The Witch Slay
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 Les brutes aussi ont des rêves

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Gabriel Touchedieu
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Les brutes aussi ont des rêves Vide
MessageSujet: Les brutes aussi ont des rêves   Les brutes aussi ont des rêves Icon_minitimeMer 10 Mar 2010 - 12:02

La lune éclaire la scène. Une grande plaine dont les herbes ondulent commes des vagues sur la mer.

Je suis le vent, je suis libre.

je cours au ras du sol, je ne sens pas l'herbe sous mes pieds, tout défile à toute vitesse, les arbres centenaires rapetissent devant moi, je file à la vitesse du vent.

Je suis loup, je suis libre.

Un village enflammé au loin. Tout est flou, et la lumière des flammes dans la nuit est tout simplement magique. Aucun bruit ne filtre, c'est beau. Tout simplement beau.

Je suis brigand, je suis libre.

Le village se rapproche, il est plein de personnes qui courent de partout. Je distingue à peine les silhouettes, et encore moins les visages. Certains sont armés et frappent les autres, qui tombent au ralenti.

Je suis un monstre, je suis libre.

Puis tout s'éteint, plus de flammes, plus d'assaillants, plus de pavés ensanglantés. Il ne reste plus que des victimes allongées sur le sol. Et moi je ne peux plus bouger. Les morts se relèvent et tournent leur regard vers moi.

Je suis coupable, je suis libre.

Je les vois venir, je ne bouge pas, et ils me crachent dessus, un par un, et m'insultent d'une voix inaudible. Jeunes, vieux, hommes et femmes, tous me haissent.

Je suis condamné, je suis libre.

Une corde apparaît devant moi et tout d'un coup, je suis sur un cheval, sous un arbre et la foule des morts m'entourent. On me passe la corde autour du cou et on claque le cheval.

Je suis mort, je suis libre.
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Gabriel Touchedieu
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MessageSujet: Re: Les brutes aussi ont des rêves   Les brutes aussi ont des rêves Icon_minitimeVen 23 Avr 2010 - 20:15

La lune éclaire la scène. Une grande plaine dont les herbes ondulent commes des vagues sur la mer.

J'ai déjà fait ce rêve

je cours au ras du sol, je ne sens pas l'herbe sous mes pieds, tout défile à toute vitesse, les arbres centenaires rapetissent devant moi, je file à la vitesse du vent.

Mais je ne suis pas seul...

Un village enflammé au loin. Tout est flou, et la lumière des flammes dans la nuit est tout simplement magique. Aucun bruit ne filtre, c'est beau. Tout simplement beau.

Qui est avec moi? C'est moi...

Le village se rapproche, il est plein de personnes qui courent de partout. Je distingue à peine les silhouettes, et encore moins les visages. Certains sont armés et frappent les autres, qui tombent au ralenti.

Va t en! Je t'ai chassé de ma vie! Tu n'as jamais réussi à me tuer Gabriel...

Puis tout s'éteint, plus de flammes, plus d'assaillants, plus de pavés ensanglantés. Il ne reste plus que des victimes allongées sur le sol. Et moi je ne peux plus bouger. Les morts se relèvent et tournent leur regard vers moi.

Avoue tu veux me condamner hein? Je ne veux que te pardonner mon enfant...

Je les vois venir, je ne bouge pas, et ils me crachent dessus, un par un, et m'insultent d'une voix inaudible. Jeunes, vieux, hommes et femmes, tous me haissent.

Laisse moi je ne suis pas ton enfant, je ne suis l'enfant de personne. Je suis LIBRE!!!

Une corde apparaît devant moi et tout d'un coup, je suis sur un cheval, sous un arbre et la foule des morts m'entourent. On me passe la corde autour du cou et on claque le cheval.

Je t'attendrai mon enfant

[sera repris en rp^^]
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Gabriel Touchedieu
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MessageSujet: Re: Les brutes aussi ont des rêves   Les brutes aussi ont des rêves Icon_minitimeMar 10 Aoû 2010 - 19:07

Ils sont quatre, elle est seule ; ils sont habillés, elle est nue ; ils dominent, elle subit. Ils s’acharnent, elle pleure.

Tu venais d’être conçu que j’étais déjà avec toi.

