The Witch Slay
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 La rencontre

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Joan Witham
Mort(e)
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La rencontre Vide
MessageSujet: La rencontre   La rencontre Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 3:58

Joan s'affairait dans la chambre des enfants. Elle était vide à ce moment. Le jeune Léonce était en leçon avec le précepteur et quant à Alexandrine... Qui pouvait savoir où elle était? Disparue depuis peu, on attendait impatiemment des nouvelles d'elle. Même Joan qui ne la connaissait pas beaucoup : ces enfants étaient si adorables qu'il n'avait nul besoin de les connaître beaucoup pour les aimer.

La jeune femme nouvellement arrivée au sein de la famille d'Hasbauer en tant que gouvernante devait s'occuper de tout ce qui avait trait aux enfants d'Adrien et d'Élisabeth, mise à part leur éducation qui était donnée par un précepteur. La tâche de la jeune apprentie d'Olrun ne se comparait pas avec le rôle qu'avait joué Catherine, sa nourrice, dans sa vie. Elle ne connaissait les enfants que depuis peu et, donc, avait moins d'affinités avec eux pour le moment. Quand ils n'étaient pas avec le précepteur, ils étaient avec elle ou avec leur mère qui n'était pas du genre à regarder une autre femme les élever sans jamais interragir avec eux. Élisabeth était une bonne mère, mais comme toutes les nobles dames, elle avait des responsabilités. Ainsi, Joan était chargée de préparer les enfants le matin, faire leur toilette, faire réciter leurs leçons avant la rencontre avec le précepteur, elle s'occupait de faire nettoyer leurs vêtements, d'effectuer quelques réparations à l'aiguille, de la tenue de leur chambre etc. Comme il s'agissait d'un travail à temps plein, la jeune femme, autrefois pauvre paysanne, vivait maintenant au Château de Frauenberg dans une chambre contigue à celle des enfants dans les Appartements des d'Hasbauer. Bien entendu, elle n'était pas aussi luxueuse que les autres chambres, mais Joan n'avait pas à se plaindre : elle avait vécu dans bien pire. La chambre était satisfaisante, d'autant que la jeune femme était nourrie et vêtue en plus d'être payée. Jamais elle n'aurait pu rêver mieux.

Au moment où elle avait pris le service auprès de Monsieur et Madame d'Hasbauer, on lui avait donné les vêtements qu'une bonne gouvernante se devait de porter. Ils étaient d'une bonne coupe, plus saillants que ceux des domestiques, mais modestes. D'ordinaire, Joan aurait apprécié, elle qui aimait passer inaperçue dans des couleurs sobres, mais sur le coup, elle s'était surprise à penser qu'elle aurait préféré une robe rouge! Tout ce que Joan avait porté de rouge dans sa vie étaient ses cheveux, parce qu'elle ne pouvait rien y faire! Sinon, ce qu'elle préférait par-dessus tout était de passer inaperçue, elle trouvait le rouge trop voyant pour elle. Du moins jusqu'à maintenant... Une petite voix lui disait dans sa tête qu'il n'y avait pas plus belle couleur pour se faire remarquer. Cette voix... au début, elle n'y avait pas fait attention, croyant à son imagination, mais elle se faisait de plus en plus insistante. Elle lui sussurait des idées loin de celles de Joan :
*Quel beau jeune homme Joan! Ne trouves-tu pas? Pourquoi ne lui ferais-tu pas les yeux doux, juste pour s'amuser?!* . La nouvelle gouvernante avait beau désaprouver dans son for intérieur, elle obéissait néanmoins à la voix. Mais c'était hors de son contrôle. Ces épisodes étaient intermittents. Heureusement, la plupart du temps, elle pouvait vaquer à ses occupations sans être dérangée. Mais une fois endormie... elle rêvait, elle entendait rire, ne voyait qu'une jeune femme... rousse... Elle lui ressemblait un peu, mais ce n'était pas elle. Elle ne connaissait pas cette femme vêtue de robes affriolantes, portant ses cheveux à la vue de tous, parés de bijoux... parés d'un lys rouge! Mais Joan taisait ce qu'elle vivait. Elle espérait peut-être que ces phénomènes s'estomperaient d'eux-mêmes ou alors qu'on croierait qu'elle était folle si jamais elle parlait... Joan ne savait plus quoi penser.

