Nom : de Charme
Prénom : Alix
Surnom : Al
Âge : 24 ans
Titre : Noble
Métier : /
Lieu de Résidence : Elle vit entre le manoir de la famille de Charme et celui des von Wädenswill Stube zum Rüden, celui de son oncle.
Relations particulières : Sa mère, Eleonor, avec qui elle entretient une relation conflictuelle malgré l'amour mutuel qu'elles se portent.
Son oncle, Sigmund Wolf von Wädenswill Stube zum Rüden, un inquisiteur, pour lequel elle a beaucoup d'affection, et qui connaît sa condition de sorcière.
Europe, qui l'a vue grandir, et pour qui elle a encore une ancienne affection mélangée à un peu de méfiance.
Narcissa de Saint-Loup, avec qui elle a sympathisé ces dernières semaines.
Sentiments vis-à-vis de l’Inquisition : Comment haïr les inquisiteurs, lorsque l'on passe son enfance à écouter les histoires de l'un d'eux ? Alix les craint, et les respecte, ne les apprécie pas, mais elle ne peut pas les haïr, car son oncle en est un. Du moins, c'est pour « l'ancienne génération ». Quant à la nouvelle... Alix les apprécie encore moins, mais reste plus méfiante de ceux là. Le zèle, l'envie de monter en grade... autant de choses qui augmentent son appréhension.
Sentiments vis-à-vis des Sorcières du Lys Noir : Sa mère a bien essayé de lui transmettre sa haine pour le Lys Noir, mais jusqu'ici, Alix n'a jamais vraiment eu l'occasion de pouvoir en rencontrer vraiment. Elle reste méfiante, mais ne sait pas véritablement quoi en penser, et serait curieuse d'en savoir plus.
Nom de votre Aguerrie : Eleonor
Nom de votre Apprentie : Jusqu'ici, personne n'a pris le risque de lui confier une Apprentie. Il faut dire qu'elle n'est ni patiente, ni pédagogue.
Objectif éventuel de développement : La principale préoccupation de la jeune femme reste de rendre son oncle fier. Outre cela, elle voudrait aussi trouver sa place dans son clan, et sait pertinemment qu'elle devra bien finir par trouver un mari et fonder une famille, au moins pour que sa mère la laisse tranquille. Néanmoins, au fond d'elle, c'est une envie d'aventures qui fait son chemin...
Signe distinctif : Outre ses yeux verts, rien de bien notable, si l'on ne compte pas son caractère parfois cavalier.
Description physique : Loin d'être une de ces poupées fardées et empaquetées dans des corsets et des dizaines de jupons, on sent chez Alix une provenance noble. Cela vient certainement de son port de tête, de son élégance naturelle, ou bien de sa démarche distinguée. Du haut de son mètre soixante-dix, elle s'abstient autant qu'elle le peut de porter des robes, et attache le plus souvent négligemment ses cheveux brun mi-longs, fuyant les coiffures compliquées.
Pourtant, elle n'en est pas moins féminine. Sa beauté n'est pas fragile, malgré la douceur de ses traits et son teint de porcelaine, mais bien forte et énergique. Il suffit de la regarder quelques minutes pour s'apercevoir que cette femme ne tient pas en place. La partie la plus envoûtante de son anatomie reste son regard, grâce à ses deux prunelles vertes tenues directement de sa mère.
Du reste, elle n'est pas très admirable. Grande et fine, elle aurait pu être d'une gaucherie sans pareille, si ça n'avait pas été rattrapé par les entraînements prodigués par son oncle. Fine lame, cela a penché en la faveur de son habileté et de son maintient, sans compter sur une petite musculature fine et discrète qui n'est d'aucune utilité lorsque l'on a l'armoire de l'arrière-grand-mère à déplacer, mais qui reste agréable.
Si elle ne fait rien de particulier pour être vue, du moins en tant que femme pomponnée, on ne peut que difficilement ne pas voir Alix, simplement par son attitude presque hyperactive par moments.
Description psychologique : Le principal trait de caractère d'Alix est une curiosité sans faille, la jeune femme voudrait tout voir, tout savoir faire. Mais ce n'est pas son genre de passer des heures dans une bibliothèque ! On pourrait l'apparenter à une femme de terrain, mais aucun terrain ne requiert encore sa présence.
