Nom : Zimmerman.

Prénom : Romain.

Surnom : Amour, mais uniquement utilisé par sa femme, ainsi que d’autres qui dépendent du moment. Papounet, utilisé par ses enfants, lorsqu’ils sont en famille.

Âge : 41 ans.

Titre : Baron de Rosbruck.

Métier : Noble, Homme d’Affaires et Propriétaire d’une Exploitation Agricole.

Lieu de Résidence : Manoir Familial, à Rosbruck, une ville voisine de Forbach.

Relations particulières :
- Louisa Zimmerman, anciennement Maulne, sa femme qu’il aime d’une passion renouvelée chaque jour. Sans elle, la vie n’a plus la même saveur et il conçoit difficilement l’idée de ne pas pouvoir la voir, l’embrasser, lui prouver son amour, chaque jour que Dieu lui offre.

- Anna Madeleine Zimmerman, sa fille aînée. Elle est aussi l’un des trésors de sa vie et il l’aime d’une tendresse infinie.

- Dimitri Pierre Zimmerman, son fils cadet. L’un des plus beaux cadeaux que lui ait offert la vie et sa femme. Il l’aime autant qu’il aime sa fille et à deux ils forment l’autre grand pan de sa vie.

- Gabrielle de Roquebourg, sa Tante, une Sorcière d’Olrun qui vit à Forbach avec son mari. Il entretient de fort lien avec elle, car, à une époque, elle constituait son unique famille.

- Lorenzo Maestriani, Comte de Nicosie et Administrateur de Forbach. Partenaire commercial, il entretient avec lui une relation cordiale, même s’il n’apprécie pas vraiment le personnage. Mais bon, les affaires sont les affaires.

- D’autres nobles des villes voisines, en tant que partenaires commerciaux.

Sentiments vis-à-vis de l’Inquisition :
Ce sont des brutes. Ils ne savent qu’employer une seule et unique manière, la force suivie du bûcher. Romain réprouve leur façon de faire, pour la simple et bonne raison qu’il ne comprend pas pourquoi arriver à de telles extrémités envers des femmes et des hommes qui sont avant tout des êtres humains. Instruit de la parole de Dieu, il n’arrive pas à comprendre comment certains ont pu interpréter celle-ci pour condamner les Sorcières à un sort si démesuré.

Sentiments vis-à-vis des Sorcières :
Sa Tante est une Sorcière d’Olrun. Comment pourrait-il les haïr ? Toutefois, en public, il nie leur existence. Ainsi, il n’affiche aucun point de vue, se contentant d’argumenter que de tels pouvoir, sans doute imaginés par l’Inquisition, ne peuvent décemment exister. En privé, dans le cercle de sa famille, il est fasciné par tant de merveilles. Il est d’ailleurs proche du Clan Olrun auquel il apporte un soutien aussi inconditionnel que possible.

Objectif éventuel de développement :
Développer son exploitation. Apporter le meilleur à sa famille, assurer l’avenir de sa femme et de ses enfants. Veiller sur eux également, les aimer. Eventualité d’être sensible à la Sorcellerie et d’intégrer Olrun.

Signe distinctif : Il est gaucher.

Description physique :
Le Baron de Rosbruck est un homme charismatique et il semble tailler dans un marbre solide et puissant. Sa carrure est assez imposante, taillée par la pratique assidue de l’escrime, idéale dans un rôle de protecteur envers sa famille. Son apparence semble un peu hors des normes mais elle colle parfaitement à son tempérament. Disons que s’il soigne son apparence vestimentaire, il prend rarement beaucoup de temps pour mettre en ordre ses cheveux mi-longs d’une couleur blond foncé, sauf peut-être quand sa femme le force à faire bonne impression : il les coiffe alors en une queue de cheval qu’il noue avec un ruban noir. Mais la plupart du temps, ils restent sauvages, et peuvent ainsi subir les assauts affectueux de ses enfants, et même de sa femme. Ses traits, légèrement marqués par l’âge, le sont d’autant plus par le travail, même s’il le limite au strict minimum pour s’occuper de ses enfants. Ses yeux d’un gris clair semblent parfois se perdre dans la contemplation, et s’ils vous scrutent, ils paraissent lire en vous comme dans un livre ouvert. Il s’en dégage une extrême douceur, mais ils peuvent être également le reflet de la passion ainsi que de la colère de cet homme. Il entretient également une barbe légère, de quelques jours, peut-être un peu par fainéantise pour ne pas se raser tout le temps, et surtout parce qu’Anna lui a dit un jour que ça lui allait bien.