Pour le moment, il ne se passait rien. Joan était seule dans sa tête. Mais depuis le commencement des phénomènes, elle ne se sentait jamais tout à fait seule. Elle avait presque peur de penser à quoi ce que soit, étant consciente que quelqu'un pouvait tout entendre. Mais pour le moment, elle appréciait qu'il ne se passa rien. Elle se disait que peut-être elle n'entendrait plus jamais la voix, et cette perspective la rassurait. Mais Joan ne savait pas. Elle ne savait pas que ce n'était qu'un début. Elle qui était sorcière devait bien se douter de ce qui se passait, penseraient certains... Oui, on ne peut pas dire que l'idée ne lui avait pas effleuré l'esprit, mais la possession était quelque chose de grave et avant d'envisager une telle explication, il y avait tout un tas d'issues possibles. Ainsi, cette perspective avait été reléguée aux oubliettes. Mais ceci, sans que Joan ne s'en rende compte, était peut-être l'oeuvre de la voix en question qui la hantait. Enfin, tout ce qui était importait pour le moment était que Joan était seule, pour une fois.

Puis on cogna à la porte. Qui était de l'autre côté? Joan l'ignorait, mais l'entité qui la hantait, elle, semblait savoir. Au moment où les bruits retentirent, elle refit surface. Joan le sentit. Elle était plus forte que d'habitude, et la jeune femme dû dépenser beaucoup d'énergie pour garder le contrôle d'elle même. Elle parvint à se ressaisir en peu de temps et pu annoncer :


«Entrez.»
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Louis Institoris
Dirigeant
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Louis Institoris


La rencontre Vide
MessageSujet: Re: La rencontre   La rencontre Icon_minitimeMar 21 Avr 2009 - 4:01

[Précédent : L'Église de Zetting - La Clef De Cendre]

Les femmes. Pour Louis Institoris, ce n’avait jamais été d’un très grand intérêt. Certes, il restait un homme et ne pouvait renier ses besoins, ses envies. Cependant, il savait les contrôler et n’assouvissait ses désirs que lorsque cela était vraiment nécessaire. À tel point qu’être distrait par un joli visage attablé près de lui lors d’un dîner au Château de Frauenberg était une chose qui ne lui était jamais arrivée. Ses préoccupations d’Inquisiteurs lui prenaient tant d’énergie - surtout ces dernières semaines - qu’il n’avait plus beaucoup de temps à accorder aux belles demoiselles, et Dieu sait que nombre d’entre elles se seraient senties en sécurité au bras du Dirigeant de l’Inquisition à Forbach. Et Dieu sait que nombre d’entre elles auraient été plus que fières de se pavaner au bras d’un homme si respectable. C’était probablement cette dernière idée qui éloignait encore plus Louis de l’éventualité d’une relation quelle qu’elle soit avec une femme. Cette habitude qu’avaient les nobles à se vanter de tout ce qu’elles faisaient, à mettre en avant tout ce qu’elles avaient, à s’évertuer à prouver qu’elles étaient les plus fortunées de leurs « amies » était une chose que Louis ne pouvait supporter, et pourtant, sachant les fréquentations que son rang d’Inquisiteur en Chef l’obligeait à avoir, il n’avait pas d’autre choix que de s’en accommoder. Mais devenir l’un de ces objets qui leur servaient à prendre une longueur d’avance dans la course à dépasser les autres dames de la Cour, ça, jamais !

Pourtant, depuis peu, voilà que l’une d’entre elles hantait son esprit continuellement. Il ne l’avait pas croisée depuis plusieurs semaines et, à chaque jour nouveau qui se levait, l’envie de la revoir se faisait plus forte car le souvenir de son visage semblait s’effacer, disparaître dans les profondeurs du temps qui passait. Cette femme était différente des autres : elle était simple, calme, réfléchie, loin de toutes les autres, capricieuses, agitées, superficielles. C’était une sorte de savante, une savante des mots. Elle les maniait avec adresse, et avait réussi à faire de ces talent quelques écrits réputés au-delà des limites du petit Comté de Forbach. Et c’était l’unique raison pour laquelle il avait besoin d’elle. En effet, il n’y avait qu’une explication à son besoin de la revoir : lui et elle devaient travailler ensemble à résoudre un mystère à propos de l’écrit retrouvé d’une sorcière, tout cela dans aucun autre but que celui de rendre la paix méritée à Forbach. Tout cela n’était que professionnel. C’était la raison évidente que donnait Louis à se désir de revoir cette femme. Malgré le fait qu’il ait été pressé, il savait qu’elle avait besoin de temps. Il patienterait avant de la retrouver. En attendant qu’elle avance sur cette affaire, c’était un autre travail dont il devait se charger et une autre femme à qui il devait rendre visite. Une jeune fille, plutôt.