Pourtant, ce n'est pas cela qui l'empêche d'avoir des ennuis, au grand damne de sa mère qui voit d'un mauvais œil cette fougue qu'elle n'a su calmer, et encore moins les bagarres dans lesquelles Alix s'est laissée entraîner, poussée par les histoires contées par son oncle.
Ses escapades en Suisse avec son oncle étaient sa bouffée d'air, et Sigmund, comme sa mère, sont les deux personnes envers qui sa loyauté est sans fin. Tout comme Eleonor le lui a appris, elle est aussi loyale à son clan. Et malgré les accusations accablantes portées à l'ancienne Grande Prêtresse, Alix continue à avoir une certaine affection pour Europe, l'amie de sa mère, incapable de croire que cette femme aurait pu faire quoi que ce soit à l'encontre de son clan.
L'autre trait prédominant chez cette jeune femme, c'est le fait qu'elle soit infatigable. Alix serait du genre à donner des maux de tête à n'importe qui. Son impatience lui vaut de ne pas, encore, avoir eu droit à une Apprentie. Alix est dotée de la même fougue qui l'animait étant enfant. Puisqu'il est difficile pour elle de se concentrer longtemps sur un même sujet, son usage de la sorcellerie est relativement limité, et ne fait pas toujours d'elle une très bonne sorcière. C'est pour cela qu'elle utilise généralement les poings avant d'utiliser la sorcellerie.
Sa bonne éducation lui permet, néanmoins, d'avoir des conversations convenables, et d'une certaine connaissance de l'étiquette. Au moins suffisamment pour ne pas faire une grosse bévue à la première opportunité venue. De plus, l'éducation de sa mère comprenait l'apprentissage de la musique, et Alix a un modeste talent pour le violon, tant qu'il ne s'agit pas de morceaux trop difficiles. Inutile de préciser que cette activité l'ennuie.
L'idée de prendre un mari ne révulse pas Alix, s'il pouvait être un tant soit peu intéressé par sa personne, et non par son titre. Oui, Alix aimerait être aimée et choyée par un homme, contrairement à ce qu'elle pourrait affirmer, mais elle refuse l'idée d'un mariage arrangé. Un peu de romantisme ne fait de mal à personne.
Autre(s) : Dotée d'une très belle rapière offerte par son oncle, Alix ne se promène que très rarement avec. Il faut néanmoins compter sur son habileté et son agilité lorsqu'elle décide de s'en servir. Et lorsqu'elle décide de se servir de ses poings, aussi.
Depuis son retour à Forbach, Alix a décidé de commencer un journal intime afin de comprendre le déroulement des événement dans la ville, et dans sa vie. Elle le cache derrière une dalle dans sa chambre.
Quel est l'intérêt de ces valeurs que l'on nous enseigne ? Se tenir droite. Ne pas glousser. Toujours souriante. Ne pas s'imposer. Vivre en retrait. Broder. Non, cela n'a jamais été pour moi. Je l'ai toujours su au fond de moi.
La plus dure à convaincre, c'était ma mère, Eleonor. A dire vrai, je n'ai jamais réussi cet exploit. Disons qu'avec le temps, elle s'est lassée de me courir après. Nos disputes sont encore fréquentes, mais je sais pertinemment qu'elle ne veut que mon bien, et supporte donc ses longues litanies en silence. Elle me compare souvent à un animal sauvage, et le seul qui ait réussi à m'apprivoiser, ce fut mon oncle, Sigmund Wolf von Wädenswill Stube zum Rüden. Et de notre première rencontre, derrière les jupons de ma mère, je ne me souviens que d'une paire de chaussures usées, martyrisées, et boueuses.
Si l'on doit dire la vérité, alors il faut savoir que ce fut lui, l'origine de mon caractère sauvage. Car, lorsque j'acceptais de l'approcher, il me racontait ses histoires de vieux baroudeur, et je parcourais les routes avec lui le temps d'une soirée. Vous savez, lorsque l'on est une petite fille, et que l'on ne connaît que Forbach, et un tas de murs, des histoires pareilles vous tiennent éveillée toute la nuit. Non pas en cauchemars, mais en aventures. Et si Mère voulait que je sache jouer du violon, comme elle, j'imaginais plutôt l'archet en épée. Je secouais mes amis avec mes envies de bagarres, j'explorais les arbres, j'escaladais les murets, et lorsque enfin mon oncle revenait à la maison, j'avais moi aussi des histoires à raconter. Si j'exprime encore là la vérité, alors je puis dire qu'il joua un rôle de père, en quelque sorte. Et bien que la place ait été vacante car ce dernier était décédé lors d'un hiver rude pendant ma quatrième année, je n'aurais appelé Sigmund par ce titre pour rien au monde.