Description psychologique :
Le Baron de Rosbruck est un redoutable homme d’Affaires. Les affaires sont pour lui uniquement des affaires et seuls pour lui comptent les bénéfices et le développement de son exploitation. Mais attention, ce n’est pas dans la but de s’enrichir, enfin si, mais pas pour lui. Il veut simplement se montrer à la hauteur d’avoir succédé à son père et offrir un avenir loin du besoin pour ses enfants et son épouse. Aussi, hors de question de laisser trainer les problèmes, et il n’hésite pas à se déplacer pour les régler par lui-même. Têtu comme une mule, il est extrêmement difficile de lui ôter une idée de la tête lorsqu’il en a une, et peu de personnes sont capables de le détourner d’un chemin qu’une idée a tracé pour lui.
En dehors des affaires, c’est un homme totalement différent. Certaines personnes l’ont déjà croisé, on déjà parlé avec lui sans savoir qu’il s’agissait d’un dirigeant et d’un homme potentiellement très riche. Il ne parle que peu de lui et est d’une nature très humble et modeste. Il se présente d’ailleurs rarement sous son titre de baron, sauf quand le protocole ou les affaires l’exigent. Généreux s’il le peut, il n’hésite pas à aider les personnes dans le besoin tout en ne tombant pas dans l’exagération. Il convient d’aider les gens, non de les assister. Bon vivant et jovial, il n’hésite pas à jouer avec ses enfants. Sa femme a peut-être raison de dire qu’il est parfois pas plus qu’un grand enfant lui-même, enfin il sait être un homme aussi, surtout lorsqu’il l’aime passionnément, un peu plus chaque jour, un peu plus à chaque instant.

Autre(s) :
Il possède deux grands chiens, chacun ayant été acheté lors de la naissance d’un enfant pour devenir leurs compagnons et protecteurs. A noter également la présence d’un chat assez espiègle qui aime bien jouer avec à peu près n’importe quoi.


Comment avez-vous entendu parler de The Witch Slay ?
Lorenzo Maestriani, c’est moi.

Qu'est ce qui vous à le plus plu sur ce forum ?
L’opportunité de développer l’univers apporté par les petits nouveaux.

Disponibilité :
Qui vivra verra.

Citation :

Le 18 Mars 1603

De Monsieur Victor Zimmerman
Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Gabrielle,

Ca y est ! Ca y est ! Mon fils est né cette nuit, très tôt dans la matinée. Je t’avoue que je n’en menais pas large quand Céleste s’est réveillée en pleine nuit m’annonçant que c’était maintenant qu’il voulait venir au monde. C’est un splendide petit homme, il ressemble beaucoup à sa mère, mais il a déjà l’air robuste et solide comme son père. Il fera un grand homme, je n’en doute pas. Comme nous l’avions prévu, nous l’avons appelé Romain. J’aimerais tant que tu viennes le voir le plus vite possible, Céleste aimerait beaucoup que tu sois là également.

Ah Gabrielle, je suis si heureux, tu n’imagines même pas. C’est inespéré ! Et, sans vouloir te vexer, tu sais que je ne voulais pas céder l’exploitation à ton mari. Il est gentil et charmant, mais il n’y connait rien en affaires et la famille aurait couru à la ruine. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de lui faire comprendre cet état de fait, mais bon, c’est un noble, et je comprends qu’il ait d’autres priorités.

Quoiqu’il en soit, ne traine pas. Céleste et moi-même sommes très impatients de vous voir, et le petit Romain sera surement heureux de voir sa Tante.

A très vite Gabrielle,

Ton frère, Victor.

Citation :

Le 6 Mai 1610

De Monsieur Victor Zimmerman
Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Gabrielle,

Cet enfant va finir par me faire devenir fou ! Il peut être par moment le plus studieux des enfants, et l’instant d’après le plus aventurier. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai du lui courir après dans les champs. Enfin, je suppose qu’il est temps que jeunesse se fasse. Malgré mon envie de lui donner la meilleure éducation possible, je dois également songer qu’il reste un enfant, et que, comme tous les autres, il doit aussi pouvoir s’amuser.

J’ai fait venir les meilleurs précepteurs du Duché, et en ce qui concerne les chiffres et les calculs, je ne doute pas que Romain s’en sortira à merveille. J’essaie également d’aiguiser son sens des affaires, même si je déguise cela sous la forme de jeux plus ou moins ludiques. Il comprendra plus tard que tout ceci avait un intérêt. J’ai également veillé à ce qu’il apprenne l’escrime. Il parait que cela se fait beaucoup en ce moment, et au moins il saura se défendre, bien que je doute qu’il n’en ait l’utilité un jour.

