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 Car il y a toujours des fausses pistes...

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Owen Mansholther
Enquêteur Royal
Enquêteur Royal
Owen Mansholther


Car il y a toujours des fausses pistes... Vide
MessageSujet: Car il y a toujours des fausses pistes...   Car il y a toujours des fausses pistes... Icon_minitimeMar 19 Oct 2010 - 18:01

Même s’il doutait à présent des paroles de l’Administrateur de Forbach, Owen ne pouvait se résoudre à négliger une piste. Peut-être même que cette fameuse Louisa Zimmerman, couturière du Fil Blanc, aurait des informations intéressantes au final. Après tout, c’était quand on était sur de ne pas les trouver qu’elles finissaient par pointer le bout de leur nez. Aussi Owen avait attendu la fin de la matinée, alors que le soleil approchait lentement de son zénith, pour parcourir la ville et découvrir la boutique du Fil Blanc. Il n’était pas suffisamment connaisseur pour vraiment juger la vitrine de la commerçante, mais il devait admettre que ces robes n’avaient rien à envier à celle de Paris. Il poussa la porte et la petite clochette tinta. Il s’approcha d’une personne derrière le comptoir et parla :

« - Bonjour Madame, je me présente, Owen Mansholther, Enquêteur du Roi, je cherche Madame Louisa Zimmerman. J’aimerais m’entretenir avec elle si c’est possible. »

C'est l'une des dernières employées embauchées qui est derrière le comptoir et qui lève ses yeux verts vers la silhouette de l'Inspecteur.

« - Bonjour monsieur. Ho oui bien sur. Je vais la prévenir, ce ne sera pas long. »

Elle s'éloigne rapidement le rouge au joue alors que sa collègue arrive et propose au monsieur d'avancer vers le salon de la boutique.

« - Bonjour Monsieur Mansholther, je suis Louisa Zimmerman, bienvenu au Fil Blanc, que puis je pour vous ? »
« - Bonjour Madame Zimmerman. J’aimerais m’entretenir avec vous au sujet de Laura de Montfort, consentiriez-vous à m’accorder quelques instants ? »
« - Laura... ho, oui bien sur. Suivez-moi, mon bureau nous donnera toute la tranquilité nécéssaire. » Le guide. « Bien. Je vous écoute ? »
« - D’après Monsieur Maestriani, il est probable que vous connaissiez bien Laura, est-ce exact ? »
« - Je la connais,... connaissais, depuis une quinzaine d'année environ. Une cliente, qui est devenue une bonne connaissance, même une amie, je crois. »
« - Vous n’en étiez pas sûre ? »
« - Disons que chacun à sa définition de l'amitié. Je l'appréciais sincèrement. J’ose crois que c'était réciproque. »
« - L’aviez-vous vue récemment ? »
« - Non. L'automne est la période la plus chargée pour la boutique. Je manque toujours de temps. Elle était là à mon dernier diner en août. »
« - Vous avait-elle fait par de quelque chose de particulier la dernière fois que vous vous êtes vues ? Avait-elle l’air étrange ? Un comportement inhabituel peut-être ? »
« - Eh bien... elle n'est...n'était pas le genre de personne à s'épancher sur ses soucis. Elle m'a semblée un peu fatiguée. Mais rien de plus. »
« - Connaissiez-vous des personnes qui étaient proches d’elle ? Des amies communes peut-être, des connaissances ? »
« - Elle côtoyait beaucoup de monde, les résidents du château surtout. Cette femme savait discuter avec tout le monde. »
« - Vous ne voyez vraiment personne ? Ne faisait-elle mention de rien lors de vos rencontres ? »
« - Laura était très secrète sur sa vie, sur son intimité. Nous parlions surtout de la ville, de politique, du monde. Sur elle même, elle entretenait un mystère, que je n'ai jamais forcé. »
« - Je suppose donc que vous n’auriez aucune idée de qui aurait bien pu vouloir la tuer. »
« - Vous connaissez le passé de cette ville inspecteur ? Ici des gens sont morts. Beaucoup de gens. Pour avoir été au mauvais endroit, au mauvais moment. Il y a des Inquisiteurs prêts à tout pour complaire au Pape. Il y a des sorcières. Il y a un nombre impensable de tueurs pour une si petite ville. »
« - Je comprends bien, mais je ne suis pas ici pour m’attarder sur le passé au combien sanglant de cette petite ville. Donc selon vous, n’importe qui aurait pu tuer Laura, et elle ne serait qu’une victime de plus sur une liste déjà bien assez longue. C’est cela ? »
« - C'est une possibilité assez forte. Peut être avait-elle des ennemis plus intimes. Mais cela je l'ignore. Malheureusement. Autrement je serais directement venue vers vous monsieur. »
« - Je vois. Quel était le genre de ses commandes récentes ? S’il y en a eu bien entendu. »
Elle attrape un grand cahier et cherche rapidement.
« - Non rien depuis la robe que je lui est fête au printemps. »
« - Je suppose qu’elle n’était pas du genre à laisser des impayés. »
« - Vous supposez bien. »
« - Avez-vous eu connaissance de la lettre signée par l’Agent du Diable ? »
« - Oui. »
« - Y portez vous un crédit particulier ? Pensez-vous que ce soit cette personne qui ait assassiné Laura de Montfort ? »
« - J'y porte le crédit que l'on porte généralement à la folie. Cela m'inquiète. ... C'est possible. »
« - Vous pensez donc qu’il mettra sa menace à exécution si je ne pars pas. »
« - Je ne prendrai pas le risque en tous les cas. La folie ne laisse pas la place à des "peut être". »
« - Vous pensez donc que je devrais m’en aller ? »
« - Obéir. Ce serait le plus sage. Cela ne signifie pas arrêter l'Enquête. »
« - Qu’entendez-vous par là ? Croyez-vous que l’agent du Diable fait cette distinction ? »
« - Non je crois qu'il est rusé. A nous de l'être plus que lui. »
« - J’en prends note. Votre mari est bien le Baron de Rosbruck, c’est bien cela ? »
« - C'est cela. Il s'y trouve tout justement. Pourquoi cette question ? »
« - Connaissait-il Laura ? »
« - Eh bien oui. Enfin comme une connaissance. »
« - J'en déduis donc qu'il ne la voyait que lorsque Laura et vous vous rencontriez. Est-il possible qu'il ait pu la voir en d'autres occasions ? »
« - C'est en effet surtout en ces occasions. Peut être l'a-t-il croisé. Il faudrait le lui demander. »
« - Aurait-il une raison de la tuer ? »
« - Non. Bien sur que non. Mon époux est l'homme le plus doux qui soit. Et puis pour quelle raison, voyons ? »
« - Je ne sais pas, à vous de me le dire. »
« - Il n'y en a pas. Romain ne lèverait jamais la main sur quelqu'un. »
« - Bien dans ce cas, je ne vois aucune raison de déranger votre mari, ni de vous déranger davantage. Merci de votre temps. » Il se leva, salua la jeune femme mais avant de sortir, il se retourna et demanda : « Une dernière question toutefois, avez-vous tué Laura de Montfort. »
« - De rien Monsieur Mansholther. Merci à vous de chercher la vérité. »
« - Non Inspecteur. Non. Au revoir. Bonne chance. »

« - Merci Madame Zimmerman. »
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