Un beau bébé est né, il a des cheveux noirs et il braille fort, il demande simplement du lait et l’affection de sa mère. Elle le baptise et lui donne un nom ridicule bourré de références chrétiennes, prend la cornette et le met dehors. Elle hait ce bébé.

Tu venais d’être né que j’étais déjà avec toi.

Le petit garçon se cache sous la table, un bras robuste le rattrape, le soulève et le frappe. Le petit garçon crache à la figure de son bourreau. Il se prend une insulte sur sa mère, l’enfant ne la comprend pas.

Tu étais encore un petit enfant que j’étais déjà avec toi.

Un pré-adolescent court à perdre haleine vers la ville, il court depuis des kilomètres et ses pieds nus martèlent la terre sans discontinuer. La ville, c’est son salut et sa liberté. L’indépendance vis-à-vis de ses parents et vis-à-vis de la Loi.

Tu t’envolais vers l’âge adulte que j’étais déjà avec toi.

L’adolescent ricane et se moque méchamment. Il partage un humour gras et paillard avec ses copains, il est insolent et puant de fierté juvénile. Il parle dans un langage ordurier. Il est déjà très saoul.

Tu traversais ton adolescence, j’étais encore avec toi.

L’adolescent est au lit avec une prostituée qu’il n’a pas encore payée, et qu’il ne paiera jamais. Il se démène comme un diable et s’épuise à la tâche. C’est grisant et nouveau, il s’y abandonne bestialement.

Tu découvrais les premiers plaisirs, j’étais encore avec toi.

Le quasi-jeune adulte voit une épée traverser le corps de Silex, il lance son couteau et blesse le gendarme. Après une courte course-poursuite, il se met en embuscade dans une ruelle et ouvre la gorge du gens d’arme d’une oreille à l’autre.

Tu faisais ton premier meurtre, je ne t’avais pas abandonné.

L’adulte passe une sorte d’épreuve initiatique. Il se prend des pains dans la gueule jusqu’à avoir la bouche et le visage qui pisse le sang. Il a atrocement mal. Mais ensuite il sait qu’il sera à l’abri, et que plus jamais il ne devra obéir à des gens qui ne lui veulent que du mal.

Tu faisais ton choix de vie, je ne t’avais pas abandonné.

Le bourreau rentre dans une maison seul, il éclate le crâne du père sans semonce, la mère crie et s’interpose entre le monstre et ses enfants. Un coup en biais lui arrache quasiment sa tête. Gabriel jette le petit garçon en bas de l’escalier, puis agrippe la fille par les cheveux en dégrafant sa ceinture.

Même quand tu étais le pire des hommes, j’étais avec toi.

Le Démon a sa propre bande maintenant, et il tend une embuscade à un gros contingent de miliciens. A son signal, Hiver envoie un couteau dans l’œil du sergent qui encadre les miliciens. Un quart d’heure plus tard, le démon trouve que c’était une bonne bagarre.

Même lorsque tu échappais à la justice, j’étais avec toi.

C’était la fin, c’était le début, c’était pire que tout, c’était mieux que tout. C’était la mère et le juge, la peur et le courage, l’humanité et l’impitoyable. C’était Dieu. Le début et la fin de toute espérance.

Même lorsque tu m’as vu de tes yeux et que tu les as refermés ensuite, je suis resté avec toi.

Le Gourdin a violé Hélène Roussel, il a tué 3 personnes chez les Frontain, il a tenté de tuer la comtesse Alicia de Sarrebourg, étranglé Valériane d’Ombrelune, attenté à la pudeur de Mère Mattea, et ce ne sont là que quelques exemple de ses débordements qui furent exceptionnels pour un inquisiteur. Le clou étant le massacre du Champ des Muguets.

Tu as gardé ta façade et la plupart de tes habitudes d’avant, mais ton âme mutait sous ta coquille, grâce à moi.


Le vieil homme est condamné à mort, comme par un retour de flamme qui s’est fait attendre pendant un demi-siècle. Le monde n’a jamais cessé de lui vouloir du mal, et lui as réglé toutes ses dettes au fur et à mesure. A quelques jours de la potence, tout est réglé, il ne laissera rien sur Terre.

A partir du moment où tu as été baptisé, tu n’as jamais appartenu à quelqu’un d’autre que moi.

Tu as passé toute ta vie à me fuir, tu passeras toute ta mort avec moi, il est dommage qu’il n’en ait pas été ainsi de ton vivant.
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