Enfin le terme du voyage.

Oblivius

Heureux. Tristan était heureux d'enfin arriver à Forbach. Le voyage avait été exécrable s'étant déroulé sur presque toute la durée sous la plus à passer son temps à sortir sa carriole et son cheval de la boue et à se demander pourquoi n'avait il pas prit quelques serviteurs avec lui. Au moins il aurait put les regarder pousser l'attelage au lieu d'avoir lui même à le faire. En plus sa jambe blessé ne l'aidait guère dans ce genre d'entreprise. Tristan avait même du descendre pour guider son cheval pataugeant dans une sorte de marais lui arrivant presque jusqu'au bas ventre. Quelques centimètres de plus et ses cuissardes se seraient retrouvé remplie de bouillasse. Mais son manteau n'y avait pas coupé, mais au moins la pluie avait fait disparaître la boues et un peu de sang qui avait séché sur lui. Bref c'était heureux mais néanmoins d'assez de mauvais poil que Tristan fit son entré en ville. Et dès lors il ne fit plus qu'observer les alentours.

« Je suis l'inquisiteur au cocher. »

Commença t il à chantonner pour lui même. Tristan avait lui même crée cette petite chansonnette qui lui permettait de ce concentrer pleinement à sa tache. Bien sur elle n'était ni très poétique ni très recherchée mais cela le détendait.

« Sorcières et Hérétiques cachés. »

Doucement sa carriole avançait dans les rues de la ville. A cette heure il y avait encore du monde mais personne ne semblait vouloir faire attention à lui, les passants se contentaient de s'écarter de son chemin et cela lui allait comme cela. Voir sans être vue pour le moment.

« Je viens vous chercher. »

Le soleil se couchait derrière l'église alors qu'il passait à coté en se signant. Tristan aurait peut être du s'y arrêter pour remercier le Seigneur de lui avoir éviter de nombreux ennuies lors de son voyage. Mais il avait plus envie de ce reposer qu'autre chose. Mais pour le moments il devait trouver le collégiale pour rejoindre ses « collègues » inquisiteurs. Se penchant il attrapa un gamin au vole pour lui demander ou ce trouvait la vielle bâtisse servant de quartier général aux inquisiteurs. Dès qu'il eut son information il relâcha l'enfant qui tomba dans la boue. Apres encore quelques minutes il arriva devant le collégiale.

« Je suis l'inquisiteur au cocher. »

Doucement il sauta à terre et attacha son cheval à un anneau fixé dans le mur du collégiale. Tristan se saisit de sa canne et il commença à avancer difficilement vers la porte. Il s'employait à boiter plus que necessaire. Juste histoire de paraître un peu moins dangereux. Le vent soufflait fortement faisant soulever de large pans de son manteau de cuir.

« Je suis Tristan de Lariviere, envoyé de l'Eglise pour aider Louis Institoris. Ouvrez moi. »

Scanda t il à moitié après avoir frapper à la porte avec le pommeau en argent de sa canne.

[au premier inquisiteur venu.]

Mort(e)

Mathieu descendit de son cheval noir et il attacha son cheval à un anneau fixé dans le mur du collégiale. Son voyage a été très long, il était déjà assez énervé et fatigué, un peu de repos n'était pas de refus. Il commencea à se diriger vers le collégiale, sur la route il vit une place où paysans et autres habitants faisaient affaires.

*C'est toujours pareil, les nobles à la maison et les domestiques au travail.*

Il se dirigea vers ce marché pour voir s’il n'avait pas quelque chose d'intéressant. Il ne vit que légumes et fruits, il aurait préféré voir quelque chose d'autre puis tout à coup il vit un marchant sur une caisse qui criait :

"Achetez-moi cette potion, elle vous rendra aussi fort qu'un géant, vous ne le regretterez pas !"

Mathieu souria, il trouvait tout ce monde très bête à vendre de sottises pareilles. Puis, après un petit tour, il revint près de la collégiale où il vit un homme étrange se diriger en boitant vers la collégiale et y toquer, cet homme était étrange, Mathieu se dirigea lentement vers lui. Il sortit un couteau de 8 centimètres discrètement de sa manche et quand il fut derrière son dos il lui chuchota d'un ton menaçant.

"Vous vous retournez vous êtes mort, qui êtes-vous et que faites-vous devant ce collégiale ?"

Oblivius

"Alors pour répondre dans l'ordre à vos questions je suis Tristan de Lariviere. Et pour ce qui est de ce que je fais ici devant le collégiale et bien j'attends que l'on m'ouvre."

Il parlait calmement. Se faire menacer de morts n'inquiétait que peu l'inquisiteur au cocher. C'était une vielle habitude. La plupart des manants n'était guère impressionné par sa carrure ou sa prestance et quand ils le voyaient boiter alors les bandits n'hésitaient plus longtemps à essayer de le détrousser. Mais ils finissaient toujours par le regretter.

