Elle avait baiser un peu le ton, parce qu’une personne venait de s’installer à proximité, pas assez près pour être indiscrète mais suffisamment pour qu’elles ne puissent plus parler ouvertement à voix haute.

Lorsqu’elle voulut parler de nouveau, la vieille femme les foudroya du regard, regard que soutint Elisabeth sans ciller, il était hors de question qu’une bigote se permette de vouloir la remettre à sa place et l’empêcher de parler dans cette église ! Ce fut la Vicomtesse qui eut gain de cause, toutefois, la vieille harpie sembla maugréer dans son coin… il faudrait qu’elle touche deux mots au prêtre sur cette odieuse personne qui ne savait pas rester à sa place. C’était tout bonnement inacceptable !

"Excuser moi, Duchesse, mais si vous n’y voyez as d’inconvénient, je préférerais autant poursuivre cette agréable conversation ailleurs, loin des inopportuns."
Et cette fois, elle n’avait pas du tout murmurer, bien au contraire, elle avait parlé à haute et intelligible voix.
Il lui arrivait parfois de se conduire comme la pire des gamines capricieuses surtout lorsqu’on ne tenait pas sa place. Cette femme du peuple n’avait aucun respect à son égard et avait fait preuve d’arrogance en la défiant du regard.

Qu’importe, déjà elle se dirigeait vers les imposantes portes de l’église avec Constance, pour poursuivre la discussion dans un lieu un peu moins austère.
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MessageSujet: Re: Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...    Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché ...  Icon_minitimeLun 13 Juil 2009 - 21:39

S'il y avait bien un sentiment que Constance partageait, inconsciemment, avec la Vicomtesse, c'était essentiellement la sympathie. Car, sans savoir ce que la jeune femme en face d'elle pouvait ressentir à son égard, la Duchesse appréciait de plus en plus être en sa compagnie. Non seulement sortir de son petit cercle très réduit de compagnes (Lison, la femme de chambre et les bonnes en tout et pour tout) lui faisait le plus grand bien, mais surtout, elle se plaisait à échanger des points de vue très personnel sur ce qu'elles deux pensaient des événements récents de Forbach.

Et ce n'était pas si évident que cela : après tout, en Société, on parlait de beaucoup de choses, mais surtout de banalités totalement inintéressantes. Certes, Constance prenait un grand plaisir à apprendre les dernières frasques des Aristocrates en vogue, ou les Déboires abominables des Bourgeoises qu'elle jalousait farouchement, mais il fallait avouer que pouvoir parler de sujets sérieux -sujets que son mari lui interdisait- était largement plus séduisant !

Et les tournures que prenait leur conversation désormais captivait la Duchesse Edelgard. Parce qu'Elisabeth osait parler des Esprits, parce qu'elle semblait elle-même avoir un avis sur l'arrivée des Exorcistes et sur l'Inquisition, voici que Constance voulait en savoir bien plus. Pourtant, alors qu'elles allaient de nouveau échanger quelques mots, une vieille bique se prit pour Dieu en les montrant du doigt. Certes, troubler le silence d'une Eglise n'était pas réellement recommandé, mais Diantre, savait-elle à qui elle avait à faire ?
Et dire qu'on attestait que les personnes âgées étaient Sages. Constance fronça elle aussi les sourcils en suivant le duel entre sa compagne et l'ancienne, duel qui fut remporté haut la main par la jeune femme. Bien fait.

Ces deux-là semblaient faites pour s'entendre, et ce fut alors que la Duchesse songeait qu'elles seraient bien mieux ailleurs -plus tranquilles du moins- qu'Elisabeth proposa qu'elles se trouvent plus loin. Sans avoir à se battre avec les Badauds. Naturellement, Constance accepta avec une joie non dissimulée mais tout à fait hautaine, de ces expressions qu'ont les Nobles : ne pas sautiller d'allégresse mais exprimer son contentement, voici qu'elle se levait pour suivre sa comparse.

" Vous avez raison, il est des oreilles qui ne savent être dignes de nos Mots. " Gloussa-t-elle lorsqu'elles passaient toutes deux à côté de la vieille femme, qui se en fut choquée de nouveau.

C'est ainsi que la conversation pourrait au mieux se dérouler, dans un endroit plus approprié. Et c'est ainsi également que Constance se changea les idées, préférant s'évader avec Elisabeth que se morfondre des crimes qu'elle venait de commettre. Dieu lui pardonnerait de toute façon, comme d'habitude...
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