Quelques mois plus tôt, Elisabeth d’Hasbauer avait interpellé Louis pour lui confier une mission : retrouver une précieuse broche qui avait « disparu » lors de la perquisition qu’il avait organisé. Sans le cacher, Elisabeth avait la forte intuition que c’était l’œuvre de l’un des Inquisiteurs. Elle s’en était d’abord assurée en faisant ses propres recherches parmi ceux qui travaillaient pour elle, puis elle s’était tournée vers le chef de ces Inquisiteurs. Ses soldats avaient volé la broche, c’était à lui de s’occuper de les retrouver. Et puisque la Vicomtesse ne faisait jamais les choses à moitié, elle n’avait pas manqué de préciser à Louis - sans jamais le menacer bien sûr - que le Roi de France qui lui avait offert cette broche ne serait pas grandement enchanté de savoir que l’un des « soldats de Dieu » sensé ramener la paix à Forbach sous le commandement de Louis Institoris avait volé l’un des cadeaux qu’il avait personnellement fait à la femme du Vicomte il y a des années de cela. Autant de dire que Louis avait évidemment le choix de mener ou non cette mission qui lui était proposée, et qu’il avait choisi de lui-même de s’en charger.

La première fouille qu’il avait réalisée dans les effets personnels des quelques Inquisiteurs qui étaient chargés de perquisitionner l’appartement de la famille du Vicomte n’avait pas été très concluante. Questionner ces Inquisiteurs et tous les autres à propos de cette broche n’avait rien apporté de plus. Il en allait de même pour la seconde fouille et le second questionnement. Rien de nouveau la troisième fois. Les menaces proférées en direction des éventuels voleurs n’avaient rien changé. Dès le départ, Louis n’avait pas été fortement convaincu que les responsables étaient parmi ses rangs, et ceux bien que cela ait été fort possible vu les quelques escrocs qui se trouvaient là, mais après ces recherches qu’il avait personnellement dirigées durant plusieurs semaines, il était convaincu que la broche n’était pas dans les rangs de l’Inquisition. Il fallait se tourner vers une autre piste. Et là seule qu’il voyait avait été déjà explorée par Elisabeth d’Hasbauer elle-même, d’après ses propres dires.

Louis voulait pourtant en avoir le cœur net. Voilà pourquoi il avait décidé qu’il irait s’informer lui-même à propos de tout cela auprès de ceux qui servaient le Vicomte et les siens. Sans vraiment savoir à qui il aurait donc affaire, il vint un matin durant lequel il savait Adrien et son épouse absents, frapper à leur porte. Une voix féminine, probablement une servante, lui répondit vivement d’entrer. Alors, la main sur la poignée, il entra dans les Appartements de la famille qui contrôlait maintenant tout Forbach, aux côtés d’Alicia de Sarrebourg, veuve du défunt Comte.

La pièce, éclairée, était décorée avec goût. Même à celui qui ne s’y connaissait pas en mobilier, cette chambre était évidemment celle d’une famille de riches nobles : les meubles ne trompaient pas. Pourtant, même s’il n’y avait aucun doute sur ce fait, Louis, fort mal à l’aise en général dans l’ambiance qui régnait dans les habitats des gens de la Cour, se sentait ici plutôt bien. L’atmosphère était plaisante, la décoration non trop chargée, mais juste assez pour respecter les « obligations » que posait le statut de noble à celui qui vivait ici. Il en fallait un minimum. Ici, il était respecté, mais pas tellement dépassé. C’est probablement ce qui fit que Louis ne fut pas rebuté à l’idée d’entrer là, et s’y laissa même facilement guider par ses pas. C’est alors qu’il aperçu celle qui l’avait invité à pénétrer dans les beaux et grands Appartements d’Hasbauer.

Visiblement jeune, la jeune femme état vêtue d’une tenue qui déclarait pour elle qu’elle faisait partie des domestiques de la famille. Ses cheveux roux, ne pouvaient être évités. D’une beauté éclatante, du moins pour une servante, ils brillaient et se détachaient de toute la sobriété de la pièce comme une grande flamme dans la nuit.

Louis n’accordait que très peu de considération aux nobles, certes, puisqu’il les haïssait tous - ou presque - malgré lui, mais cela ne différait pas grandement pour les autres, puisqu’en général, il n’avait pas d’intérêt pour beaucoup de monde. Il en avait bien sûr un minimum pour celle qui se trouvait là, puisqu’elle était exactement ce qu’il était venu chercher, et qu’il devait la questionner, mais pas plus que cela. Il ne s’attarda donc pas à la détailler, à observer la forme de son visage, à remarquer que celui-ci était assez pâle et parsemé de tâche de rousseurs. Sans donc faire plus attention aux détails de son physique, naturellement charismatique, l’Inquisiteur en Chef s’adressa à elle d’un ton froid habituel.