"Et vous qui êtes vous pour oser menacer ainsi un pauvre homme qu'une boiterie empêche de se défendre? N'avez vous donc aucun honneur?"

Il ne bougeait pas restant les deux mains posées sur le pommeau de sa canne, le visage complètement tourné vers la porte. Il parlait tout doucement, un peu comme un vieillard qui essai d'inculquer un peu de sagesse à quelques garnements.

"Mais peut être êtes vous l'un des gardiens de ce lieu? Car après tout si vous souhaitiez vous emparer de ma bourse vous ne vous seriez pas embarrassé de connaitre mon patronyme et mon occupation actuelle. Sans compter que vous semblez ne pas trop mal parler contrairement à la grande majorité des personnes de basses naissances. Vous devez au moins être un bourgeois vue que vous avez reçu un semblant d'éducation. Quand à la possibilité d'être un noble elle n'est pas totalement à exclure parait peut probable vue que menacer quelqu'un par derrière ne fait pas vraiment partit de leurs habitude. Enfin tout cela pour dire que vous ne devez sûrement pas être un voleur."

Et il commençait à parler, sa grande spécialité.

"Vous pourriez aussi avoir été payé pour me tuer. Mais peut probable venant juste d'arriver en ville et si vous m'avez poursuivit depuis plusieurs jours vous êtes un piètre meurtrier vue qu'il aurait été plus simple de se débarrasser de mon corps en pleine nature que dans une ville."

Une fois qu'il aurait suffisamment embrouillé l'esprit de cette homme, Tristan aurait gagné.

"Et avec quoi me menacé vous? Que je sache au moins comment ma vie va se terminer. J'espère que vous avez quand même autre chose qu'un couteau qui aura du mal à percer mon manteau de cuir et percer mes chaires dans la foulée avec peu de chance que je trépasse de ces blessures. Une épée ou un pistolet serait plus approprié malgré le faite que ces armes à poudre sois peut fiable. Je peux me retourner maintenant? Cette position fait mal à mon vieu dos et je préfère regarder les gens en face quand ils me menancent."

Mort(e)

Mathieu surprit de l'attitude de cet homme sûr de lui; Mathieu rangea son couteau rapidement dans sa tenue et il sourit, il faillit presque rigoler mais ce sourire disparut bien vite. Cet homme devait être un bourgeois un noble vu ses habits, son nom de famille et sa façon de parler.

"Excusez-moi, M. de Larivière, une petite erreur, je ne suis venu ici ni pour vous tuer ni pour vous voler, ne nous inquiétez pas. Un homme de votre envergure aurait put envoyer un domestique pour accomplir la tâche que vous devez faire."

Il commencea à se présenter un peu pour répondre aux questions de l'homme.

"Je ne suis pas l'un des gardiens de ce lieu, je m'appelle Mathieu D'Aragon et je voulais aussi venir dans ce collégiale."

Il trouva que cet homme en faisait un peu trop, se faire passer pour un vieillard boiteux c'était trop. Cet homme cachait son jeu, il était trop intelligent pour être un simple bourgeois sans cerveau.

"Désolé de vous avoir menacé avec ce simple couteau si je vous aurais agressé je n'aurais pas visé votre manteau en cuir, sa aurait été votre tête. Vous pouvez vous retourner je ne vous ferez aucun mal et si votre dos vous fait mal il existe de très bon médecin dans cette ville."

Oblivius

"Je ne suis pas inquiet. Si vous deviez mettre fin à mes jours vous n'auriez pas prit la peine de me menacer me laissant ainsi découvrir votre présence, une chance de me défendre et donc rendre votre tache plus ardu."

Et bien la question du "risque" pour sa vie était maintenant réglé. Si elle fut un jours soulevé.

"Un domestique. Je préfère me présenter directement. Et puis ils sont encombrant lors d'un long voyage."

Oui bien qu'ils soient pratiques, ils n'étaient pas vraiment passe partout et ce faisait facilement remarqué à toujours tourné autour de leurs maître. Non il préférait sans faire sur son lieu de travail et puis comme cela il était toujours au courant de ce qui se passait dans les lieux qu'il avait visité.

"Alors vous devez aussi être mandaté pour venir aider à conservé l'hégémonie de notre Eglise sur les bonnes âmes de cette ville monsieur d'Aragon."

Doucement il se retourna pour se retrouver enfin en face de son interlocuteur. Un homme grand et bien bâtie. A coté Tristan avait l'air d'un gringalet.

"Je penserais à aller les consulter alors. Mais ce n'est pas pressé."

Mort(e)

"Je suis du même avis que vous, si j'aurais voulut vous tuer vous serez déjà mort."

Mathieu fut surprit que l'homme en face de lui était plus jeune qu'il ne pensait à cause de ses caractéristiques de vieillesses.