Penses-tu que j’ai raison de faire ça ? Céleste pense que je suis parfois trop dur avec lui, que je lui en demande trop. J’ai simplement peur de ne pas lui donner le meilleur, de ne pas faire de mon fils mon digne successeur. Je veux qu’il ait toutes les armes en mains avant de se lancer, et j’ai l’impression que je n’aurai pas suffisamment de temps pour y arriver… La fin nous guette tous Gabrielle, je le sais, mais je veux être sur que Romain sera un homme à la hauteur avant de partir.

Ah… Je suis désolé, je t’ennuie avec mes histoires de vieil homme. Comment vas-tu ma sœur ? Tes enfants vont bien ? Tu devrais passer plus souvent, tu nous manques à tous les trois, et surtout à moi je crois bien. Je dirai à Romain de t’écrire, je sais que cela te fera plaisir.

A très bientôt ma sœur,

Ton frère, Victor.

Citation :

Le 15 Décembre 1618

De Monsieur Victor Zimmerman
Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Gabrielle,

Je ne sais comment te l’écrire, et encore moins comment te le dire… Céleste nous a quittés ce matin. La maison est en deuil et Romain n’arrête pas de pleurer, tout comme moi. C’est tout juste si je parviens à retenir mes larmes pour t’écrire ces mots. Elle m’avait dit qu’elle sentait qu’elle n’en aurait plus pour très longtemps sur cette terre, mais je lui avais dit qu’elle se trompait, qu’elle allait très bien et qu’elle ne pouvait pas partir… J’avais tort.

Je sens un grand vide dans ma vie Gabrielle. La personne que j’aimais s’en est allée, ailleurs. Au fond de moi, je sais qu’elle m’attend, car elle est partie le sourire aux lèvres mais je ne peux pas oublier le fait qu’elle me manque déjà terriblement, et je pense que c’est pareil pour Romain. C’est presque un homme maintenant, mais lorsque je le vois pleurer au chevet de sa mère, il n’est encore qu’un enfant, triste et malheureux. Il faudra que nous soyons forts, mis je pense que nous ne parviendrons pas totalement à surmonter cela, en tout cas, moi je ne pense pas en être capable.

L’enterrement aura lieu dans trois jours. Tu peux bien sûr venir dès que possible, et, à vrai dire, j’aimerais que ce soit le cas. J’ai besoin de toi aujourd’hui Gabrielle.

A très vite, j’espère,

Ton frère, Victor.

Citation :

Le 4 Juin 1621

De Monsieur Victor Zimmerman
Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Gabrielle,

Romain a repris le flambeau. Maintenant qu’il a dix-huit ans, il est en âge de reprendre l’exploitation familiale. Je sais qu’il en est capable et qu’elle ira loin avec lui à sa tête. Tu devrais le voir, il a déjà des dizaines d’idées et il tourne comme une girouette. Je suis fier de ce qu’il est devenu, même si je me doute qu’il met beaucoup d’ardeur dans son travail pour éviter de ne trop penser à sa mère. Je le sais parce que je faisais exactement pareil. Et maintenant que je ne m’occupe plus de cela, j’ai bien peur de ne pas pouvoir m’occuper assez pour ne pas penser à Céleste…

Je pense que je vais venir te voir quelques jours à Forbach, pour essayer de me changer les idées, nous verrons bien ce que cela donne. Qui plus est, j’en profiterai pour jouer l’ambassadeur de mon fils car nous avons une affaire en suspens là-bas. Une histoire qui se rapporte à l’exploitation, rien de grave. Mais comme le dit si justement mon fils, il faut régler les litiges avant qu’ils ne deviennent de vrais problèmes. Je te le dis, il ira loin. Je n’en ai plus aucun doute.

Sa jeunesse explosive fera du bien à nos affaires, et le vieil homme que je suis ne peut malheureusement plus suivre ce rythme effréné. Il me rappelle beaucoup moi au début, mais aussi beaucoup sa mère à chaque fois que je le regarde… J’avais pensé à le marier, mais je crois qu’il serait rentré dans une fureur noire à la simple évocation d’un mariage arrangé… Il est convaincu que nous n’avons pas besoin de cela et m’a fait la promesse que, bientôt, ce sont les autres familles qui rêveront d’épouser un membre de la famille Zimmerman. Tu te rends compte ? Ce garçon est un trésor Gabrielle, et, avec toi, vous êtes mon unique raison de vivre.