« Bonjour, mademoiselle. Je suis Louis Institoris, le Dirigeant de l’Inquisition. Je viens enquêter à propos de la broche perdue par la Vicomtesse, celle-ci vous en a sûrement déjà touché un mot. Les recherches que j’ai effectuées dans mes rangs n’ont pas donné de grands résultats. Puisqu’il n’est pas en la possession de l’un de mes soldats, je me tourne vers les employés d’Elisabeth d’Hasbauer pour retrouver le bijou égaré, comme convenu avec celle-ci… »


Dernière édition par Louis Institoris le Dim 23 Aoû 2009 - 18:31, édité 2 fois
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Joan Witham
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La rencontre Vide
MessageSujet: Re: La rencontre   La rencontre Icon_minitimeMar 21 Avr 2009 - 5:07

Il était entré. L'homme. Celui qui avait frappé à la porte et que l'entité avait reconnu. Les sentiments qui envahirent Joan à ce moment précis ne furent pas les siens, mais elle pouvait aisément les reconnaitre. De la haine, du mépris, du dégoût... et surtout, une envie irrépressible de vengeance. Tous cela était contradictoire : la jeune femme ne connaissait pas cet homme. Du moins, pas personnellement. Elle le connaissait de nom. Qui ne savait pas qui était Louis Institoris, chef de l'Inquisition. Aucune sorcière ne l'ignorait. Oui, bien sûr, il détestait les sorcières d'une haine sans nom. Si seulement il avait su ce qu'elle était, elle serait déjà en route vers les salles de torture où elle aurait à dénoncer ses soeurs pour na pas brûler. Malgré tout ce que cet homme représentait, il n'y avait aucune raison pour qu'elle ressente ces émotions vis-à-vis de lui. Tout ce que Joan aurait pu sentir en temps normal au fond d'elle était la peur. La peur d'inspirer la méfiance à l'un des hommes les plus négativement influents de Forbach. Mais non. Joan n'avait pas peur. Elle voulait affronter ce personnage en face, elle qui normalement aurait baissé les yeux.

La nouvelle gouvernante ne se gêna pas pour regarder le nouveau venu de la tête aux pieds. Elle le détailla : grand, épaules droites, des yeux profonds sculptés dans un visage plutôt séduisant... Ses cheveux longs tombaient derrière son dos, vêtu d'une redingote sombre, souhait de modestie. Pour les yeux de Joan, tout cela était nouveau. Oui, il était beau et charismatique, mais pour la rouquine, cela aurait suffit à sa curiosité. Elle aurait écouté ce que l'homme avait à dire, lui aurait répondu, et une fois parti, elle aurait eut vite fait d'oublier son allure séduisante. Mais il ne s'agissait plus seulement de Joan elle-même. En effet, cette voix dans sa tête, ce n'était pas seulement une voix. La sorcière d'Olrun ignorait tout de la gravité de ce qui logeait à l'intérieur d'elle. Gabrielle de Mortelune. Gabrielle avait subit le supplice des flammes sous les couleurs du Lys Noir. Évidemment, Joan ignorait tout d'elle, mais c'était quand même cette jeune femme à l'allure fragile, au visage de son et aux cheveux de feu que la défunte sorcière avait choisie. Pourquoi? Cette question n'a, malheureusement, pas qu'une réponse. C'était tout, c'était les circonstance, l'âme ouverte de la jeune femme, ce qu'elle était, cet instinct qu'elle se trouverait dans une position favorisant un seul à seul avec lui. Lui. C'était Louis Institoris. C'était le tortionnaire, celui qui devait payer autant que Gabrielle avait payé. Et elle avait juré. Il paierait.

Ainsi il était là.


*N'est-il pas beau? N'est-il pas attirant, Joan? Tu peux le toucher si tu veux. Avoue que tu aimerais bien...*

Toute sa vie, Gabrielle de Mortelune avait aimé les hommes. Pour elle, ils étaient un jeu, et Louis serait son joujou, comme tous les autres, sauf que dans son cas, ce serait fatal. Et beaucoup plus vite qu'il ne le pensait.

*Moi, j'aime Nicholas.*

*L'amour c'est de la foutaise pauvre Joan. Ton Nicholas, l'as-tu seulement déjà touché?... Oui, c'est ce que je croyais... De toute façon, je le sais, parce que je vis dans ta tête.*

C'était la première fois. La première fois que Joan pouvait vraiment comprendre que ce qu'il y avait en elle était complètement étrangé à son corps. Elle était sûre que ce n'était pas son imagination et que ce n'était pas parce qu'elle était folle. Elle était possédée par une entitée malfaisante et elle contrôlait de plus en plus son corps. Même si elle avait voulu crier, n'aurait pu.

Plongeant son regard dans celui de Louis. Gabrielle était tout là. Elle détala un sourire des dents blanches de Joan. Cette petite était assez jolie, cela ne pouvait qu'aider à la cause.


«Je suis Joan Witham. Je suis la nouvelle gouvernante des enfants.»

