MORT : Brûlée vive lors de la grande Messe de Cendres.
IDENTITÉ Sorcière du Lys Noir
Nom : De Mortelune
Prénom : Gabrielle
Surnom : Âge : 25 ans
Métier : Courtisane
Titre : Noble
PERSONNAGE
Description physique : De magnifiques cheveux rouges plus que roux, cernant Gabrielle avec grâce jusqu'à ses cuisses. Un regard flamboyant et sombre. Flamboyante créature, toujours habillé sans aucune pudeur, des habits nobles d'un rouge éclatant, d'un écarlate saignant. Une allure extravagante, indécente pourtant subtile et recherchée. Une démarche féline, éloge de la nature, de la grâce et de la femme. Gabrielle est fine mais musclée, quand elle joue la noble, elle est aussi minaudière que coquette, elle se cache derrière cette réputation pour écouter plus qu'il n'en faudrait et d'être toujours au courant. Sa peau est claire et jamais ne prend un bronzage. Les traits et les courbes de son corps sont harmonieux et poignants. Son visage est assez fin, un nez petit et légèrement relevé, une bouche peut-être un peu trop grande et d'un rouge assombrie, des cils longs qui entourent des yeux noirs, des fossettes très légèrement relevés. Gabrielle ne se maquille pas mais aime a se coiffer comme une dame qui se respecte, une coupe la plus part du temps relevé pour que l'on voie son visage gracieux et plus détaché à l'arrière pour que sa chevelure puisse l'entourer. Beauté saignante et poignante, elle se sert de son corps pour séduire, menaçante femme au airs de velours, attention à celui qui se prend entre ses griffes empoisonnées.
Description psychologique : Gabrielle arbore un lys rouge dans ses cheveux, un lys signe des sorcières du lys noir, mais rouge car elle préfère se montrer plus indépendante. Cependant elle aime leur combat, leurs fêtes, Alicia et surtout leur recherche d'indépendance, de rébellion. Et puis elle préfère être à la résistance qu'à la conservation d'idées mortes. Cachée derrière son apparence de courtisane, minaudière et sans fond, elle se révèle en fait bien plus compliqué. Guidé par ses choix et ses idéaux, elle est aussi imprévisible qu'incroyable. Derrière ses airs de putin elle peut accéder à de grandes fêtes ou dans le lit de noble pour ainsi espionner à son propre compte. Elle a mauvaise réputation et bien des ennemis, mais elle n'en porte ombrage. On ne sait jamais ce qu'elle pense, ce qu'elle croit et qui elle sert. On parle d'elle en traître, fourbe et détestable personnage. Elle se sert rarement de ses pouvoirs en public. Elle est des plus manipulatrices et son grand passe-temps est de séduire les hommes, et de jouer avec bien entendu. Peu savent qu'elle était à l'origine une simple paysanne tellement elle semble aimer le luxe, le jeu de la courtoisie et tout se qui ramène à la futilité de la cour. Mais si elle se cache derrière bien des apparences, cela ne veut pas dire qu’elle est lâche, elle est plutôt franche et glisse ses remarques blessantes de façon la moins brutale. Ou parfois, quand elle n’aime pas le personnage elle le fait au contraire le plus brutalement possible, essayant de tourner au ridicule le personnage. Toujours dans l’ombre, elle se révèle pourtant un bon stratège, guerrière dans ses robes de cour, où elle glisse dans ses formes quelques dagues. La comprendre se révèle d’un miracle, car elle-même ne se comprend pas toujours. Fidèle alliée malgré ses airs de traîtresse et ennemie des plus coriace on la blesse.
Histoire : Au début Gabrielle n'avait pas de nom, on l'appelait petite, ou hé à l'occasion. Elle était née dans une petite maison d'un paysan trop pauvre pour ne pouvoir vivre que de ses récoltes. Mais si son père n'était pas très beau, sa mère elle était disait-on la femme la plus belle du village. Ils s'aimaient, pas comme dans les grands films d'amour, non ils s'aimaient pour ce qu'ils étaient et jamais ne se reprochait quoi que ce soit. La femme se nommait Margaux, ou margaux la sorcière comme l'on disait si facilement. Sa chevelure rouge était le signe du diable d'après les hommes, mais sa bonté et ses pouvoirs usé à des fins altruistes plaisaient au petit village, ils la laissaient vivre tranquillement, venant des fois la déranger pour qu'elle sauve un veau ou un homme d'une maladie. Un jour vint le seigneur du coin, un très bel homme mais hélas vaniteux et égoïste. Il était gravement blessé, un accident de chasse. Il arriva au village suivit de deux de ses serviteurs, on l'amena tout de suite à Margaux pour qu'elle le soigne, les sorcières du palais étant bien trop loin pour qu'il puisse y accéder. Celle-ci le fit et réussit à le garder en vie. Il repartit dans son château.
Seulement voila. Tout aurait pu rester simple, facile et claire si l'homme n'était pas revenu le lendemain, accompagné de sa troupe, ce jour la il demanda Margaux en mariage. Elle refusa ne voulant ne pouvant se marier avec lui. Gabrielle n'avait alors que trois ans tout au plus. L'enfant ne vit pas le changement dans la maison opérer, plus propre plus riche, sa mère allait ' en promenade' deux fois par semaine et ne revenait qu'au lendemain matin. Elle ne compris pas. Puis un jour, alors qu'elle avait 6 ans, son père se blessa gravement au travail, alors que sa mère n'était pas la. Elle ne fut de retour que pour le voir mourir, ce n'était pas une sorcière très puissante, elle ne pouvait le sauver si près de la mort. Gabrielle vit sa mère s'en aller, courir loin très loin, profondément dans la forêt avant d'éclater en sanglot, alors l'enfant alla dans les bras de sa mère qui la serra contre elle. Alors sa mère prit la parole, doucement comme si elle ne voulait offenser les arbres ancestraux de la forêt.