A très bientôt,

Ton frère, Victor.

Citation :

Le 21 Janvier 1623

De Monsieur Romain Zimmerman
Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Tante Gabrielle,

Voilà bien longtemps que je ne t’ai pas écrit. Tu sais ce que sont les affaires… Elles sont très prenantes et j’ai très peu de temps pour moi, mais quand on veut bien faire, on ne compte pas les heures. J’ai passé beaucoup de temps dans d’autres villes pour négocier quelques exportations, rien n’est encore gagné, mais je pense que cela devrait se faire. Notre renommée commence à faire son petit bout de chemin et je reçois de plus en plus de lettres intéressées par d’éventuelles relations commerciales.

Enfin, je me doute que cela ne t’intéresse pas et j’ai bien plus important à te dire… Je crains que père ne soit malade. Je ne sens plus son entrain qu’il avait au quotidien. Les médecins m’ont donné des potions, mais il refuse de les boire. Je crains qu’il ne survive pas à l’hiver. Certes, il a bien vécu, et la vie précède toujours la mort, mais je ne peux me résoudre à le laisser partir sans rien faire. J’aurai tellement voulu qu’il reste encore un peu pour que je puisse lui montrer qu’il peut être fier de son fils. J’ai beaucoup de projets pour l’exploitation mais je ne voulais pas lui en parler avant qu’ils soient concrétisés…

Je pense qu’il désire rejoindre maman, et je ne peux pas lui en vouloir. A moi aussi elle manque énormément… Les affaires me permettent de tenir le coup, mais je ne sais pas si je tiendrais sans elle et lui. Me promettras-tu de venir souvent ou de m’écrire ? Je t’en prie…

Les médecins ne donnent guère que quelques mois à Père, je prie pour qu’il parte heureux, même si j’espère que ce soit le plus tard possible. Viens le voir une dernière fois, je pense que cela lui fera très plaisir, et à moi aussi, je crois, en plus, qu’il a quelque chose à te demander.

A très bientôt,

Ton neveu, Romain.

Citation :

Le 3 Avril 1625

De Monsieur Romain Zimmerman, Baron de Rosbruck,
Manoir de Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Tante Gabrielle,

Je l’ai fait ! Je reviens de la Cour de Louis XIII. Ce n’a pas été facile mais la famille Zimmerman est dorénavant une famille de Barons ! Tu te rends compte ? Ce doux rêve devient enfin une réalité ! Je n’imagine même pas les facilités que cela va nous apporter, autant pour nous faire respecter, que pour l’exploitation de Père. J’aurais tellement aimé qu’il sache cela. Enfin, je pense qu’avec maman, ils savent et j’espère qu’ils sont fiers de leur fils. J’en connais même qui seront verts de jalousie… Mais qu’importe, plus rien ne peux nous arriver maintenant, tout sera plus facile maintenant, je n’en doute plus. L’avenir sera radieux, plus radieux encore que ces dernières années.

Concernant notre petite affaire, je veillerai à t’envoyer ce dont nous avons parlé sous peu. J’ai fait le nécessaire à peine arrivé de Paris. Comme Forbach n’est pas loin, cela devrait arriver prochainement. Il y normalement tout ce dont nous avons convenu mais s’il manque quoi que ce soit, n’hésite pas à me le faire savoir, je veillerai à réparer mon oubli.

Ah je suis si heureux ma tante. Les affaires marchent si bien, je crois que maman et Père n’aspirent qu’à une chose maintenant, c’est me voir prendre une épouse. Pourtant même à la Cour du Roi je n’ai pas trouvé une femme qui sache me charmer d’un regard… Je ne désire pas me marier avec une femme que je n’aime pas et qui ne m’aime pas. Je pense que tu peux comprendre cela, mais il faudra bien que je fasse un héritier ou une héritière à la famille. Enfin, je pense que j’ai encore un peu le temps, tu ne crois pas ?

Je t’embrasse,

Ton neveu, Romain.

Citation :

Le 4 Octobre 1628

De Monsieur Romain Zimmerman, Baron de Rosbruck,
Manoir de Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Tante Gabrielle,

Oh ma tante, vous l’auriez vue… Elle était si belle, si charmante, si… Il n’y a pas de mots pour la décrire, tant ils paraissent tous trop faibles lorsque je les dépose sur ce papier. Je pensais passer une soirée comme une autre chez Madame Montbourg, vous connaissez un peu ses fameuses soirées mondaines non ? Et bien… Il a fallu d’une seule présence pour émerveiller cette soirée et ma vie toute entière. J’ai eu la joie immense, je n’en reviens d’ailleurs toujours pas, d’être placé aux côtés d’une jeune femme dont le ravissement n’a d’égal que les merveilles de ce monde. Mes yeux n’en reviennent toujours pas, et j’ai peur de n’avoir que rêvé cette personne.