"Je vois, vous n'êtes pas un homme qui envoie un autre faire le travail. "

Puis l'homme lui parlait certainement de la crise de sorcière, se devait être une personne qui soutenait l'Eglise pour ses idéologies, enfin c'était une hypothèse, cet homme pouvait bien mentir depuis le début.

"Oui, je voulais venir pour aider moi aussi, on essaye tous de sauver notre monde avec ce qu'on peut."

Il mentit un peu mais il ne voulait pas qu'on le découvre, surtout à une personne qu'il n'est pas sur de son identité. Il ne voulait pas prendre des risques inutiles et se mettre dans de mauvaises situations dès le début de son arrivé dans cette ville qui était "en crise.

"C'est dommage qu'ils ne soient pas là, toujours quand on veut les voir qu'ils sont absents."

Puis il trouva quand même l'homme assez amical il voulut le connaître un peu plus.

"J'ai entendu dire qu'une nouvelle auberge venait de se faire construire, voulez-vous m'accompagner et prendre un verre avec moi Monsieur de Larivière ?"

Oblivius

"Je vois que vous avez l'air surprit de me découvrir. Vous vous attendiez peut être à une longue barbe blanche et un visage tanné par le temps. Je ne pense pas que cela m'irait particulièrement bien sans compter que je dispose encore de quelques années avant d'en arrivé là."

Il parlait en souriant.

"Surtout lorsque je dois me présenter à celui qui est sencé organisé les festivités dans cette ville. Alors nous allons sûrement devoir travailler ensemble pour sauver notre monde et pardonnez moi de mettre accaparer votre expression."

Il commença à s'écarter boitant beaucoup moins que lors de son arrivé.

"Je serais ravie de vous accompagner monsieur d'Aragon."

L'auberge, un lieu idéal pour travailler avec ses méthodes. Avec un peu de chance et d'alcool il en découvrirait un peu pus sur cette homme. Et le savoir permet de pouvoir de nombreuse chose surtout quand les connaissances couvrent tous ce qu'il y a de peu reluisant chez autrui.

"Savez vous si elle est loin d'ici? Comme j'ai de nombreuse chose dans ma cariole je préfère éviter de la laisser trainer ici."

Il y avait dedans toutes ses affaires, des vétements à ses outils de travail et donc de torture. Ce n'est pas que c'était irremplacable mais il y tenais et préférait qu'il soit le seul à y toucher.

Mort(e)

Il parla en souriant lui aussi.

"Sans vous mentir Monsieur, je m'attendais à ce que vous venez de dire vu votre aspect mais je pense que vous êtes plus coriace que vous en avez l'air."

*Comment cet homme pouvait savoir que nous allons sûrement devoir travailler ensemble ? Sait-il que je suis un Inquisiteur ou est-ce juste une petite remarque qu'il a fait ? Cet homme me connaît peut-être sait-il plus de choses que je le pense, il se doute de quelque chose.*

En pensant à cela Mathieu ne changea pas d'expression, puis il vit l'homme boiter beaucoup moins depuis qu'il l'a vu marcher en direction de la collégialle. Son hypothèse que cet homme cachait son jeu s'agrandissait petit à petit.

"Merci de vouloir m'accompagner Monsieur de Larivière, j'en suis ravi."

Puis Mathieu reprit son sérieux.

"J'ai aperçu cette auberge de loin, sur une place marchande près d'ici, je pense que vous pouvez laisser votre carriole ici et laisser vos bagages mais si vous avez des choses de grandes valeurs ou irremplaçable dans celle-ci je vous conseille de les prendre avec vous."

Oblivius

"Vous avez du être bien déçus alors."

Enfin déçu ne devait pas vraiment être le terme adéquate.

"C'est un plaisir pour moi. Et puis cela nous détendras apres le voyage pour venir dans cette ville."

Arrivé à sa carriole Tristan y attrapa sa rapière. Il ne la portait pas lorsqu'il conduisait. Apres tout c'était assez inconfortable lorsque l'on restait assis des heures sur une planche de bois à peine protégé d'un morceau de tissu et d'un peu de rembourrage en paille. Si à cela vous ajouté une épée protéger de son fourreau vous empêchant de bouger sur le dit morceau de bois servant de siège alors le voyage devient vraiment infernal. Mais ce n'était pas parce que Tristan ne portait pas sa rapière qu'il était désarmé. Une dague était toujours accroché à sa ceinture sans oublier l'arme moderne qu'était le pistolet à poudre noir, attaché par des lanières de cuirs à son manteau. Doucement il attacha le fourreau au anneau qui pendait à sa ceinture.

"Cela devrait être bon. Il n'y a rien d'irremplaçable à l'intérieur. Et tout est cadenassé."

Et puis le genre de marchandise qui se trouvait à l'intérieur n'était pas vraiment facile à écouler.

"Je vous suis monsieur d'Aragon. Mais n'allez pas trop vite mon infirmité ne me permet pas de suivre de jeunes hommes comme vous."