"- Il y a dans ce monde de grandes forces, les arbres, les fleurs les animaux et le ciel. Les hommes veulent se placer au-dessus de tous, au-dessus de la vie même. Les sorcières sont différentes, elles utilisent leurs âmes et la nature pour pouvoir utiliser leurs sombres pouvoirs. N'oublie pas enfant du ciel et de l'arbre, du loup et de la souris, n'oublie pas que quoi qui se passe demain tu seras l'enfant nature. Ecoute ton coeur et suis ton chemin, écoute ton coeur et pas les hommes sans fois ni lois. Ecoute le nature..."
Cela dura longtemps ainsi, la sorcière lui donna son premier cour, son premier apprentissage, son nom : Gabrielle. Ce ne fut pas un cour comme les autres, les sorcières ont chacune leurs versions de leurs pouvoirs, surtout les petites sorcières de campagne, qui ont appris plus ou moins solitairement leur magie. Le lendemain, après une nuit chargé de larmes et d'apprentissage, les deux femmes retournèrent chez elle, deux heures après une suite vient, le noble la demandait en mariage, Margaux accepta. Son visage était calme et serein, bien loin du tumulte de son coeur, elle arriva même à sourire lors de son mariage. Elle mourut peu après la cérémonie, alors que le mariage était consommé. Le noble déchiré accepta ses dernières volontés, dont celle de garder Gabrielle comme sa propre fille et de la faire apprentie à l'une des meilleures sorcières qu'il puisse trouver. Ainsi la nouvelle vie de Gabrielle commença, son nouveau père l'aima beaucoup l'entourant, l'oppressant de son amour. Il avait reporté l'affection de la femme à la fille. Il la fit vivre comme une princesse, dans un luxe aux qu'elle elle s'habitua vite. Il lui fit prendre une sorcière comme précepteur. Mais il l'éleva aussi comme un garçon, il lui apprit à lire écrire et à se battre. Enfin il fut déçu de se rendre compte qu'elle n'était pas faite pour l'épée, la hache, et heureux de voir qu'elle excellait à l'arc et aux dagues bien que d'après lui c'était trop féminin. Il lui apprit l'équitation, et ce fut peut-être cette matière qui lui donna le plus de crise de nerf. En effet sa ' fille' n'aimait pas monter, puis petit a petit elle apprécia. Son père finit par lui donner un magnifique étalon noir, qu'elle apprécia beaucoup. Il lui donna aussi une servante toujours près d'elle qui avait la seule mission de la corriger sans cesse pour lui apprendre la vie de la cour. En fait celle-ci était aussi une grande confidente et une grande conseillère, bien que froide elle adorait la petite sauvage qui peu a peu devenait enfin ce qu'elle était : une noble dame. A côté elle passa de longues très longues heures près de la sorcière, qui lui apprit ce qu'elle devait savoir. Elle apprit ainsi que sa mère était une sorcière mineure de la tribu d'Olrun. Bien que la sorcière manquait de créativité et de souplesse, l'apprentie apprit doucement à l'aimer, malgré leur divergence d'opinion. La vieille sorcière voulait faire de sa dernière apprentie sa descendant, ayant peur de mourir trop vite elle lui apprit en quelques années la magie oubliant de s'appuyer sur le fanatisme et sur les idées de la tribu. Gabrielle ne parlait jamais de la religion, et elle cru que c'était par pure dévotion, alors qu'en fait Gabrielle préférait croire sa mère que sa préceptrice ; sa religion comme elle l'appelait n'avait pas de grande différence avec celle de la tribu, non juste quelques écarts, Gabrielle considérait la nature différament, plus subtilement et plus profondément, en en faisant le coeur de sa vie, alors qu'il lui sembla que les sorcières de la tribu d'Olrun n'aimait la nature que parce qu'elle leur servait dans leur pouvoir.
L'année de ses 18 ans fut une année riche en émotion. La sorcière et son père par adoption la suivit dans la tombe, la première de vieillesse et le second d'un ensorcellement, à première vue. Elle hérita de la grande fortune des Mortelune. Ce fut aussi l'année où Alicia se rebella contre la tribu d'Olrun. Gabrielle dès le début fut avec elle, étant contre les idées et la religion de la tribu d'Olrun elle suivit la meneuse. Ainsi quand celle-ci fit son appel, elle fut des premières à arriver. Certains la croient sans foi ni loi, tant elle se montre presque traître à la religion, alors qu'elle en a plutôt une idée différente avec les mêmes fonds, et la même magie.
Depuis Gabrielle de Mortelune vit au gré de son envie, partisane des lys noirs. Mais l'on raconte que dès fois, alors que la courtisane se croit seule, elle s'en va discrètement, sur son étalon noir, au coeur de la forêt. Peu l'on suivit mais ceux qui en ont eu le courage garde le souvenir d'une femme, les cheveux détachés, le sourire aux lèvres et le regard vague. Une femme ne ressemblant en rien à la futile Gabrielle de Mortelune, mais à la sorcière Gabrielle, flamboyante créature du diable.
Autre(s) : 
Dim 24 Juin 2007 - 12:42
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