Et elle est si affutée… Je n’ai jamais de femme si intéressante, si riche d’expériences et passionnante. Nous avons presque oublié la soirée si morose à côté de nos discussions. Nous avons échangé des mots sur les livres, sur nos voyages. J’ai appris qu’elle avait beaucoup voyagée et que sa famille était originaire du Royaume de Russie. Nous avons alors parlé de la Cour dans ce pays lointain, mais aussi d’ici, à la fois de tout et de rien. Jamais je n’ai eu de discussions plus intéressantes, cette soirée n’aurait jamais du finir, car nous aurions pu parler sans cesse, encore et encore…

Je n’ai qu’un seul regret, lorsque je l’ai quitté, je n’ai pas osé lui demander si nous pourrions nous revoir. J’ai bien peur d’être passé à côté de la femme de ma vie, ma tante. Même les affaires ne parviennent pas à me détourner de son visage, de ses traits si angéliques… J’en soupire encore aujourd’hui, même mes employés trouvent que j’ai la tête ailleurs. Je n’arrive pas à me l’ôter de l’esprit. Si je croyais aux Sorcières, je penserai presque avoir été envoûté, mais je sais bien que si je suis sous l’effet d’un quelconque sortilège, il ne s’agit que de sa beauté, de son être et de sa personne, et rien d’autre.

Je dois vous laisser, les affaires n’avancent pas toutes seules…

A bientôt ma tante,

Votre Neveu, Romain.

Citation :

Le 12 Octobre 1628

De Monsieur Romain Zimmerman, Baron de Rosbruck,
Manoir de Rosbruck, Moselle, France.

Mademoiselle Louisa Maulne
Du "Fil Blanc", 14 Grande Rue, Forbach, Moselle, France .

Mademoiselle Maulne,

Votre démarche est d’autant plus la bienvenue que je regrettais de ne pas pouvoir vous recontacter moi-même, à mon plus grand regret. Non je n’ai point oublié votre personne, car votre présence à cette soirée l’a aussi rendu bien plus agréable que je ne pouvais l’espérer. Et même si nous sommes loin des manières de notre époque, je vous concède volontiers que sortir des sentiers battus ne m’est pas si étranger que cela pourrait paraître pour la personne que je suis.

Cette lettre apporte à mon cœur plus de chaleur que vous ne l’imaginez surement et je serai ravi de pouvoir en échanger davantage avec vous pour parler, se connaître, échanger… Je ne sais pas si mes mots vous ouvrirons la porte de mon âme, mais j’essayerai de faire en sorte qu’ils vous en donnent la clef.

Vous habitez à Forbach ? Oh que vous auriez du le dire plus tôt… Ma tante vit dans cette ville. Certes, je suis au courant des sombres évènements qui s’y déroulent mais cela n’aurait pas joué en votre défaveur, bien au contraire. Je dois d’ailleurs aller voir ma tante dans un mois, je serai ravi de passer à votre boutique pour vous servir de cobaye. Du moins si d’ici là vous accepterez encore de me voir, je ne m’imposerai pour rien au monde, j’ai bien trop de respect pour vous.

Quant à mon histoire… Je suis le fils d’un père qui a réussi à offrir à sa famille de quoi vivre en se lançant dans les affaires. J’ai moi-même poursuivi son œuvre pour pouvoir faire comme lui. Mon passé lui aussi et sombre, mais je suis convaincu que l’aube suit toujours la nuit la plus noire et que l’espoir est toujours de mise. Vos origines étrangères sont une source d’émerveillement supplémentaire, et non d’angoisse, et même si ma famille est française depuis des générations et des générations, vous connaissez ma passion pour les voyages, et voyager c’est aussi rencontrer des personnes d’horizons différents. Pour vous rassurer, non je ne suis pas officier, j’ai beaucoup trop à faire avec mes affaires pour jouer à guerroyer, et à vrai dire, cela ne me passionne pas du tout.

Rosbruck est une petite ville agricole, la plupart des champs des alentours sont ma propriété et cela permet de faire travailler la ville dans sa globalité. Au moins les habitants ne manquent de rien. Peut-être pourriez-vous-même venir constater la tranquillité de l’endroit si l’envie vous en dit, je me ferai un plaisir d’être votre guide.