Très rapidement je passais le plus de temps possible avec mon oncle, en Suisse. Mère ne parlait que rarement de Zurich, mais Sigmund ne s'en privait pas lorsque je lui posais une question. Ma mère était bien heureuse de me voir ainsi partir, pensant alors certainement que mon oncle saurait me faire retrouver les bonnes manières, et que je lui reviendrais jeune fille de bonne famille. Quelle ne fut pas son erreur ! Mon oncle avait là bien d'autres projets pour moi, et un jour me montrait-il le cadeau qu'il me réservait: une rapière. Âgée d'une douzaine d'année, et enthousiaste comme jamais, je regardais l'arme avec curiosité, trop intimidée pour la tenir en main.
Les semaines qui suivirent furent consacrées au maniement de cette arme, et je pense avoir fatigué mon oncle à force de quémander un entraînement, tant que lorsque enfin je rentrais à Forbach, Sigmund ne m'invita pas de nouveau avant trois mois qui me semblèrent une éternité.
Une toute autre surprise m'attendait à Forbach : ma mère avait finalement décidé de me révéler ma nature de sorcière, tout comme elle. Voilà comment je fus coincée entre deux univers.
Pourtant ! Que n'avais-je écouté les histoires de l'Inquisition, contées par mon oncle ! Que n'avais-je crains ces hommes! Et me voilà donc du côté des pourchassés. J'écoutais d'une oreille distraite ma mère me conter l'histoire du clan d'Olrun, ou du moins ce que j'avais besoin de savoir. Je ne sais plus combien de temps cela pris pour que ma mère arrive à me faire à l'idée, mais il est certain que cela fut plutôt rapide. N'ayant pas de nouvelles de mon oncle, je fus donc contrainte de travailler cette nouvelle part de moi, sous l'oeil bienveillant de ma mère qui faisait mon apprentissage. Oh, je ne fus pas tendre avec elle tous les jours. Devenir une sorcière fut un nouveau sujet de disputes entre nous.
Je n'étais pas une élève très assidue. Il fallait dire aussi que les leçons des Apprentis parlaient de code de conduite, et donc forcément, de ce que je détestais le plus. Ma mère, qui se révéla être l'une des prêtresses du clan, en profitait pour essayer de m'éduquer à nouveau à ses convenances, mais je ne rêvais que de m'échapper. Je l'épuisais par des questions sans sens, tout en essayant de glaner le maximum d'informations, ce qui avait le mérite de l’excéder. Mais tout mon monde était chamboulé. Voilà qu'en peu de temps j'étais devenue proie pour mon oncle, les amies de Mère se révélaient toutes être des sorcières, et même ma nourrice contribuait à mon apprentissage de la sorcellerie. Europe, fidèle amie de ma mère, elle qui m'avait vu grandir, en était la grande prêtresse.
Les années passèrent ainsi, me laissant naviguer entre la rigueur que me demandait l'éducation de ma mère, et les moments de liberté que je pouvais passer chez mon oncle. Je n'évoquais jamais ma condition de sorcière, par peur qu'il me renie. Il n'aurait jamais été jusqu'à me pousser au bûcher, mais je ne voulais pas tenter le diable... Et je ne voulais le perdre pour rien au monde, cet oncle. Alors, je me taisais. Chez lui, je maniais la rapière, et j'en oubliais presque ma noblesse, même lorsque Mère m'accompagnait et qu'elle ne pouvait que lancer des regards désapprobateurs. De retour à Forbach, je devais manier l'archet, les codes de conduite, le respect. Je montais en grade, apprenais quelques sorts, et finalement, pour mes vingt-deux ans, je passais Aguerrie.
Je n'avais jamais été une élève modèle, et lorsque cela nécessitait un peu de concentration j'avais encore plus de mal. Pour vous faire une idée de mon fonctionnement, imaginez-moi marcher le long d'une route. Mon esprit serait déjà dix pas devant, trépignant à l'idée de faire les dix suivants. Allez donc vous concentrer ainsi, vous ! Et si mon statut de sorcière me tourmentait, de part ma relation avec mon oncle, je commençais sérieusement à y prendre goût. Pendant ces années, Mère laissa de côté son statut de Prêtresse pour devenir une Sage, et se concentrer sur mon apprentissage.