De ses yeux de biche, Joan prisonnière, fixait l'inquisiteur, tenant dans ses mains la veste de Léonce qu'elle pliait avant d'être dérangée. Elle fit un léger geste montrant cette veste pour appuyer ses dires. S'approchant d'un pas roulant, elle poursuivit :

«Madame d'Hasbauer a, en effet, fait mention d'une broche qu'elle aurait égarée. Elle en a fait l'annonce à tous les domestiques, au cas où nous tomberions dessus, par hasard. Moi, je ne l'ai pas vu.»

Faisant un pas de plus vers l'homme, le regard toujours rivé dans ses yeux, elle ajouta, dans une moue de fillette qui ne ressemblait nullement à Joan :

«J'espère que vous n'imaginez pas que serait moi qui l'aurait prise... Monsieur?!»
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Louis Institoris
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La rencontre Vide
MessageSujet: Re: La rencontre   La rencontre Icon_minitimeMar 11 Aoû 2009 - 4:06

L'Inquisiteur dû patienter un instant avant que la discussion ne débute réellement. Après qu'il se soit présenté et ait expliqué les raisons de sa visite, la gouvernante qui se tenait en face de lui resta silencieuse. Observant son visage, il remarqua l'air troublé de son visage. Les yeux de la jeune femme fixaient bien les siens, elle semblait apte à parler avec l'homme qui se tenait devant elle, mais elle se taisait. Il n'avait pas l'air de la gêner énormément dans son travail : l'heure du déjeuner n'avait pas encore sonné que les Appartements étaient très propres et parfaitement bien ordonnés. L'habit d'enfant qu'elle tenait dans ses bras, plié comme il fallait, était le seul qu'elle semblait devoir ranger maintenant. Non, bien qu'elle eut l'air timide, elle ne semblait pas troublée par la présence de Louis, mais par autre chose. Cela dura un instant, puis elle tourna les yeux vers son interlocuteur, et, affichant un charmant sourire, aimable et l'air très franc, dont Louis fut assez surpris, elle se présenta. Bien qu'il ne fut aucun doute à ce propos, il fut donc confirmé - par courtoisie puisque ce n'était pas nécessaire en réalité - que Joan Witham travaillait en tant que gouvernante pour la famille d'Hasbauer. L'homme s'avança un peu plus dans la grande pièce, s'éloignant de la porte, comme si le fait que les présentations soient enfin faîtes l'autorisât officiellement à pénétrer dans le petit salon qui accueillait les visiteurs de la famille lorsqu'ils étaient autorisés à entrer là. Il jeta un coup d'oeil au fond de la pièce et aperçut dans l'encadrement d'une porte ouverte une chambre. Se trouvait là un petit lit d'un joli - et probablement coûteux - bois décoré sur lequel étaient posés des draps d'un blanc éclatant qui ne semblaient avoir été jamais pliés. À côté du lit sur lequel se déposait la lumière chaleureuse du soleil matinal, Louis pu voir la moitié d'une commode, fabriquée avec un bois évidemment d'une couleur identique à celui du lit, elle aussi illuminée par la clarté du jour. L'un des trois tiroirs du meuble était ouvert et, lorsque Louis posa à nouveau les yeux sur la gouvernante, il comprit que c'était à l'intérieur que devait finir le vêtement que la jeune femme pointa du doigt lorsqu'elle acheva sa phrase. Les lits étaient faits, pas une seule trace de poussière ne se trouvait sur le mobilier des Appartements du Vicomte et de la Vicomtesse et les carreaux étaient si propres que celui qui n'aurait jamais vu une fenêtre aurait pensé pouvoir passer sa tête à travers ceux-cis.

La jeune femme enchaîna pour donner suite à ce qu'avait commencer à expliquer Louis. Elle était parfaitement au courrant de la petite histoire de la broche égarée d'Elisabeth qui donnait du fil à retordre au Dirigeant de l'Inquisition alors qu'il devait se préoccuper de bien plus important. Elle ne le pensait pas ainsi, bien sûr. Et, en réalité, Louis non plus. Il aurait pu oublier tout cela que la Vicomtesse n'aurait rien dit. Elle était bien trop préoccupée, ces derniers temps, par la disparition de sa fille. Louis n'avait pas croisé le couple depuis qu'il avait appris la nouvelle et n'avait donc pas pu constater leur tristesse, mais il était légèrement affecté par ce triste évènement. Les deux ou trois rares fois où il avait pensé à cette histoire, il s'était rendu compte qu'il avait un peu de peine pour ces gens si respectables qui ne méritaient sûrement pas ce qui leur arrivait. C'était aussi pour cette raison que Louis avait décidé de continuer sa recherche de la broche d'Elisabeth, par respect et pour montrer, d'une façon étrange et subtile, son soutien. Si la jeune Alexandrine n'était pas portée disparue, il aurait peut-être abandonné ses recherches juste après la troisième fouille organisée chez ses Inquisiteurs, se disant qu'il ne servait à rien de chercher parmi les proches de la dame, là où elle avait déjà elle même assuré des recherches minutieuses, d'après ses propres dires. Quoiqu'il en soit, Louis était là pour tenter de retrouver le bijou, bien qu'il soit au courrant qu'il ne servirait probablement à rien de passer derrière une femme comme Elisabeth d'Hasbauer.