Je suis navré de devoir vous quitter si vite, mais les affaires n’attendent hélas pas. J’attends déjà, avec grande impatience, votre prochaine lettre.

Votre ami dévoué,

Romain Zimmerman.

Citation :

Le 13 Octobre 1628

De Monsieur Romain Zimmerman, Baron de Rosbruck,
Manoir de Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Tante Gabrielle,

Vous n’imaginerez pas le miracle qu’il vient de se produire ma tante. Vous rappelez vous de la jeune femme dont je vous parlais dans ma dernière lettre ? Et bien, je viens de recevoir une lettre de sa part pas plus tard qu’hier. Cette lettre était inespérée, et même si je ne parvenais à oublier son visage, je me résignais déjà à l’idée de ne plus la revoir.

Elle désire que nous fassions connaissance, je ne sais pas ce qu’adviendra cette correspondance, mais je ne peux plus mesurer le bonheur qui m’emporte à l’évocation d’une telle idée. C’est déjà un véritable miracle de l’avoir retrouvée, je ne ferai pas l’erreur de gâcher cette chance que m’offre la vie. D’ailleurs, peut-être la connaissez-vous, il s’agit de la fille de la couturière du Fil Blanc, à Forbach. J’ai entendu dire que ses œuvres étaient très réputées et d’une qualité inégalée.

Et vous, ma tante ? Allez-vous bien ? Les nouvelles de Forbach ne sont pas toujours aussi gaies que je le voudrais. Dites moi simplement si tout va bien pour vous, je ne pourrais pas supporter de vous perdre, vous êtes tout ce qu’il me reste ma tante. Vous savez que ma porte vous est ouverte, vous pouvez venir quand il vous sied, n’hésitez pas.

Je vous aime ma tante.

Votre neveu, Romain.

Citation :

Le 13 Mai 1629

De Monsieur Romain Zimmerman, Baron de Rosbruck,
Manoir de Rosbruck, Moselle, France.

Mademoiselle Louisa Maulne
Du "Fil Blanc", 14 Grande Rue, Forbach, Moselle, France .

Louisa,

Je suis désolé, si désolé. Je m’en suis voulu dès que j’ai passé la porte de la boutique mais je n’ai pas trouvé le courage de venir te revoir. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je tiens tellement à toi que je ne veux pas prendre le risque de te perdre. Ce qui se passe à Forbach me fait terriblement peur pour toi et ma tante, et vous êtes la seule famille qu’il me reste. Je m’en voudrais terriblement de ne pas avoir su te protéger, je ne sais pas si je pourrais supporter l’idée de te perdre. J’ai été un idiot, tu as raison, et je n’ai pas su trouver les mots jusqu’à maintenant pour te demander pardon, pardon d’avoir été aussi minable.

Jamais je ne te laisserai, jamais. Tu le sais mon amour, je ne peux pas vivre sans toi. Ces trois jours de silence ont été d’une douleur incroyable pour moi, pourtant je n’arrivais pas à le rompre. Je te connais, je sais que cette boutique compte énormément pour toi et je comprends ta position. J’ai été égoïste et je m’en veux terriblement. Pardonneras-tu seulement mon comportement ? Je te promets de ne jamais t’abandonner et d’être toujours là pour toi, à chaque instant. Je t’aime telle que tu es, et je ne voudrais pas que tu te trahisses pour moi. Quels que soient tes choix, je les accepterais et t’aiderais à les suivre selon ta volonté.

Promet moi simplement de faire preuve de retenue et de ne pas te faire remarquer plus que nécessaire. Je sais de quoi tu es capable et je ne veux pas que tu te mettes en danger, la ville est suffisamment peu sûre pour ne pas avoir à en rajouter. Le temps de régler quelques affaires ici, et je te rejoindrais dans quelques jours, pour m’excuser, pour me faire pardonner mon comportement inexcusable.

Je t’aime aussi Louisa, et tu n’as rien à te faire pardonner, je te promets de te rendre heureuse et te faire oublier ton désespoir actuel.

Ton Amour, Romain.