Et voilà comment j'en suis arrivée là. Vingt-quatre ans, et Mère n'a toujours pas réussi à me marier. Tous ceux qu'elle m'a présentés n'étaient là que pour mon titre et n'en avaient rien à faire de moi, autant dire que j'ai tout fait afin de les dissuader. Ma vie me sied ainsi, et je n'ai que faire des convenances. Certes, ce n'est pas très respectable pour une femme de mon âge, mais que voulez-vous...
J'ai manqué beaucoup des derniers événements passés à Forbach, ces derniers-temps, car j'étais en Suisse, dans le fief de mon oncle, lorsque l'agent du Diable a commencé ses méfaits. Néanmoins, lorsque les stigmates sont apparus, nous avons tous deux vu la nécessiter de rentrer... C'est d'ailleurs à cette occasion que j’eus le premier moment de mutisme complet de toute ma vie. Lorsque, en pleine conversation pendant le trajet retour, alors que les discussions allaient bon train, Sigmund me parla de « l'héritage que m'avait légué ma mère ». Le fait que son laïus ne réclamait pas réponse me sauva, en quelques sortes, puisque j'étais incapable de savoir s'il parlait de sorcellerie ou bien de je ne sais quoi encore. Le mutisme était complet, jusqu'à mon esprit qui se vida d'un seul coup, avant de saisir qu'il me faisait là comprendre que depuis le début, il sait. Enfin, je crois... Et une fois arrivée en ville, il se passait bien d'autres choses pour que j'ai le temps d'y penser pleinement.
Forbach est affreusement pleine de mystères. J'ai quelques souvenirs de la venue de l'Oracle, et des esprits qui nous hantaient. Enfin, quand je parle de la venue de l'Oracle, je parle surtout du fait que mon amie d'enfance Alexandrine était possédée !J'étais bien trop jeune pour me souvenir de tout, mais c'est là, que j'ai commencé à savoir ce qu'était la peur. Après cela, rien n'a plus vraiment été la même chose avec Alexandrine. Les gens se méfiaient d'elle, et je pense que j'ai fait la même chose, par pur mimétisme. Sa relation avec Adal me trouble un peu. Certes, il a prouvé sa loyauté envers le clan, et envers Alexandrine, surtout, mais cette grande histoire d'amour, si profonde dès le premier regard, n'est-ce pas un peu... étrange ? … J'espère en tous cas qu'il n'est pas un quelconque espion envoyé parmi nous...
Les choses devenaient plutôt terrifiantes ici, et le changement majeur qui m'a bouleversé est la chute d'Europe, et ces accusations contre elle. Je ne puis l'imaginer ainsi, et il va certainement me falloir un peu de temps avant de pouvoir m'y faire. Il faut dire que je me souviens parfaitement de l'entretien passé pour être Initiée. Europe m'avait alors parue grande et impressionnante. Ce n'était plus l'amie de Mère, venue prendre le thé, mais la Grande Prêtresse. Et en cet instant je l'avais crainte, ainsi que respectée. C'est certainement ce qui me valu de passer Initiée.
Je dois avouer aussi que la mort d'Alicia fit naître en moi des sentiments contradictoires. J'espérais que cela signerait la fin du Lys, et que ces querelles s'arrêteraient enfin, pour que Forbach retrouve sa tranquillité... Je suis encore moins certaine de ce que je dois ressentir pour cette tribu qui se rattache si fort à ce qu'elle était.
Quant à ces stigmates... Je ne peux, égoïstement, que remercier le ciel qu'aucun ne soit apparu sur le front de mon oncle !
Depuis, j'ai pu sympathiser avec une certaine Narcissa de Saint-Loup. J'ai encore un peu de mal à cerner le personnage, mais je suppose que je peux lui faire confiance. Je nous trouve beaucoup de points communs. Mère apprécie que je fréquente quelqu'un de mon rang, et espère que l'exemple de cette jeune femme me remettra sur le droit chemin.
Extrait du journal intime d'Alix de Charme, septembre 1645.Comment avez-vous entendu parler de The Witch Slay ? Par tour de jeu
Qu'est ce qui vous à le plus plu sur ce forum ? Tout ! L'histoire, le contexte, et bon sang le design !
Disponibilité : Pour l'instant je suis super méga dispo, mais je reste encore optimiste pour que cela se réduise d'ici peu à une disponibilité en soirées et le week-end...
(N.B : Toutes les relations ont été discutées avec les intéressé(e)s...)