« Si... »

Louis n'acheva pas sa phrase. La gouvernante, visiblement complètement différente de celle que Louis avait rencontré en entrant ici, s'avança vers lui, l'air provocateur, et le coupa bien impoliement, semblant presque se moquer de lui. Elle lui demanda, visiblement pour s'amuser, s'il pensait qu'elle l'avait volée. Une réaction qui surpris à coup sûr l'Inquisiteur, si bien qu'il ne bougea pas pendant un moment, la demoiselle très proche de lui, le fixant de ses yeux placés un peu plus bas que les siens. Elle, semblant d'abord si timide, puis complètement troublée, s'avançait vers lui de cette manière, si brutale et moqueuse. Louis recula d'un pas, pas l'air faible, mais plutôt bien déterminé à s'écarter de ce corps qui empietait sur son espace vital et l'énervait quelque peu : comment une enfant comme celle-ci pouvait se permettre de jouer ainsi avec une personne si importante que lui et dont la visite était on ne peut plus sérieuse, puisqu'elle était en quelque sorte dirigée par la Vicomtesse dont le mari dirigeait actuellement tout le Comté. Vicomtesse qui n'était d'ailleurs autre que sa patronne... Soudain, Louis repensa à cette timidité qui l'avait accueilli, puis à cette expression étrange sur le visage de la jeune femme lors de l'arrivée du visiteur matinal, lorsqu'elle paraissait n'être là que physiquement, l'esprit ailleurs. Et, à une vitesse folle, la thèse d'un trouble de l'esprit monta à la tête de l'Inquisiteur en Chef : pour se comporter ainsi, avoir l'air si réellement timide, puis se montrer capable d'une telle impolitesse ouvertement volontaire... Peut-être qu'elle avait un problème. Ce genre de folie que l'on retrouve régulièrement chez les paysans, qui ne l'empêchait en aucun cas d'être une bonne gouvernante - l'état des lieux le montrait d'ailleurs très bien -, mais qui lui fermait la porte de beaucoup d'autres horizons. C'était la seule chose qui pouvait expliquer un tel comportement. Personne ne se serait permis d'agir ainsi face à lui. Pourquoi pas ? Oui, cela ne pouvait être que cela. Une forme de folie...

Louis Institoris se dirigea alors vers la chambre d'enfant qu'il avait repéré quelques temps plus tôt. Il se sentait autorisé à y entrer, puisque, comme le reste de l'endroit, elle était parfaitement rangée. La gouvernante pourrait alors remettre en place les vêtements d'enfant qu'elle tenait entre ses doigts. Durant les quelques pas qui l'y menèrent, il se demanda comment aborder une personne se trouvant dans un tel état. Il tenta de jouer la carte de l'ignorance, et, de sa froideur naturelle, repris la conversation comme si rien ne s'était passé, sur la phrase qu'il s'apprêtait à dire avant d'être coupé. Il était d'ailleurs un peu plus confiant quant à l'information qu'il allait recueillir : en général, les gens qui avaient de tels moments d'égarements, mais qui pouvaient avoir un travail et une vie - ce qui était le cas de cette jeune femme puisqu'elle travaillait pour la famille qui dirigeait actuellement Forbach -, autrement dit, ceux qui n'étaient pas complètement fous alliés, restaient assez sains d'esprits, et lorsqu'il s'agissait d'affaires sérieuses, ne tombaient pas dans le mensonge, trop innocents pour cela. Tant qu'ils n'étaient pas d'un genre de malades à raconter des histoires complètement incohérantes, Louis était d'avis que l'on pouvait leur faire confiance plus qu'à ceux qui étaient en parfaite santé. Il verrait d'ailleurs bientôt sa thèse se confirmer ou non.


« Si vous êtes au courrant de cela, les autres domestiques de la famille du Vicomte le sont probablement eux aussi. Avez-vous relevé des réactions étranges face à cette annonce ? Ou quelque chose d'autre qui pourrait être une piste non négligeable dans les recherches ? »
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Joan Witham
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La rencontre Vide
MessageSujet: Re: La rencontre   La rencontre Icon_minitimeMer 12 Aoû 2009 - 4:05

D'ordinaire... Enfin, de son vivant, Gabrielle savait ensorceler les hommes d'un simple regard. Mais voilà, elle n'avait plus de corps, ce n'était plus son corps à elle, et il ne répondait pas de la même façon que celui qui avait été le sien. La façon que Louis Institoris avait de se montrer si indifférent à ces avances évidentes rappelait à Gabrielle que c'était à cause de lui. Son magnifique corps si envoûtant n'était même plus un soupçon de poussière dans l'immensité des vents qui soufflaient sur le comté.