Citation :

Le 4 Février 1630

De Monsieur Romain Zimmerman, Baron de Rosbruck,
Manoir de Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Tante Gabrielle,

Je suis si heureux ! Louisa vient d’accoucher d’une ravissante petite fille. Vous imaginez ma tante ? Je suis père ! Je n’imaginais pas de joie telle que celle là soit possible, je comprends enfin les paroles de Père lorsqu’il disait que la joie d’avoir un enfant était inexplicable, et qu’il fallait l’avoir vécu pour comprendre. Je crois que je suis littéralement au paradis, accompagné par les deux anges de ma vie. Nous avons décidé de l’appeler Anna, c’est un prénom magnifique, vous ne trouvez pas ?

Oh ma tante, je vous en supplie, ne tardez pas à venir la voir, elle est si belle… Elle est le portrait craché de sa mère. Tandis que je vous écris, elles sont là, toutes les deux, Anna dans les bras de Louisa, et cette dernière se repose dans le lit. Elles se reposent toutes les deux, elles sont si belles. L’espace de cet instant, je rêverai d’être peintre pour immortaliser une telle scène empreinte de douceur et d’amour… Une chose est certaine, jamais elle ne s’effacera de ma mémoire, oh non, jamais.

Nous vous attendons tous les trois avec impatience,

Votre neveu, Romain.

Citation :

Le 10 Novembre 1631

De Monsieur Romain Zimmerman, Baron de Rosbruck,
Manoir de Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Tante Gabrielle,

Oh ma tante, j’ai une merveilleuse nouvelle à vous annoncer. Louisa a accepté de m’épouser ! Avec notre passion et notre merveilleuse Anna, beaucoup diraient qu’il n’y avait plus beaucoup de suspens, mais je dois vous admettre que j’étais aussi nerveux qu’une jeune garçon qui n’ose pas adresser la parole à une fille qu’il trouve séduisante. Louisa a beaucoup ri de ma nervosité, mais j’aime la faire rire, son rire est si clair, si chantant, si joyeux. Je ne peux m’empêcher de sourire lorsqu’elle rit. Elle m’a traité d’idiot, et m’a dit que « Bien sûr je veux t’épouser gros bêta. »

Je pense que ce sont les plus beaux mots que je n’ai jamais entendu de toute ma vie. Oh ma tante je suis si heureux ! Nous nous marierons au premier jour du printemps, j’ai déjà tout organisé avec le prêtre de Rosbruck. Vous êtes bien entendu invitée et j’espère avec ardeur vous voir. Si vous le désirez vous savez que vous êtes la bienvenue et que les portes du manoir vous sont grandes ouvertes. Je crois que Louisa a déjà des idées pour sa robe et je sais qu’elle sera magnifique dedans, comme elle l’est chaque jour. J’ai l’impression de redécouvrir une nouvelle femme chaque jour que la vie m’offre de me réveiller à ses côtés.

Ma tante, je suis un homme et un futur époux comblé. Je vous embrasse, et passerait peut-être à Forbach dans les prochains jours, car je dois m’entretenir avec son Administrateur.

A très bientôt,
Votre neveu, Romain.

Citation :

15 Septembre 1932

Louisa mon ange,

Voilà à peine quelques minutes que tu m’as quitté et j’ai déjà l’impression de tourner comme un lion dans une cage trop grande et trop vide. A peine quelques secondes passées sans toi et tu me manques déjà horriblement. Ces mois passés sans toi et Anna vont être longs, terriblement longs. Je sais que ce sera le cas, mais promet moi de m’écrire souvent, très souvent, car je sais que je compterais les jours à attendre tes lettres. J’aurai tellement voulu faire ce voyage avec toi, mais je ne peux me permettre d’abandonner les affaires si longtemps, il faut toujours et toujours faire davantage… Raconte-moi tout ce que tu découvriras là-bas, les gens, les lieux, les paysages. Raconte-moi ce que fait Anna, ses moindres gestes, ses rires, ses pleurs. Je veux tout savoir, je ne veux rien perdre de ces mois que vous passerez loin de moi. Je veux tout savoir comme si je vous accompagnais.

Si mon coursier galope aussi vite que mon cœur tu recevras cette lettre au plus vite.

Il n’y a pas de mots qui décrivent l’amour que je vous porte à toutes les deux, et ceux que l’on peut utiliser me paraissent déjà trop faible, mais je vous aime.
Je t’aime.

Ton Amour, Romain.

Citation :

Le 19 Avril 1634

De Monsieur Romain Zimmerman, Baron de Rosbruck,
Manoir de Rosbruck, Moselle, France.

A Madame Gabrielle de Roquebourg
Château de Frauenberg, Forbach, Moselle, France.