Gabrielle se rendait compte que, malgré la fragilité apparente de son hôte, il était difficile de garder un contrôle constant sur un corps étranger. Ainsi, vue de l'extérieur, il était probable que Joan Witham avait l'air troublé. Il faudrait donc davantage concentrer ses énergies et se montrer plus insistante.

La réaction de Louis n'envenimait que davantage la colère de Gabrielle. Jamais on ne poursuivait les discussions sérieuses bien longtemps avec elle quand elle avait décidé qu'elle avait en envie de jouer. Il y avait trop longtemps qu'elle avait joué.

Emprisonnée au fond de son corps, Joan tentait de lutter contre ce comportement affreusement inconnu à elle-même. Mais Gabrielle était forte. Ces battements de cils, ces roulements de hanche, ces moues provocatrices… rien de tout cela n’était à elle. Maintenant, elle pouvait dire qu’elle connaissait Gabrielle de Mortelune mieux encore que ceux qui l’avait connue vivante. Elle vivait comme elle à présent, elle ressentait ses émotions, elle avait les mêmes idées… Et le pire dans tout cela était que Joan avait l’impression de perdre peu à peu de sa personnalité. La lutte était trop difficile. L’essoufflement faisait que parfois, Joan avait envie de simplement laisser aller. Son épuisement psychique l’empêchait de s’apercevoir que c’était ce que l’entité attendait d’elle.

*Au moins dis-moi que tu me rendras mon corps…*

*Tu m’amuses beaucoup Joan. Mais j’ai un but, et plus vite tu me laisseras l’atteindre, plus vite tu retrouveras ton corps.*

*Vas-y… fais ce que tu veux…*

L’accord de l’hôte faciliterait les choses évidemment. Le jeu pouvait continuer. Non pas que Gabrielle aurait abandonné, mais les choses risquaient d’aller plus rapidement ainsi. Lui, il était là à continuer de chercher la broche de la si parfaite Élisabeth d’Hasbauer. Mais tout le monde s’en fichait de cette maudite broche. La maîtresse avait tellement de quoi s’en offrir tout un tas. Comme si il pouvait importer à des domestiques qu’une pauvre noble ait perdu une autre babiole. D’ailleurs si Gabrielle avait été vivante, domestique et qu’elle avait trouvé cette broche, elle aurait eut vite de se barrer avec. Elle voyait que pour l’inquisiteur, cette visite n’était qu’une formalité, il n’en avait rien à faire de la personne avec laquelle il parlait. Il fallait changer ça. Gabrielle le suivit dans la chambre des enfants où la commode ouverte attendait le vêtement fraîchement plié. Tout en le plaçant, elle s’adressa à Louis sans toutefois donner une réponse claire à sa question.

«Vous faites vraiment bien votre travail Monsieur Institoris. Ma maîtresse a raison de vous faire confiance. Moi, je ne remarque rien… je ne suis qu’une domestique.»

Lors de ses premières avances, Louis avait reculé. Gabrielle renchérit avec le rapprochement physique. Mais cette fois-ci, elle se montra plus insistante en y allant d’un contact physique. Elle se rapprocha suffisamment pour que seulement quelques centimètres ne les séparent. Elle passa son index sur le torse de l’inquisiteur en le regardant droit dans les yeux. Il était bien plus grand qu’elle. En tortionnaire sadique qu’il était, cela devrait l’exciter d’être dans une position de domination.

«Vous ne pensez pas à autre chose que votre travail parfois?»
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Louis Institoris
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La rencontre Vide
MessageSujet: Re: La rencontre   La rencontre Icon_minitimeDim 23 Aoû 2009 - 18:24

Et, finalement, la réponse serait « non ».

Non, il ne fallait s’en attendre à plus venant des fous alliés que des saints d’esprit. Du moins, pas dans tout les cas. Et, dans ce cas-ci, il n’y avait pas grand-chose à tirer de Joan Witham. Celle-ci eut une nouvelle absence au moment où Louis la questionna. L’espace d’une demie seconde, elle parut seule avec elle-même, comme emprisonnée dans son esprit, incapable de parler ou d’agir. Alors, les yeux de l’Inquisiteur se mirent à fixer les siens. Elle avait quelque chose en tête. Un souvenir, peut-être ? Celui qui constituerait une information clef qui le guiderait vers le coupable, ou du moins, sur la piste de celui-ci, puisqu’à ce moment précis, il n’y avait aucune piste à suivre dans cette affaire. Louis fixa le regard de la servante, comme s’il cherchait à récupérer ce précieux renseignement dans son esprit avant même qu’elle n’ait le temps de le porter à sa bouche. Mais les yeux de Joan quittèrent le champ de vision de l’Inquisiteur trop tôt pour qu’il ne trouve ce qu’il était venu chercher. La jeune femme s’était penchée vers le tiroir ouvert de la commode, pour y remettre les vêtements d’enfant qu’elle tenait déjà entre ses mains à l’arrivée de l’Inquisiteur. Lorsque son visage fut à nouveau visible, son expression vide avait été remplacée par ce sourire aguicheur qu’elle affichait, à nouveau. Alors, avant même qu’elle n’ait eu le temps de prononcer un mot, Louis su quelle serait la réponse à sa question. Alors qu’elle fermait le tiroir pour ensuite s’avancer vers lui, Joan prononça quelques mots qui, dans ses oreilles, sonnèrent simplement comme un mot qui lui disait qu’il n’avait plus rien à espérer trouver ici.

Non, elle ne disposait pas de l’information qu’il était venu chercher. Pourtant, sans vraiment comprendre pourquoi, Louis ne quitta pas la pièce. Il se contenta de reculer doucement de quelques pas, regardant droit en face de lui. La pièce était bien grande pour être la chambre d’une enfant, à tel point qu’elle paraissait un peu vide : un lit, quelques meubles et cette fenêtre ouverte sur cette matinée d’hiver au soleil brillant. Loin des rayons qui traversaient cette ouverture, là où la lumière semblait plus tamisée, les cheveux de la gouvernante semblaient moins roux, moins lumineux. Bien plus sombres, contrastant avec le teint de sa peau, la vieillissant peut-être un peu. Un air de femme confirmés non seulement par cette démarche assurée, mais surtout par ce sourire, bien plus que séduisant. Alors qu’elle continuait à s’avancer, Louis cessa de reculer. Cette chevelure d’un rouge sombre - presque pourpre -, ces traits fins, cette démarche assurée qui brisait le silence en provoquant le bruit du frottement des tissus de cette somptueuse robe noire. Louis Institoris, immobile, observait sans bruit ce corps qui était maintenant plus proche de lui que jamais. Lorsqu’elle posa un doigt sur son torse, il sentit un frisson le parcourir, depuis ce premier point de contact jusque partout en lui. Soudain, elle prononça quelques mots d’une voix qui n’était pas la sienne. Ou plutôt, pas celle qu’il s’imaginait entendre. Les yeux de l’Inquisiteur clignèrent, puis s’écarquillèrent légèrement. Il observa une seconde ceux de l’adolescente qui se tenait en face de lui, soudainement passés du mauve au marron. Puis, son regard tombait ce sourire horriblement provoquant. L’éclat des rayons solaires reprit sa place dans la chambre d’enfant, rendant à la jeune fille la couleur de feu de ses cheveux et ses tâches de rousseur. Le souffle court, Louis Institoris attrapa doucement la main de la jeune fille pour la remettre en place, puis, posant ses propres mains sur les minces épaules de Joan Witham, il la repoussa légèrement, juste assez s’écarter et se rapprocher de la sortie de cette chambre, qu’il n’emprunta pas pour autant. Les gestes qu’il eut envers la jeune gouvernante ne furent pas trop fermes, pour ne pas la brusquer, mais pas trop doux, pour bien lui faire comprendre que ce n’était pas ce qu’il était venu chercher.

Non, Joan Witham n’obtiendrait pas du Dirigeant de l’Inquisition ce qu’elle désirait. Cette servante, visiblement trop jeune et trop fragile psychologiquement n’était pas prête pour de telles choses. Et, de toutes façon, un homme comme Louis ne s’intéressait pas à elle. C’était à autre chose, qu’il s’intéressait. À l’accomplissement de sa mission, à la reconnaissance d’Elisabeth et du Vicomte en ces temps difficiles. C’était la seule chose qu’il était venu chercher, et il ne comptait pas repartir avec autre chose que cela. Reprenant peu à peu son rythme respiratoire normal, Louis se tourna vers la servante à la chevelure illuminée par la lumière du jour qui pénétrait dans la chambre par la grande fenêtre. Il accorda son rare et très léger sourire à celle jolie petite fille qu’il voyait devant lui :


« Non. Je suis venu ici pour mon travail. Je vous remercie de votre aide. Si quelque chose vous vient à l’esprit, n’hésitez pas à venir me voir. Mademoiselle. »

Sans réfléchir plus longtemps à tout ce qu’il venait de dire, Louis Institoris quitta la pièce. Après quelques secondes, le bruit de ses pas s’était définitivement effacé, laissant la gouvernante seule, prête maintenant à débuter une nouvelle tâche… Si ce n’était pas déjà fait.

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