Chère Tante Gabrielle,

C’est un garçon ! Nous l’attendions depuis des mois, et enfin le voilà. Le petit Dimitri est le portrait de son père m’a-t-on dit. Je n’en suis pas sur, mais ils ont surement raison. Oh ma tante je suis si heureux. Nous viendrons vous le présenter au plus tôt. Pardonnez-moi, mais je ne trouve pas les mots, je suis trop heureux et ému. Nous aurons tout le loisir de nous réjouir ensemble lorsque nous passerons.

Je vous embrasse,
Votre neveu, Romain.

C'EST NUL!!!! C'EST A CHIER!! TOUT EST A RECOMMENCE!!! Pfff non mais tu crois que tu es sérieusement digne de TWS, petit cafard, ici c'est la cour des grands, va jouer avec tes crottes de nez...




Je plaisante bien sûr

C'est comme d'habitude Adou-Lolo: cohérent, expressif, bien narré, bref, aucun problème =D Par contre euh, j'aurais vraiment aimé avoir un peu plus de précisions quant au lien de Romain avec les Sorcières. Etant donné qu'il est sensé être proche de la tribu d'Olrun (youpi!^^) ça me paraît essentiel. Par exemple, comment a-t-il appris leur existence, est-ce sa tante qui l'a mis au courant? Et qu'en a-t-il pensé par exemple vis-à-vis d'évènements comme le massacre du champ aux muguets?

Alors, étant donné la narration épistolaire, tu conviendras avec moi qu'il ne pouvait pas ouvertement parler des Sorcières vu que, de manière publique, il n'y croit pas. D'ailleurs même sa femme n'est pas au courant.

En fait, étant donné que pour l'instant ce n'est qu'une piste de développement, je ne l'ai pas développé outre mesure, et tout cela se fait davantage sous la forme de sous-entendus dans la fiche. En citant sa tante dans ses relations privilégiées, ainsi que le fait qu'elle est une Sorcière, j'indique qu'il en a effectivement entendu parlé par elle.

Ensuite, pour le moment, il les aide de manière financière surtout. Comme je le souligne dans une lettre lorsque je parle d'une "affaire" entre lui et sa tante. Il se contente d'aider Olrun comme un homme d'affaires pourrait le faire. Il peut également jouer avec ses relations pour obtenir éventuellement des passe-droits, ou graisser les bonnes pattes pour assurer quelques libérations. (à voir pour cette dernière possibilité, il ne faudrait pas trop qu'il se mouille. Il a une réputation à entretenir)

Le problème avec ce lien, comme dit, c'est qu'on ne peut pas en parler dans une lettre - interceptable par un tiers - et que ça ne reste, pour l'instant que secondaire. Je préfère développer tout cela en RP si jamais notre petit Romain devait intégrer Olrun. (Par exemple, sa tante pourrait très bien lui révéler, sur son lit de mort, qu'elle avait toujours su qu'il était doué de magie et pourrait lui demander de rejoindre Olrun pour les aider davantage)

P.S : Pourquoi le profil sous mon avatar il est pas centré ?

D'accord d'accord^^ Pour moi tout est ok. C'est vrai que les lettres sont interceptables, mais c'est quand même un moyen de communication assez sûr vis-à-vis de sa femme par exemple (elle n'ira pas lire ses lettres je pense).

C'est une bien belle famille en tout cas. Et c'est vrai que c'est la résurrection d'Adou Si il peut grossir les effectifs d'Olrun, c'est encore mieux x) ça fait quelque chose de cool à développer en rp.

Bref, tu es VALIDE!!!

(Muahahaha ma première validation! Champagne )

(Pour le profil, hum... sorry c'est plus d'mon niveau de compétence, faut demander à madame la Comtesse!)
(Edit: ah bah elle m'a doublé lol)

Oui, sur, vis-à-vis de ma femme, certes. Mais une lettre que j'adresse à ma tante part de Rosbruck pour arriver à Forbach, donc y'a quand même un petit peu de trajet. Et des mains entre les miennes et celles de ma tante.

Pour Louisa, ça me fait du mal déjà de lui cacher quelque chose, alors hors de question de l'interdire de lire mes lettres. Je n'ai aucune raison valable de le faire - hormis celle que je lui cache - et donc impossible d'en parler dans quelconque lettre. Bientôt elle saura, enfin si on développe ce côté là.

Donc on verra.
D'ici là, merci pour la validation !

Ca c'est un homme charmant et honnête!! Tu pourras dire à ton alter-ego Lolo d'en prendre de la graine xD

Romain. Bienvenu chez toi. Heureuse que cette famille se crée pour de bon !